Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux

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Pdv de Zara.

Ouais je sais, je prends trop de place mais m'en fous. Supportez moi encore un peu. Je ne vais pas durer. Bref...

Zara. Tu vas bien frérot?

David. Comme tu peux le voir. J'ai deux bras, deux jambes, une tête et tout ce qui va avec. À ton avis comment je vais?

Oh mais il va bien. Vous êtes sûr que c'est le mec qui souffre troubles psychiatriques? Moi je crois pas non. Il était allé prendre maman dans ses bras en s'excusant pour être parti comme ça. James l'avait juste regardé. Ils s'étaient regardés juste comme ça, sans rien dire pendant longtemps.

David. Je...

James. M'en fiche. M'en fiche de tes problèmes de santé ou quoique ce soit. Tout ce que je demande moi, c'est voir ma sœur heureuse. Ce que je veux, c'est qu'elle ne souffre pas et qu'elle se repose après s'être tant sacrifié pour nous et pour les autres sans jamais pensé à elle-même. Tu te crois capable de faire ça?

David. Je le ferai, je te l'ai déjà dit. Je ne lui ferai jamais de mal, même si je perds la tête. Jamais.

James. Alors je te crois sur parole. Ne me fais pas regretter de t'avoir donner ma confiance.

David. Ouais. Je vais aller prendre une douche et me coucher. Encore désolé. Bonne nuit.

Il allait s'en aller mais il s'était arrêté et s'était retourné.

David. Tu...tu viens ma reine?

Djamila. Ouais.

Ils étaient partis main dans la main sous nos yeux. Maintenant on savait tout, enfin je crois. Mais bref. On était désormais tous au courant de son état mental. Voyons voir comment les choses iront.

***

Pdv de Djamila.

On venait juste de se poser sur le lit après notre douche. C'était le silence. On entendait le bruit des vagues, et des klaxons au loin. L'ambiance était paisible. Je...je ne voulais pas vraiment parler de tout ce qu'ils ont dit tout à l'heure, car je...

David. Ma reine?

Djamila. Oui?

David. T'es au courant pas vrai? Ma mère t'a tout dit, à propos de...

Djamila. Oui, je sais tout.

David. Est-ce que tu vas...tu vas me quitter maintenant que tu le sais?

Djamila. Non pourquoi je ferai ça?

David. Je suis une bombe à retardement, mon ange. C'est ni bon pour toi, ni pour ta famille. Si tu me dis que tu ne vas pas me quitter, c'est que tu restes avec moi, juste parce que t'as pitié de moi.

Djamila. Non pas du tout. Si je reste c'est parce que je veux t'aider. Je veux que tu ailles bien et que tu sois heureux malgré ce problème. Mais si je reste c'est avant tout parce que je t'aime, limite je suis folle de toi. Et c'est pas une maladie de merde qui va changer ça. Car après tout l'amour est l'un des remède efficace quand on est malade. Non?

Il m'avait juste regardé avec un sourire avant d'acquiescer.

David. Je t'aime tu sais.

Djamila. Ouais, moi aussi je t'aime.

On s'était embrassé avant de se coucher l'un dans les bras de l'autre. Mais c'est surtout lui qui me tenait tellement fort, il me collait à lui, comme si j'allais tenter de m'enfuir. J'avais juste sourit, et avais plongé ma tête dans son cou y déposant plusieurs baisers. Et s'en est suit ce qui devait suivre...