Chapitre 8.8

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Il m'embrasse avec tendresse, ses doigts dans mon cou, et je glisse les mains dans sa nuque pour renforcer le baiser. Nos souffles tièdes se mêlent. Bien vite, la chaleur remonte dans mon bas-ventre et je gémis dans sa bouche.

Il me saisit par la taille et me presse contre son bassin. Je sens son sexe durcir à nouveau entre mes fesses.

― J'ai envie de toi, me susurre-t-il, très envie de toi...

Je me mords la lèvre. Je meurs d'envie qu'il pénètre, là, maintenant. Malgré l'appréhension classique d'une première fois, mes réticences se sont envolées, mes craintes avec.

― J'ai envie de toi aussi. Si tu savais combien de fois j'ai...

Je me coupe. Mes yeux s'arrondissent.

― Tu as quoi ? fait-il en souriant. Vas-y, dis-moi tout...

― Je... je peux pas dire ça.

― Dire quoi ? Que tu t'es branlé en pensant à moi, sous la douche ?

Je le fixe, ahuri.

― Comment tu...

Je me couvre la bouche. La lubricité se lit sur son visage. Ses doigts s'insèrent pour m'ouvrir au-dessus de son sexe jusqu'à me faire gémir.

― Tu mourrais d'envie que je te prenne, avoue.

― Arrête...

― Pourquoi ? Parce que ça te plaît pas que je te parle comme ça ? Ou parce que ça t'excite...

Mon rythme cardiaque s'accélère à ces mots. Il sait comment me faire perdre la tête. J'imagine déjà en moi les va-et-vient de sa verge dure. Il me mordille l'oreille. Mon sexe goutte contre ses abdominaux.

― Alors, ça ne te freine pas que je n'aie eu personne avant toi ?

― Me freiner ?

Il pousse un soupir brûlant dans mon cou et sème un chemin de baisers le long de ma gorge, jusqu'à ma mâchoire.

― Au contraire.

Il m'empoigne les fesses et me dévore des yeux.

― Savoir que ma bite va prendre ton pucelage, ça m'excite à mort.

Une nouvelle vague d'excitation m'envahit à ces mots.

― Vas-y, prends-moi. Je suis tout à toi.

La lèvre coincée entre les dents, il enfonce son gland peu à peu en moi en me tenant par les fesses. Je me crispe en le sentant écarter ma chair et mes ongles se plantent dans son dos. La sensation de tiraillement est étrange, j'ai peur qu'il me déchire... !

― D-doucement, s'il te plaît...

― Ne t'inquiète pas, j'y vais lentement. Détends tes muscles, je te tiens.

Je m'égare dans ses yeux, bercé par sa voix et rassuré par l'assurance de ses gestes. Il a raison, je dois me décontracter, j'ai toute confiance en lui. Je l'embrasse avec amour et le laisse se glisser en moi avec lenteur, jusqu'à sentir son épaisseur m'emplir.

Je gémis dans son souffle et balance la tête en arrière. Je n'aurais jamais cru qu'un endroit si étroit aurait pu absorber une telle chose. Mais il continue à avancer en moi. Pire, il appuie peu à peu sur mes hanches. Il va me...

― Aah !

Son bout atteint mon fond dans une sensation délicieuse. C'est comme si mon ventre épousait ses formes au milieu d'un brasier. Le plaisir me fait frissonner. L'avoir en moi, lui, cet homme que j'aime et désire depuis le premier jour... Le fantasme est devenu réel, et cette idée suffit à me faire perdre la raison.

Il soulève mon bassin et s'enfonce à nouveau. Je pousse un petit cri.

― Ça te fait du bien ? Dis-le-moi.

― O-oui, Ryan, c'est tellement bon... !

Il remue en moi et masse mes parois sensibles à chaque mouvement. J'aime le sentir plus profond de moi, ne plus faire qu'un avec lui. Cette union suffit à faire mon bonheur.

Il s'allonge en laissant glisser ses mains sur mes cuisses et pose les miennes sur ses abdominaux. Son corps si bien dessiné... il me rend fou. Il m'attire à lui par les poignets et m'embrasse avant d'entamer des pénétrations plus vigoureuses. Dans cette position, je sens toute sa longueur coulisser en moi et toute l'ampleur de ses coups de reins.

En plus de frotter ma prostate, il éveille à présent le plaisir dans mon ventre tout entier, autour de sa longueur. Le plaisir crépite entre mes jambes, grandit dans tout mon corps et serpente entre mes reins.

― Ah, oui, continue ! Fais-moi jouir comme tout à l'heure !

― Je vais t'offrir mieux que ça.

Il plante ses doigts dans mes fesses, les écarte et les appuie contre son sexe à chaque pénétration pour me pilonner avec fermeté, tout en me dévisageant pour lire les prémices de l'extase sur mon visage.

― Je vais te donner le meilleur orgasme de ta vie avec ma queue.

Ma voix grimpe dans les aigus, mes yeux se ferment. La chaleur monte, le plaisir augmente toujours plus, jusqu'à me faire basculer. En quelques mouvements, l'orgasme me foudroie. Ce n'est plus un océan de plaisir qui me happe, mais une tempête dévastatrice. Les vagues de bien-être me transcendent de la tête aux pieds, mes gémissements résonnent dans l'appartement et les spasmes agitent mon corps de soubresauts. Je plane à mille lieues. Le sexe avec cet homme est indescriptible tant il me ravage.

Il est ma drogue, mon ivresse merveilleuse.


Double jeu (MxM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant