LAUREN
«Dans l'obscurité de l'arène, son cœur saigne en silence,
Frappée par les poings de la douleur, sans répit, sans défense.
Elle danse sur les notes tristes d'une vie qui s'efface,
Sous les projecteurs, elle se perd, dans ce piège qui la glace.Chaque coup, un écho sourd dans son être meurtri,
Dans ce monde de tourments, où son esprit s'enfuit.
En tournée mondiale, prisonnière de ses chaînes invisibles,
Elle étouffe sous le poids de ces secrets indicibles.Les larmes coulent en silence, sur le masque de son sourire,
Dans ce tourbillon d'illusions, où elle se sent détruire.
Entre l'amour interdit et la peur qui la consume,
Elle se bat contre l'obscurité, dans cette impasse qui l'accable, qui l'enrhume.»Je me sens très faible en ce moment.
En réalité, cette phrase peut marcher dans plusieurs sens. Le premier, je n'ai pas aucune énergie, mon corps est douloureux, et je ne trouve pas d'intérêt à la merde de vie que je mène ces derniers temps. Le second, Billie a un gros problème à la cheville, et tout le monde essaye de la raisonner, en vain.
Quand elle était plus jeune, Billie pensait devenir danseuse plus tard. Mais un jour, elle a eu une grosse fracture. Son rêve s'est envolé rapidement, et personne n'a jamais réussit à lui remonter le moral par rapport à cela. C'est un sujet tabou, on n'en parle jamais.
Ces derniers temps, Billie allait mieux. Je veux dire, elle n'a plus de problème avec son corps. Il est moins fragile. Enfin, c'est ce que l'on pensait jusqu'à ce qu'elle se fasse de nouveau mal pour à un concert hier.
- Le verdict était clair, Billie ! s'exclame Maggie. Tu ne dois pas sauter dans tous les sens sur scène.
Le médecin a clairement dit à Billie de ne plus solliciter sa cheville. Elle a des tonnes de médicaments à prendre, d'exercices à faire, mais Billie s'en fiche.
- Au dernier nouvelle, je fais encore ce que je veux durant les concerts de ma tournée ! crie Billie.
Maggie abandonne, sachant que raisonner sa fille ne sert à rien. J'aimerai moi aussi essayer de lui faire changer d'avis, mais cela ne servira à rien, de toute façon.
Billie lance un regard mauvais à chaque personne dans la pièce, avant d'emporter des vêtements et de s'enfermer dans la salle de bain.
- Elle va se faire mal, soupirais-je en me laissant tomber sur le canapé.
- Je vais faire attention à elle, promis, dit Finneas. Il ne lui arrivera rien.
Le roucain peut être déterminée autant qu'il le souhaite, il sait très bien que quand Billie veut faire quelques chose, elle le fait peu importe les conséquences. Et cela s'amplifie, cette soif de désobéir, quand les conséquences la touche elle personnellement.
Ces derniers temps, elle semble se détester.
Mon téléphone sonne, me sortant de mes pensées. Je regarde qui m'appelle, et sans réelle surprise, le prénom de ma mère s'affiche sur l'écran.
- Tu ne réponds pas ? me demande Claudia car je fixe mon téléphone depuis plusieurs secondes.
- Non...
Depuis que l'on s'est vu en vraie pour la première fois, ma mère ne semble plus vouloir me lâcher. Je commence un peu à regretter ma décision.
J'ai toujours réussi à vivre en sachant que ma mère habite loin et que seulement un appel par mois me suffisait. Et elle aussi. Mais je pense que me voir en vrai lui a fait un sacré choc.
Avant de trop m'enfoncer dans mes pensées, je me relève et vais dehors. Ce soir, Billie a un concert à Milan. C'est une scène dehors, et il y aura une grande fosse en face d'elle. J'avais hâte de voir ce concert, mais maintenant que je sais que Billie va faire n'importe quoi avec sa cheville, j'ai peur.
- Allez, j'ai un concert à donner !
Billie passe juste à côté de moi, sans même m'adresser un seul regard. Je la fixe, me disant que les racines vertes qu'elle a fait à ses cheveux la rendent vraiment belle. C'est fou comment elle belle dans toutes les situations.
Une main vient se glisser dans la mienne, celle de Claudia. Sincèrement, je lui confie :
- J'ai vraiment peur pour elle.
- Moi aussi, bordel.
Billie rentre sur scène, s'arrête quelques secondes tandis que les gens l'acclament, et quand les premières notes de Bad Guy, elle se met à sauter dans tous les sens.
Je n'ai même pas le temps de dire «oh bordel» en voyant autant d'énergie chez Billie que cette dernière est déjà par terre. Sa cheville a lâché de son premier mouvement.
Mais Billie est décidément bien plus têtue que je ne le pensais. Elle continu sa musique sur un seul pied, et à la fin, court vers les coulisses.
- Billie, ça va ? me précipitais-je.
- La botte, passez-moi la botte, ordonne Billie sans même me répondre.
Rien qu'en voyant son visage, je peux déjà imaginer la douleur qu'elle ressent. Maggie vient vers elle, et plusieurs techniciens s'assurer de l'état de Billie.
- Lauren ?
Je suis étonnée d'entendre Billie m'appeler. Je tourne mon visage vers elle, fronçant les sourcils pour lui demander ce qu'elle souhaite sans avoir à parler.
- Câlin, s'il te plait.
Sans réfléchir, je fonce prendre Billie dans mes bras. Nous restons ainsi de longues secondes, et je n'ose même pas regarder le visage de Billie car la tristesse présente me fait bien trop mal au coeur.
- Je dois y retourner, annonce finalement Billie. Je t'aime fort, Lau'.
- Je t'aime aussi, Billie.
Billie repart rapidement sur scène, et je pensais qu'elle allait se calmer, mais ce n'est pas le cas. Malgré sa botte, qui tient sa cheville en place mais qui n'enlève pas le douleur, Billie continu de sauter dans tous les sens.
Et bordel, qu'est-ce que j'ai peur pour elle.
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Je suis enfin en vacances... Je ne sais pas si je pourrais poster un chapitre par jour, mais je ferais de mon mieux pour en poster le plus régulièrement possible.
Sachez aussi qu'ils seront aussi postés l'après-midi ou le soir, la plupart du temps. Le matin je dors...
L.M.
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~ All the pain he caused to you ~ BILLIE EILISH
FanfictionDans l'éclat des projecteurs, deux cœurs s'entrelacent, L'une comme une sœur, l'autre avec amour, La première en tournée, la seconde à ses côtés, Mais l'ombre d'un garçon vient tout chambouler. Son charme effervescent, tel un venin sournois, Ébranle...