Pdv de James.
Elle allait marier la femme que j'aime de force à un mec qui sûrement était plus vieux qu'elle? Ça existe toujours ?
James. Mais vous ne pouvez pas...
Mère. Eh je ne t'ai pas parlé que je sache. Et j'ai tous les droits figure toi.
Djenaba. Non. J'ai aussi droit à la parole. C'est ma vie que tu essaies de foutre en l'air.
Mère. Pas du tout au contraire. J'assure ton avenir. Regarde moi ta mère, on m'a fait la même chose. Et j'ai épousé un homme riche. Regarde ton père et moi.
Djenaba. Les années changent. Si t'as accepté le mariage forcé, je ne le ferai pas. La discussion est close.
Elle prit ma main et m'emmena loin de sa maison. Arrivé un peu plus loin, je m'arrête et la prends dans mes bras. Quelques secondes plus tard, elle éclatait. Elle pleurait et je me sentais impuissant face à cette situation. On avait pas encore 18 ans, alors on devait un peu subir. On avait pas le droit de dire quoi que ce soit. Mais dans quelques mois elle aura 18ans, et moi dans le mois qui suit le sien. On avait deux mois devant nous avant d'atteindre la majorité. On devait tenir bon. Encore un peu de temps.
Djenaba. Je ne veux pas l'épouser, je ne veux pas James.
James. Tu ne l'épousera pas. Je te promets. Personne ne me séparera de toi. S'il faut que je te passe la bague au doigt, je le ferai.
Djenaba. Tu ne penses pas ce que tu dis.
James. Je pense chaque mot qui sort de ma bouche.
Djenaba. Je ne veux pas te forcer. Et si plus tard, tu cessais de m'aimer?
James. Djenaba, il y'a des copines qu'on garde pour quelques jours, quelques mois, quelques années, et il y a des copines qu'on épouse et qu'on garde toute une vie. Je sais déjà que c'est avec toi que je veux passer le restant de mes jours.
Djenaba. James je...
James. Rien de ce que tu diras m'enlèvera cette pensée. Je t'aime bébé, et ce pour toute la vie.
Djenaba. Je t'aime bae.
On s'était embrassé avant de continuer notre balade. Un baiser rempli d'amour, de passion, de désir. Que Dieu me donne le nécessaire pour la garder auprès de moi et faire d'elle la femme de ma vie.
Pdv de Daniel.
Avec Mia on se trouvait dans l'un de mes restaurants préférés. Vous savez, ce restaurant avec vu sur la mer. On entendait les vagues s'échouer sur la plage. La lune trônant dans le ciel avec quelques étoiles. Ça me rappelait le premier rencard avec Djamila. Sauf que c'était sa petite sœur en face de moi.
Elle avait une ressemblance avec sa sœur, surtout en goût vestimentaire. Elle s'était habillée toute seule d'un jeans noir, un pull gris, et des converses noirs, avec les cheveux attachés en couronne. Le portrait craché de Djamila. Et même en la regardant dans les yeux, on avait l'impression que c'était elle. Djamila devenait une obsession. Depuis que l'on s'était retrouvé, j'avais l'impression que notre amour s'était décuplé. Et cette nuit. Oui cette nuit. Cette nuit où elle s'était donnée toute entière à moi. Cette nuit où j'avais eu les confirmations de mes doutes. Cette meuf est, juste wow. Généreuse, mais pas en excès. Elle savait se servir de son corps. Elle m'avait fait rêver avec sa lingerie en dentelle noir, un vrai délice cette fille. OK stop je vais finir par m'exciter tout seul comme un puceau sinon...Mia. On pouvait aller ailleurs hein. J'aime pas les restos de riches, pfff.
Daniel. Eh bah il est trop tard.
Mia. Il n'est jamais trop tard.
Daniel. Dans ce cas là si. On change pas point.
Mia. On dirait un gosse.
Daniel. C'est vrai.
Le serveur était venu prendre notre commande plus tard. Mia avait demandé ce qui semblait être son plat favoris: Le ndolé. Ça c'était la première fois que j'ai vu Djamila. Sa beauté m'avait tapé dans l'œil. Malheureusement il n'y avait pas de ndolé. Elle était alors obligée de changer de plat. Mais elle ne voulait pas et avait préféré manger un gâteau avec du jus d'orange. Elle aime l'orange comme sa sœur. Doucement Daniel ça va trop loin.... Pour l'accompagner, j'avais pris la même chose qu'elle. On mangeait, on discutait. C'était une vraie petite humoriste. Si c'est ce métier qu'elle fera plus tard, eh bah elle réussira, tellement elle est douée.
Mia. Hum j'ai une question.
Daniel. Je t'écoute.
Mia. Est-ce que tu aimes vraiment ma sœur ?
Pas bête comme question hein. Elle était un peu trop jeune pour poser ce genre de question. Cependant elle voulait juste savoir, connaître la vérité. J'aurai fait la même chose si j'avais un frère ou même une sœur.
Daniel. Je ne l'aime pas tu sais...
Mia. Alors pourquoi lui donner tant de rêve?
Daniel. Je suis fou d'elle, c'est différent. Ce que je ressens pour ta sœur c'est un degré d'amour qui frôle de loin la folie.
Mia. Pendant un moment j'ai cru que tu t'amusais juste avec ses sentiments.
Daniel. Jamais princesse.
Mia. Tu sais, elle n'a jamais vraiment eu le temps pour elle. Elle s'occupait tout le temps de James, Charlotte et moi depuis son plus jeune âge quand maman nous a laissé. La voir heureuse ainsi et prendre un peu de temps pour elle, me comble de joie.
Daniel. Tu aimes énormément ta sœur toi.
Mia. Oh oui et bien plus que toi tu ne l'aimes jeune homme.
Daniel. Mdr je n'en doute pas une seconde. Je te promets de prendre soin d'elle, au péril de ma vie.
Mia. Tu as plutôt intérêt oui.
J'avais longtemps rit avec elle. En plis d'être une fille adorable et rigolote, elle était aussi une petite surprotectrice envers son frère et sa sœur. Le plus étonnant était qu'elle avait à peine parlé de Charlotte. Comme si elle était passagère dans leur famille.
J'avais passé une très bonne soirée avec ce petit ange. Vers 21h06 je l'avais ramenée auprès de sa chère grande sœur avec qui je voulais une fois de plus passer la nuit. Mais je devais me retenir.
Une fois déposée, je rentrais chez moi, assez épuisé d'abord par cette journée de travail, mais aussi par cette douce fin de soirée. Mais ce qui se trouvait devant moi, avait eu le don de m'ôter la fatigue en un battement de cils. C'était quoi ce bordel?____________________________________
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Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux
RomanceDjamila 22 ans en doctorat de droit des enfants vit avec ses cadets ainsi que son "père" dans des conditions médiocres. Elle travaille dur pour satisfaire ses cadets pour qu'ils ne manquent de rien. Mais une rencontre ajoutera autant de bonnes chose...