Chapitre 8.9

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L'adrénaline retombe dans un vertige et je me relâche sur lui en haletant. Sa verge glisse d'entre mes fesses et je le sens retirer le préservatif. Un frisson me parcourt. Attentif, il tire la couette au-dessus de nous et nous enroule dedans, malgré le fait que nous soyons en travers du lit.

― Tu te sens comment ?

― La tête qui tourne, chaud, froid. C'est normal ?

― Oui, ricane-t-il en me câlinant. Tu as aimé ?

― Tu l'as bien vu, fais-je en me cachant dans son cou.

― Je demande si tu as aimé, ici.

Il pose une main sur mon cœur et me contemple avec un doux sourire. Je lui rends avec émotion.

― Te sentir en moi, c'est déjà mon plus grand bonheur.

Ma réponse le ravit.

― Et toi ? Je ne t'ai pas vu venir, fais-je, contrarié.

― Au moment que je suis venu, tu étais un peu pris, sans mauvais jeu de mot, répond-il dans un clin d'œil.

Ce n'est pas faux. La prochaine fois, je veux l'admirer en plein orgasme.

― Donc, toi aussi, tu as aimé ?

― J'adore le simple fait de toucher ton corps, alors, être ta première fois...

Il écarte une mèche de cheveux de mes sourcils.

― C'était tout ce que je pouvais espérer de meilleur, avec toi.

Je rayonne de joie. Il effleure ma bouche du bout des lèvres.

― Et pour être franc, prendre la virginité d'un mignon garçon comme toi était l'un de mes plus grands fantasmes.

Il a donc réalisé l'un de ses plus profonds désirs grâce à moi ? Cette nouvelle me comble de bonheur.

― Allez, à moi. Je veux tout savoir de tes fantasmes et tes vices.

― Q-quoi ? Je n'ai pas de vices !

La malice pétille sur son visage.

― Eh, tu me la feras pas à moi. Peut-être que tu veux le faire dans la douche, comme quand tu t'es branlé sur moi ?

― Ah ! Arrête !

Je me redresse, à cheval sur lui, et le frappe avec un oreiller. Il éclate de rire. Ses mains remontent le long de mes flancs et je me tortille pour échapper à ses chatouilles, les larmes aux yeux.

― Pitié, pas les chatouilles !

Il plante ses mains dans mes fesses et vient me lécher l'oreille.

― Je suis sûr que mon gentil garçon cache beaucoup de choses...

Je détourne un regard timide. En réalité, j'aimerais acquérir assez d'audace pour lui parler de mes désirs cachés... et les réaliser.

― En fait, il y en a un que je n'avais pas, avant ce soir...

― Vraiment ? Intéressant. Les voitures ?

Comment fait-il pour tout deviner ?

― Moui.

― Le faire sur un siège ? Faire des choses en roulant ? Te faire prendre...

Il remonte son nez le long de ma mâchoire jusqu'à ma bouche.

― ... sur le capot ?

Mon ventre s'éveille à cette idée. Et à la lueur qui s'allume dans ses yeux, il a déjà compris.

Double jeu (MxM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant