LAUREN
J'ouvre la porte.
Je suis déjà anxieuse de la discussion qui allait se passer avec Finneas et Claudia. La peur de ce qu'il peut se passer par la suite me fait presque trembler.
Mais ce n'est pas Finneas derrière la porte.
- Tu es morte, connasse.
Je reçois le premier coup, une demi seconde juste après avoir planté mes yeux dans les siens. Q avance dans la pièce, et à cause du coup que je viens de recevoir, cela lui permet de fermer à clé ma chambre.
Directement, il revient à la charge. Il m'en faut peu pour tomber par terre. Mon corps n'encaisse plus aucun coup, déjà bien trop affaibli à cause de tout ce que Q me fait subir.
- J'ai rien fait.
C'est la seule chose que j'arrive à prononcer. La fréquence des coups que je reçois dans le ventre est bien trop élevée. Tellement j'ai eu des difficultés à parler, je crois que Q ne m'a même pas entendu.
Il n'arrête pas une seule seconde de me frapper. Je me demande même comment lui il fait pour ressortir sans douleur. Même si j'ai déjà remarqué que ses phalanges étaient légèrement rouges.
Finalement, il lance :
- Je t'avais dis de ne plus t'approcher de Billie ! Je t'ai même laisser le choix et plusieurs jours pour prendre une décision !
À chaque phrase, il frappe plus fort et avec plus de haine. Je n'ai même plus le temps de correctement respirer. Faites ce que cela s'arrête bordel.
- Et qu'est-ce que tu as fais toi, pauvre conne ?
Il s'arrête de me frapper. Je profite de ce moment de répis à durée indéterminée pour reprendre mon souffle. Puis, Q me porte violemment pour me remettre debout. Il me plaque contre le mur et place une de ses mains au niveau de ma gorge. Son visage est a quelques centimètres du mien, et je peux sentir la haine qu'il a pour moi.
Il ne rigole réellement pas.
- Qu'est-ce que tu as fais ? répete-t-il une fois de plus.
- J'ai- Je-
- Tu as dormi avec elle cette nuit !
Je ferme les yeux quand il se met de nouveau à crier, mais ce n'est pas moi qu'il frappe. Il tape violemment contre le mur derrière moi, faisant tomber un des cadres qui s'y trouvait. Les morceaux de verres s'éparpillent dans la pièce dans un fracas ahurissant.
- Tu es vraiment trop conne ! Sale gouine !
Il me lâche, et je ne pensais pas que grâce à lui je tenais debout. Car évidemment, je tombe de nouveau par terre. Je ne sais même pas si c'est a cause du tremblement dans tout mon corps ou simplement de ma faiblesse vis à vis de Q.
- Tu as pas compris de quoi j'étais capable !
Il reprend d'aussi tôt. Je ferme les yeux, tente de voir venir les coups, et prit pour que quelqu'un vienne à ma rescousse. J'aimerai crier, mais ma voix semble comme disparue. En recevant les coups, j'attends simplement que Q se lasse de me faire autant de mal.
Malheureusement, j'ai l'impression qu'il serait capable de me tuer.
Quand je commence à cracher du sang, je m'affole. Je commence à me débattre, alors que Q remarque enfin mon agitation. Il continue de m'insulter.
Quand il s'arrête, je pense même être morte. Mais finalement, je me relève une nouvelle fois à cause de Q.
Il place de nouveau son visage très prêt du miens, mais il semble plus calme. En osant regarder ses yeux, je vois qu'il fixe mes lèvres. Mon repas remonte quand je sens sa main arriver au niveau de mes fesses
- Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu fais ?
Quand il pose enfin son regard dans le mien, en pressant en même temps mes fesses, les larmes me montent au yeux. Mon repas de ce midi est en train de remonter, je pense que je vais vomir.
- Si tu veux, on passe la nuit ensemble... Et plus jamais je ne te frapperai.
Et même si au début de sa phrase il précise que c'est en fonction de ce que je veux faire, je sais que je n'ai pas le choix. C'est soit je le laisse faire, soit il va me tuer.
Moi vivante, aucun des deux ne se passera.
Il commence à passer une de ses mains sous mon t-shirt, alors que la deuxième continue de toucher mes fesses. En plus de me sentir mal à l'aise et avoir envie de vomir, c'est la première fois que quelqu'un me touche ainsi. Jamais je n'aurai pensé que cela se déroulerai ainsi.
- Non... Q...
Mais je suis pétrifiée. Je réfléchis à comment m'enfuir, à la façon dont je pourrais me débattre et me défendre, mais je suis incapable de quoi que ce soit.
- On prends du plaisir et je te laisse respirer quelque temps...
Sa deuxième main commence elle aussi à passer sous mon t-shirt. Il est presque entrain de dégrafer mon soutien-gorge. Je le fixe, désarmée, les larmes aux yeux, et la bouche ouverte.
- Ça te permettra de te rendre compte qu'une fille qui aime aussi les filles, ce n'est pas normal...
Sa main droite s'approche de la ceinture de mon jogging. C'est à ce moment là, quand ses doigts effleurent mon sous-vêtements, que je me réveille enfin.
Brusquement, je le repousse. Comme il ne s'y attendais pas vraiment, baissant légèrement ses gardes en jouant une tentative de séduction, il s'éloigne de quelques mètres.
Je commence à courir vers la porte, et mes cordes vocales semblent se reveiller car j'arrive à crier au secours. Cependant, tellement mes mains tremblent, dévérouiller la porte est compliqué.
- Tu es vraiment une petite connasse !
Q m'attrape les cheveux fortement, me ramenant vers le lit de ma chambre d'hôtel. Je pensais qu'il allait me frapper, mais ce con vient me coller à lui. Il passe ses bras autour de moi, et continu de me toucher.
Ses mains parcourent mes fesses, mes abdos extrêmement abîmés par ses propre coups, ma poitrine... J'ai envie de vomir, bordel.
Puis, après avoir assez profité, il me lance violemment au sol. Ma tête heurte un coin de meuble, et je finis au sol au milieu des débris de verres.
Je ne me rappele pas de la suite.
Je crois que je suis morte.
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Et voilà la fin de l'histoire.... Nan je rigole hein... Me tuez pas ce serait gentil ;)
Sinon les gars, je vais voir Billie à ses DEUX concerts à Paris en juin 2025, j'espère que vous avez pu avoir vos places vous aussi !!
L.M.
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~ All the pain he caused to you ~ BILLIE EILISH
FanficDans l'éclat des projecteurs, deux cœurs s'entrelacent, L'une comme une sœur, l'autre avec amour, La première en tournée, la seconde à ses côtés, Mais l'ombre d'un garçon vient tout chambouler. Son charme effervescent, tel un venin sournois, Ébranle...