XXIX

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Pdv de Djamila.
La porte s'était refermée et mes larmes coulaient en silence. Je suis aussitôt monté dans la chambre sans le laisser le temps de me rattraper. Je me jetais sur le lit, la tête enfouie dans le coussin, étouffant mes sanglots.
Ses parents ne m'aiment pas. Alors j'imagine que si jamais il décide de m'épouser, ils seront formellement contre cette union. Le simple fait d'imaginer la réussite de leur plan qui est de me séparer de leur enfant me brise le cœur. J'avais passé un mois sans être dans ses bras, sans l'embrasser, sans le sentir, sans le voir, sans entendre sa voix. Alors imaginer toute une vie. C'est vrai qu'avec le temps les blessures deviennent des cicatrices. Mais les premiers temps sont durs, insupportables, atroces. Et je ne voulais pas revivre la douleur d'une rupture. Pas du tout.
J'entendis la porte s'ouvrir et des pas s'approcher. Le lit s'affaissa et je sentis deux mains se poser sur mes épaules pour me relever. Mais je ne voulais pas. Alors je résistais. Je voulais pleurer toutes les larmes que mon corps avaient avant de lever la tête. Mais c'était contre l'envie de Daniel. Je l'entendis grogner avant qu'il ne me relève de force pour planter son regard dans le mien. Je baissais la tête ne voulant pas qu'il me voit si fragile, si impuissante, si faible. Il posa son index sous mon menton et releva ma tête. Il essuya mes larmes avant de me donner un chaste baiser sur les lèvres.

Daniel. Je t'interdis de pleurer à cause des paroles de cet homme sans scrupule.

Djamila. C'est ton père Daniel. Ils veulent ton bonheur, ils savent ce qui est bien ou pas pour toi.

Daniel. Je te défends d'avoir ce genre de penser. La dernière fois qu'ils voulaient mon bien, j'ai terminé en prison et drogué. Ils ne savent rien. Ils veulent juste satisfaire leur égo, grossir leur compte en banque avec une riche héritière comme belle fille.

Il souffla et m'attira contre lui me serrant dans ses bras.

Daniel. Écoute mon ange, je n'aime que toi. Peu importe ce qu'ils feront, c'est toi que j'épouserai et personne d'autre. Tu es celle dont j'ai besoin, tu es celle qui m'a été envoyé par Dieu lui-même alors hors de question que je te laisse t'en aller ou même quelqu'un se mettre entre nous. Je t'aime princesse.

Je le serrais dans mes bras en lui chuchotant un petit je t'aime à l'oreille. Il resserra son étreinte et me colla plus à son torse. Le câlin fini, je me retrouvais assise sur ses jambes, le regard plongé dans le sien. Il posa ses lèvres sur les miennes tombant en arrière, m'amenant avec lui. Ses mains étaient posées sur mes fesses, et elles remontaient pour venir à ma taille, me plaquer contre le lit. Il se détacha de ma bouche pour explorer mon cou où il y laisse plein de baiser. Quand je le sentis me mordre et m'aspirer la peau. Un gémissement sorti de ma bouche avant qu'il ne revienne capturer mes lèvres. A bout de souffle, il s'arrête, le front contre le mien, la respiration saccadé.

Djamila. Brahima.

Daniel. Sérieusement, tu as retenu ce prénom?

Je rigolais doucement alors qu'il s'allongeait sur le côté en secouant la tête.

Djamila. Bah quoi, c'est mignon.

Daniel. Tu parles. Allez debout faut aller à la douche. Je dois te ramener avant que James ne débarque ici.

Je me levai suivi de lui et on alla prendre notre douche tous les deux.

On passait à peine le seuil de la porte que Daniel reçu un coussin dans la gueule. Je me tourne et vois James lui lancé des éclairs avec ses yeux. Je rigolais avant de me mettre entre eux pour éviter que le coussin ne se transforme en coup de poing. James s'approcha dangereusement comme s'il avait en face de lui une proie à abattre. Daniel me demanda de m'écarter qu'il parle d'homme à homme. Sauf que James ne connait pas le langage quand son regard devient noir. La seule langue qu'il connaisse à ce moment est mon poing dans ta gueule. Il fallait que je les en empêche. Mais Daniel insistait tant. Et je me suis écartée.
Il n'ouvrit même pas sa bouche que James lui assigna un énorme coup de poing qui s'écrasa sur sa joue. Il avait la lèvre ouverte et du sang qui coulait.

Djamila. Bon sang James.

James. Ça c'est pour avoir couché avec ma sœur.

Djamila. Non mais ça va pas? Regarde ce que t'as fait.

Daniel. T'inquiète pas princesse ce n'est rien.

James. Maintenant racontez moi. C'était comment?

Il arborait un sourire curieux. Souvent je me demande s'il n'est pas bipolaire lui. Un moment il a le regard noir et il frappe mon copain, et dans le second, il sourit et demande à ce qu'on lui raconte tout. Il doit aller à l'hôpital lui. Ça devient grave. Et puis il pense vraiment que je vais lui raconter mes ébats sexuels aussi ouvertement? Je ne suis pas mon père pour faire une chose pareille.

Daniel. C'était mieux que je l'avais imaginé.

Djamila. Tu rentres là dedans?

Daniel. C'est tout à fait normal que ton frère me donne une droite monumentale. J'ai fait l'amour à sa sœur. C'est comme une tradition chez les frères.

Djamila. Ouais évidemment. Je monte dans ma chambre.

Il s'approcha enroula ma taille de ses bras et vint me chuchoter à l'oreille.

Daniel. Tu veux que je vienne pour qu'on termine ce qu'on a commencé avant le bain?

James était dans la même pièce que nous, mais il s'en foutait. Il était allé s'asseoir devant la télé comme si de rien était, me laissant avec Daniel qui ne me détachait pas du tout. Il passa discrètement une main entre nous et empoigna mon sein gauche en déposant des baisers dans mon cou. Je mordis ma lèvre inférieure pour empêcher un gémissement de s'échapper.
Il malaxait avec le plus grand soin et ça me rappelait la nuit torride qu'on avait passé. Je sortis sa main et mis de la distance entre nous.

James. Il y a une chambre libre là haut si vous voulez vous envoyer en l'air. Ne le faites pas dans le salon s'il vous plaît.

Je rigolais et Daniel me rejoignis. Je montais direction ma chambre avec lui derrière moi. Dès que la porte de ma chambre se referma il me tourna vers lui, pour m'embrasser à pleine bouche. Il se laissa tomber sur le lit et moi je me mis sur lui. Il empoigna mes fesses ne quittant toujours pas ma bouche. Il se redressa, retira son t-shirt ainsi que le mien. Il fit glisser les bretelles de mon soutien sur mes épaules sans le dégrafé. Il sort mes seins et les suce chacun son tour. Je laissais ma tête tomber en arrière pendant que je savourais ce moment de plaisir. Mais je lui demandais d'arrêter. Mia pouvait entrer à n'importe quel moment, et en plus mes cris iront loin ce qui va interpeller les autres.

Daniel. Je suis bien trop excité pour m'arrêter là. Je veux te sentir bébé.

Il souleva ma jupe jusqu'à mes reins et défît son jogging l'enlevant légèrement. Je voyais son érection déformer son boxer et la chaleur monta aussitôt. Il me fit asseoir sur lui, sur sa bosse alors que seul le tissu de nos sous vêtements séparait nos sexes. Il m'embrassait, bougeant son bassin contre le mien pour essayer de se libérer. Je l'entendais grogner à chaque coup de reins qu'il donnait. Je me retenait de gémir mais c'était trop pour moi. Mon corps est en alerte depuis hier soir et la température n'est pas descendue depuis. On se frotte contre chacun contre l'autre jusqu'à jouissance. Je tombais juste à côté remettant ma jupe en place pendant qu'il remontait son pantalon. À peine le temps de dire ouf que Mia entra et vint aussitôt se jeter sur nous. Il en a fallut peu hein.

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Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant