Chapitre 19.2

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Il me mordille le cou, derrière l'oreille, tout en continuant ses va-et-vient. Le plaisir crépite dans mon entrejambe.

― Finalement, qui sait si je ne vais pas te punir plus souvent, mmh ? Dès que tu me désobéiras ou que tu me contrarieras, tu en paieras le prix. Je rêve de te laisser avec un plug dans les fesses, derrière moi, pendant une réunion...

― Je ne pourrai jamais... ah ! faire mon travail correctement... !

― Les sanctions pleuvront, dans ce cas.

La température monte d'un cran lorsqu'il descend sucer mes tétons. Sa langue râpeuse et chaude les caresse avec lenteur, encore et encore, et il les suçote jusqu'à me faire me cambrer. Je suis au supplice. Je pousse un bruyant gémissement et secoue la tête. Je ne vais pas tenir, je ne vais pas tenir...

― Monsieur, pitié !

― Pitié ? Que veux-tu ? susurre-t-il, sadique.

― Mettez-la moi. Mettez-la moi et autorisez moi jouir, je vous en supplie...

― Que je te mette quoi ? dit-il en se redressant pour saisir son paquet.

Sa bite trace un barreau dans son caleçon. Je meurs d'envie qu'il l'enfonce en moi.

― Dis-le, Ryan. Supplie-moi.

― Je veux votre queue, Monsieur. Baisez-moi avec votre queue.

Il retire le jouet et laisse un vide en moi avant de relever le menton avec arrogance.

― Encore.

― Baisez-moi, s'il vous plaît ! Baisez-moi fort !

Lui-même à bout de nerfs, il baisse son caleçon, empoigne sa bite et la plonge en moi d'un seul mouvement. Un long râle de satisfaction m'échappe alors que je balance la tête en arrière. Il écarte mes jambes davantage et se replante en moi.

― Ton cul est si chaud... souffle-t-il. C'est trop bon.

Il me pénètre vigoureusement, les mains agrippées à mon bassin et le regard ardent. Mon front est en sueur, mon corps bouillonne de plaisir. Mes parois s'écartent autour de sa queue à chaque coup de rein. Je la sens me remplir, s'infiltrer au plus profond de moi jusqu'à me faire frémir. Il me retourne sur le ventre avant de reprendre au même rythme, les ongles enfoncés dans mes fesses.

― Putain, Ryan, je crois que je ne vais plus pouvoir me passer de ton cul.

Ses coups de hanches se raffermissent et il me pilonne maintenant à en faire frapper le lit contre le mur. Je commence à pousser des cris de plaisir. L'orgasme commence à grandir entre mes reins. Je suis sur le point de craquer...

― Je vais jouir ! Monsieur, je...

― Pas encore.

Il saisit mon sexe et presse son pouce sur mon urètre pour m'empêcher de relâcher mon sperme.

― Ah, non, pas ça !

― Tu n'as pas d'autre choix que de te soumettre, me souffle-t-il à l'oreille d'une voix suave.

Je me mords la lèvre jusqu'à l'écorcher. La sensation de sa main bougeant sur ma verge augmente la torture. Quel sadique !

Il plonge une main dans mes cheveux pour tirer ma tête en arrière. L'envie de jouir pulse dans mon sexe. Mes gémissements emplissent la chambre. Je suis livré à sa volonté, mon orgasme, soumis à ses ordres. Il libère mes cheveux et me baise à grands coups de reins. Les larmes perlent aux coins de mes yeux. L'envie de jouir me ronge, c'est une torture ! Sa respiration se saccade et je le sens se crisper.

― Ah ! Oui, je viens... Ryan, je viens !

Ces mots m'électrisent. Il retire son pouce et me branle pour me libérer en même temps que lui. La jouissance éclate à cet instant. Alors que son pubis s'écrase contre mes fesses pour relâcher son sperme au fond de mon ventre, je gicle sur le lit dans une explosion de plaisir. Les vibrations de bien-être m'inondent de la tête aux pieds et les spasmes secouent tout mon corps. Les endorphines me submergent et je sombre dans une ivresse parfaite.

Je retombe sur le ventre, le souffle court et les paupières closes, épuisé à tous niveaux.

― Mon Dieu, Ethan...

― Dès la première fois, j'ai le droit au « mon Dieu » ? Plutôt pas mal.

J'éclate de rire et il s'échoue près de moi.

― C'est ma réplique, ça.

― Le professeur a déteint sur l'élève.

Je rouvre les yeux sur lui, encore haletant. Il dénoue la cravate autour de mes poignets et s'allonge sur le dos pour me contempler, un bras derrière la nuque et le front brillant de sueur.

― Monsieur Silverwood, toutes vos premières fois resteront dans mes anales.

Il rit à son tour.

― Alala, t'en es fier de celle-là, hein ?

― C'est toi qui peux être fier. Tu es un amant fantastique, mon Sujin...

Il me sourit et je pars me lover contre lui.

― Par contre, si j'avais su que t'étais un tel sadique dans l'âme... Qu'est-ce que ça va être plus tard ! Devenir un grand patron a fait déferler les flammes de l'enfer.

― Se méfier des hommes trop gentils. Je l'ai déjà dit ou pas ?

― Je m'en méfierai grâce à toi, t'inquiète pas, plaisanté-je.

Il se redresse pour retirer ses vêtements et les jette sur le banc de lit en velours avant de rabattre la couette sur nous.

― Tu as tout fermé ?

― Oui. Tu veux que je fasse un dernier tour ? Je dois passer à la salle de bain, de toute façon.

Je m'attendais à ce qu'il refuse, mais, contre toute attente, il acquiesce.

― Un second verre de lait serait trop demandé ?

― Rien n'est trop pour Monsieur Silverwood.

Je dépose un petit baiser sur le grain de beauté de son nez et me lève en baillant. Je profiterai de ma toilette pour tout vérifier à nouveau. Et ramener le lait. J'ai vraiment l'impression que nous sommes un couple de chats. Moi, le vieux sauvage tout noir, griffant tout sur son passage, et Ethan, le chat câlin qui miaule sans arrêt pour demander de l'affection. Cette pensée me fait sourire.


Comment avez-vous vécu ce moment ? 👀 Je m'oriente de plus en plus vers les rapports réalistes pour m'éloigner des clichés hétéronormés, avec toujours plus d'immersion.🍑💦

Double jeu (MxM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant