VI

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(Mia Bilion en média)

Pdv de Djamila.

On parlait avec James après que notre ivrogne de père soit parti. On rigolait et là Mia est arrivé avec Junior et son père juste derrière accompagné de quelqu'un que je connaissais déjà.

Samuel. Djamila content que t'es pu venir. Comment se passe les études?

Djamila. Pas mal je me débrouille très bien je dirai.

Il me prit dans ses bras avant de se décaler pour que je vois son compagnon.

Samuel. Je te présente cet homme célibataire qui est un peu comme mon grand frère, Daniel. Daniel je te présente Djamila. Elle est aussi célibataire.

Daniel. Je crois qu'on s'est déjà vu pas vrai?

Djamila. Oui au restaurant où je bosse.

Samuel. Eh bah tu m'as caché que t'avais rencontré ma belle-sur.

Daniel. C'est la sur de ta femme? Je n'en savais rien

Samuel. Maintenant tu sais. Et Djamila, il est à la recherche d'une épouse pour vaincre son célibat endurci. Alors on va vous laisser.

Daniel. Ouais vas-y expose ma vie privée tant que tu y es, espèce de connard.

Samuel. C'est vrai je peux?

Daniel. Va te faire.

Samuel. Je t'aime aussi frangin.

Il s'en alla en rigolant avec Mia James et son fils dans les bras, nous laissant tous les deux nous regarder dans les yeux sans savoir quoi dire.
Il me proposa un verre et je lui dis que je ne prenais pas d'alcool mais il insista et je fini mar céder. Il alla chercher deux verres pendant que moi je l'attendais sagement sur ma chaise, assez nerveuse de me retrouver seul avec un homme possédant un regard capable de déstabiliser n'importe qui, un regard qui vous donne des frissons dès la minute où le votre rentre en contact avec le sien.
Je le voyais revenir avec deux verres à la main et ne pu m'empêcher de le contempler. Contrairement à hier, il était habillé décontracté. Un jeans noir, un t-shirt blanc avec "strong with you" qui était inscrit dessus et un bombers gris ainsi que des basket Nike grises. Simple, décontracté mais putain qu'il était charmant dedans. Et le t-shirt blanc qui dessinait ses tablettes de chocolat n'arrangeait rien du tout.

Il posa les verres sur la table et s'assit à côté de moi mais ayant la possibilité de me regarder dans les yeux. Je pris le verre contenant du liquide transparent avec un peu de méfiance. Mais il me dit qu'il avait juste pris un vin blanc et que je n'avais rien à craindre sauf si j'en abusais. Je ne comptais pas en abuser crois-moi.

Daniel. Alors comme ça t'es à la fac. Je peux savoir ce que tu étudies précisément?

Djamila. Hum j'étudie le droit.

Daniel. Intéressant, et tu es en dernière année je suppose.

Djamila. On peut dire ça ainsi. Je n'ai plus qu'un exam a passé avant de pouvoir soutenir mon doctorat si Dieu le veut.

Daniel. En doctorat? Eh bah t'es l'une des rares filles que je connaisse qui soit à ce niveau.

Djamila. Bah d'autres n'ont pas trop les moyens, le temps ou même l'envie.

Daniel. Pas faux. Sans vouloir être indiscret, je peux avoir ton âge et savoir si mademoiselle a un homme dans sa vie?

Djamila. J'ai 22 ans, 23 dans quelques mois. Et comme Samuel l'a dit je suis célibataire.

Daniel. Je vois.

Djamila. Assez parlez de moi. C'est ton tour. Quel est ton âge et j'imagine que tu travailles déjà hein?

Daniel. J'en ai 25, et oui je travaille dans la société familiale.

Djamila. Ça doit être super de bosser avec sa famille.

Daniel. Pas vraiment tu sais. Ça peut emmener à la faillite de l'entreprise. Vu qu'ils se disent qu'ils sont de la famille, je n'aurai aucun problème à les donner des congés ou une augmentation de salaire.

Djamila. Ils sont de la famille. Mais faut reconnaître aussi que d'autres abusent un peu trop.

Daniel. Exactement, ils oublient qu'ils sont tout d'abord des employés. À cause de cela j'ai eu droit à cinq réunions de famille en un mois.

Djamila. Mdr le record du siècle.

Il avait cessé de parler et me regardait avec un sourire alors que je rigolais. J'eus le réflexe de m'arrêter aussitôt et d'essayer de comprendre pour quoi il avait posé son regard sur moi de manière insistante.

Djamila. Tu peux arrêter de me fixer comme ça avec ton regard, c'est déstabilisant.

Il m'afficha juste un sourire qui eut le don de me faire fondre l'intérieur. Il est encore plus beau avec un sourire. Merde c'est pas possible.

Daniel. Il a quoi mon regard?

Djamila. Ne fais pas semblant tu le sais. Il est tellement sombre qu'on a l'impression que tu essaye de lire nos pensées, c'est déstabilisant.

Daniel. Je m'en excuse. Mais ce n'est pas de ma faute non plus.

Djamila. Non sans blague, c'est la faute à qui alors?

Daniel. À toi, toi ainsi que ta beauté et ton sourire. Tu sais que ton rire est magnifique.

Sur le coup j'étais gêné et je ne savais plus où me mettre face à son sourire charmant et ses yeux sombres magnifiques qui me regardaient. Je ne savais pas quoi dire ou même quoi faire. J'étais juste là comme une statue, jusqu'à sentir une main froide sur la mienne qui me donna des frissons et il le remarqua étant donné que son sourire s'agrandit encore plus. Je baissai les yeux nerveuse.

Daniel. Regarde moi s'il te plaît. J'aime quand tes yeux sont posés sur moi.

Djamila. Eh bien bah beau parleur les mots que tu sors me gênent tu le sais?

Il rigola. Un rire appréciable. Mais putain ce mec avait l'air parfait. C'est sûr il a un défaut, il doit en avoir un c'est obligé.
Je le regardai dans les yeux après hésitation et j'ai cru que mon cur allait lâché quand j'ai rencontré ses yeux. Il s'approcha de mon visage et me donna un baiser à la joue avant de se repositionner sur sa chaise.
Je venais de recevoir une décharge électrique. Merde j'étais trop réceptive à tout ce qu'il me faisait ressentir.

Daniel. Hum j'aimerai te revoir un jour quelque part, rien que tous les deux. Enfin si tu veux bien.

Djamila. C'est d'accord mais à une condition. Cesse ton regard chelou là ok.

Daniel. Je vais essayer et toi essaie de porter des talons😉.

Djamila. Compte pas sur moi pour porter ces chaussures de torture pour les pieds. Tu me verras avec mes fidèles paires de baskets.

Daniel. Mdr j'aurai au moins essayer. Tiens voici ma carte il y a mon numéro. Je peux avoir le tiens?

Il sortit son portable et je lui dictai mon numéro.
James et Mia vinrent me chercher pour qu'on rentre car papa commençait son show. Je me levai. Lui dit merci pour la soirée et à la prochaine.
Je sortis de la maison sous son regard insistant que je sentais sur mon dos.

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Chronique de Djamila: Deux mondes amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant