Chapitre 42 - Damian

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Une semaine passe sans que je la revoie. Les images de la dernière fois qu'on a fait l'amour me hante. Cette fille est tout ce que j'aime.

Mais je ne veux pas l'effrayer, d'ailleurs j'espère que ce n'est pas déjà le cas dû à mon commentaire lorsqu'on a finit de faire l'amour... j'étais dans le moment et j'ai ressenti un besoin qu'elle soit à moi et uniquement à moi.

Mais vu qu'elle continue à m'écrire et m'envoyer des photos sur snap, j'en conclue que ça ne l'a pas fermée. 

En allant la chercher, je me fais la promesse de faire attention à ce que je dis, et ne pas faire part de mes émotions trop rapidement au risque de la faire fuir. Par message elle m'a dit qu'elle s'amusait bien avec moi. Peut-être que pour elle c'est simplement ça ; un jeu. Et bien que je ne sois plus dans une optique à simplement m'amuser et finir déçu car la relation ne conclut pas, je suis prêt à faire l'exception une dernière fois. Pour elle.

Je lui ai proposé de l'amener à la gare juste pour passer un dernier petit moment avec elle. Elle part pour deux semaines à l'université Western pour compléter ses examens car ceux-ci ne peuvent pas être fait à distance. Deux semaine ça parait pas très long, mais je sais qu'elle ne pourrait pas autant être sur son natel donc la communication risque d'être beaucoup moins soutenue...

Elle sort de chez elle avec une valise et un coussin appuie tête, elle est tendue. J'ouvre le coffre depuis les commandes de la tablette et sort pour prendre ses affaires et les ranger dans la voiture.

-T'es prête ?

Elle me répond non de la tête et se loti dans mes bras. Hier soir, elle m'a fait part d'être très stressée. Elle déteste débarquer où elle ne connait personne et elle a aussi peur d'échouer vu à quel point elle a laissé tomber ses études ces dernières semaines.

-ça va aller Téa, tu donneras tout ce que tu peux.

-ça va être deux semaines d'enfer. Je ne connais personne au campus et... tu vas me manquer, un peu.

-Un peu seulement ? je la taquine. Mais au fond, l'entendre dire que je vais lui manquer apaise un peu mon chagrin, je sais qu'elle pensera aussi à moi.

Elle propose de faire un selfie, notre premier. On n'utilise pas souvent nos téléphones quand on est ensemble.

-on irait bien ensemble n'empêche. Elle dit avec un petit sourire.

J'acquiesce d'un signe de tête. Mais n'en rajoute pas. Bien décidé à y aller doucement entre nous.

Après une dizaine minute de conduite, on arrive devant la gare. Mon cœur pèse lourd. Je me trouve ridicule d'avoir mal au cœur pour deux semaines sans elle alors que j'ai vécu toute ma vie seul sans femme. Ni mère. Mais cette fille a vraiment un truc spécial. Je regrette d'ailleurs de ne pas avoir répondu à ce qu'elle a dit concernant la photo. Oui on va bien ensemble, on pourrait l'être d'ailleurs ! tu veux être ma copine ?

Décidément le flirt ce n'est pas pour moi. Je ne sais pas comment montrer qu'on est intéressé sans en faire trop.

-On est en avance. J'ai peut-être sous-estimé ta conduite. Elle dit en rigolant. On a encore 15 minutes.

Je la vois bouger ses jambes, de stress ou d'impatience, 8 heures de train risque d'être bien long.

Je lui caresse la jambe.

-15 minutes ? je dis avec un petit sourire. C'est assez long pour que je t'aide à te relaxer.

Elle arrondi les yeux.

-Maintenant ? Damian si je rate mon train...

-Tu ne vas pas le louper. Va sur la banquette arrière.

Elle obéit et je la rejoins, les vitres arrière sont tintées permettant un peu d'intimité dans ce parking bondé.

Elle se dépêche d'enlever son bas et je l'aide à enlever sa culotte. Lorsque je l'ai dans mes mains, je la sens et la jette sur le siège conducteur en disant :

-ça, je garde en souvenir.

Elle rit.

-Tu vas vraiment me laisser sans sous-vêtements pendant 8 heures ?

J'acquiesce.

-Tu penseras à moi lorsque les coutures de ton leggings s'enfonceront dans ta vulve.

Je me dirige directement vers cette dernière, je la lèche, la mordille, la suce, comme si c'était mon dernier repas.

De la buée commence à se mettre sur les vitres dû à nos respirations. Elle me supplie de lui mettre mes doigts. Aussitôt dit aussitôt fait, je les enfonce dans cette fente chaude et mouillée. Je fais des mouvements rapides, elle se tort de plaisir. Je regarde l'heure, je veux avoir assez de temps pour m'insérer à l'intérieur d'elle.

-J'ai fait les tests aujourd'hui. Je lui lance en me collant à son oreille.

Elle lève les yeux vers moi et un sourire apparait sur son visage.

-Qu'est-ce que t'attends alors ?

Je me mords la lèvre et déboutonne mon pantalon plus vite que je ne l'ai jamais fait. J'aurai dû mettre un training, quel con.

J'approche ma bite de son visage juste pour qu'elle l'humidifie et que je sente sa petite bouche, puis je la prends sans capote.

J'ai déjà fait l'amour dans des voitures bien moins agréables que celle-ci, là il y a de la place même s'il faut baisser la tête.

Je vois des gens passer à chaque fois que je regarde le par brise, mais je m'en fiche, à ce moment le seul truc que je pense c'est à éjaculer dans le corps de ma... de Téa.

-Putain Téa... elle est parfaite ta chatte.

Je lance et je jouis. Je me retire d'elle, et elle me regarde avec des yeux de sirène. Si je n'avais pas autant de respect pour elle je lui ferais louper son train exprès pour la garder pour moi. Elle descend sa main et enfonce ses propres doigts dans sa chatte, elle fait quelques mouvements devant mes yeux et elle gémit. L'intérieur de son sexe est un mélange de nos deux liquides, elle en ressort ses doigts tout visqueux et les apporte à sa bouche. Fuck. Elle est parfaite.

Je regarde de nouveau l'heure, le temps a filé plus vite que ce que je pensais.

-Putain Téa, il part dans 3 minutes.

Elle panique et met son leggings en un rien de temps. Je me dépêche de remettre mon bas et je cours dehors prendre sa valise.

On court jusqu'à la voie deux. Le train est déjà là, je lui donne toute ses affaires, prend sa tête entre mes mains et lui dis :

-ne m'oublie pas.

Ces mots sortent tout seuls. Mais c'est peut-être pas plus mal. Je l'embrasse lui montrant que moi je vais l'attendre patiemment.

Je la regarde à travers la fenêtre une fois qu'elle est assise et elle me salue de sa main.

De l'autre côté de la honteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant