La bouche ouverte, il fronce les sourcils. Le voir sur les bords de l'orgasme m'excite et fait du bien à mon égo par la même occasion.
Je touche un peu mon clitoris pour essayer de jouir en même temps que lui, mais il finit avant moi.
Il jouit dans mon oreille, je ressens des frissons dans tous mon corps, je fais encore trois va et vient de haut en bas avec mon bassin et je fini aussi. Je repose mon poids sur lui, sa bite encore en moi. Je sens mon vagin se contracter sur son pénis, je préfère attendre quelques secondes avant de me retirer sinon la sensation est bizarre. On partage un long câlin.
-C'était trop bien.
Il me chuchote en m'embrassant la joue. Je m'enlève de lui en lâchant un dernier gémissement, et m'affale dans le lit à plat ventre.
Il me caresse les fesses, me fait un bisou sur le dos et s'installe à côté de moi.
-Ca va ? il me demande.
-J'ai vraiment besoin de repos maintenant. J'ai fait vachement fort hier...
-Okay ma belle, on peut dormir. J'en aurai aussi besoin pour être honnête.
On va aux toilettes chacun son tour, et encore nu on se remet au lit, l'un dans les bras de l'autre.
-T'as aimé ? il me demande.
-Oui vraiment. Je dis en caressant son nombril en rond.
Je vois qu'il cherche ses mots et finit par dire :
-Téa tu sais que tu n'es pas censé accepter la pénétration si tu n'es pas dilatée, tu risques d'avoir mal et avoir plus de mal à avoir un orgasme.
Je sens un nœud dans ma gorge. Il doit certainement mieux connaitre l'anatomie féminine que moi... ça me gêne je ne vais pas le cacher. J'ai rarement eu des préliminaires aussi longs alors je n'avais pas envie de lui faire encore plus attendre. Mais c'est vrai qu'il y a une net différence quand j'attends que mon vagin appelle la pénétration plutôt que devoir m'habituer à celle-ci. Perdu dans mes pensées, j'en ai oublié de lui répondre.
-Pardon, peut être que t'as pas envie que je t'apprenne des choses, ça parait déplacé. Désolé.
-ça me gêne un peu mais j'apprécie.
J'essaie de toute mes forces de ne pas me comparer à ses anciennes partenaires sexuelles, je vois d'ailleurs ça en cours, la comparaison.
J'essaie de balayer mes pensées. Je me dis que s'il est là c'est qu'il m'apprécie, car comparé à d'autres hommes, il n'est pas en manque de cul. Ou bien alors c'est le plus gros charo de la planète.
J'aimerai bien être dans sa tête et savoir ce qu'il pense vraiment de moi.
-J'ai adorer coucher avec toi.
Il dit, comme s'il entendait mes pensées. Il caresse mon crâne et s'endort peu après. Je le suis de près.
On dort plus de 3 heures. Lorsque je me réveille, je regarde l'heure sur mon natel et regarde de l'autre côté du lit. Damian dort encore, il est si beau.
Je descends mon regard le long de son corps nu et me remémore la sensation de sa langue et de son engin qui me pénètre. Une simple pensée, un simple souvenir et me voilà à mouiller. Je n'aurai jamais pensé pouvoir un jour mouiller naturellement. Beaucoup de mes relations sexuelles ne partaient de mon désir mais de celui de mon partenaire et je devais alors me focaliser à essayer d'être excitée.
Je colle mes fesses contre lui, espérant que cela le réveille. Je rêverai qu'il me prenne la maintenant tout de suite. Même s'il a raison et que je dois prendre le temps d'être prête avant la pénétration, la tout de suite, je n'en ressens pas le besoin. Je sens mon intérieur bouillonné. Je pose une main sur ma propre poitrine, imaginant que c'est la sienne et je bouge légèrement mes fesses contre lui. Je sens qu'il se réveille gentiment, j'arrête de bouger, j'attends de voir sa réaction.
VOUS LISEZ
De l'autre côté de la honte
RomantizmMeilleur classement : Numéro 1 dans la catégorie #érotisme le 4 et 5 octobre 2024 ! EN REECRITURE ! Il est donc possible que la plume change un peu d'un chapitre a l'autre, car j'aimerai instauré un langage un peu plus soutenu à mon texte de base...