Chapitre 50 - Damian

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Dans quelques instants je vais accueillir Luciana, cette fameuse cliente qui veut une prestation remplie de compliments et de paroles sales. Ce genre de cliente me demande plus d'énergie et de préparation mentale, car ce n'est pas quelque chose que j'aime ou que j'ai l'habitude de faire au travail. En plus, je déteste mentir. Ça ne veut pas dire que je ne le fais jamais, car parfois c'est nécessaire mais j'avoue ne pas être à l'aise de dire des compliments dont je ne pense pas un mot.

Je ne dis pas qu'elle est moche. Ce n'est pas le cas, mais ce n'est tout de même pas mon genre. Mon genre c'est Téa.

Peut-être que c'est mieux au final, que la plupart de mes clientes ne m'attire pas, cela compliquerait peut-être mon professionnalisme. On a bien vu ce que ça à donner lorsque j'ai pour la première fois accueillie une femme qui convenait à 100% à mes critères de beauté... il ne m'a pas fallu longtemps avant de casser cette barrière invisible entre Téa et moi.

Éthiquement, je m'en veux d'avoir céder aussi rapidement avec celle-ci mais d'un autre c'est la meilleure chose que j'ai faite, je n'aurai pas fait sa connaissance à l'heure actuelle si je m'étais retenu.

Lorsque j'entends toquer, je prends une profonde inspiration et ouvre ensuite la porte accueillant ladite cliente.

-Mademoiselle... prenez place.

Je dis tout sourire, en lui présentant le lit. Je lui demande ensuite si elle veut quelque chose de particulier et sa réponse me fait regretter d'avoir demandé.

-Du sexe anal aujourd'hui.

Évidemment j'accepte, sachant que je n'ai pas le choix si je ne veux pas de problème. Mais lorsqu'elle se déshabille et s'installe sur le lit, je ne peux m'empêcher de tourner les yeux et regarder le plafond. Je n'ai rien contre la sodomie mais pour moi c'est une pratique vachement intime et qui demande plus de douceur ; encore une chose que je préfèrerais faire avec ma partenaire...

Je me déshabille aussi et on commence par des préliminaires rapides, vu qu'elle est déjà bien excitée.

-Ton corps m'a manqué. Je dis en imaginant une autre personne devant moi.

Elle lâche un gémissement à mes mots et rapidement elle se met à quatre pattes, me donnant accès à son derrière. Je lui demande si elle a l'habitude de se faire sodomiser, elle me répond oui en tortillant son bassin.

Je prends mon lubrifiant une fois que j'ai installé la capote et lubrifiant mes doigts, je stimule son anus gentiment.

-Mmmh, t'aime ça hein ?

Je me mets à genou sur le lit et me prépare à la pénétrer.

-T'es prête princesse ?

-Ouii, vient...

Elle me supplie.

J'insère alors mon sexe doucement, pour qu'elle s'habitue à la taille et moi à l'étroitesse de son organe. Après quelques va et vient, je peux désormais enfoncer tout mon pénis et je stimule son clitoris pour lui accorder plus de plaisir.

Je lui fais un peu moins de compliments que la dernière fois, je suis plus concentré à lui donner l'acte qu'elle m'a demandé.

Elle bouge parfois elle-même, me permettant de rester sans bouger pendant quelques secondes. Je dois me concentrer et respirer pour repousser mon orgasme. Bien que j'utilise mes pilules pour ralentir et changer certains aspects de la sexualité masculine, cela n'empêche plus assez mon éjaculation.

Ayant augmenté mon pourcentage, je devrais peut-être aussi augmenter le dosage de mon médicament.

Heureusement elle jouit juste avant que je me lâche, m'évitant ainsi un moment de gêne. Mes clientes sont là pour qu'elles prennent du plaisir, cela serait mal accueilli de devoir faire une pause à cause de moi.

-C'était incroyable, tu as vraiment une taille parfaite. Elle me lance en reprenant son souffle.

On est les deux allongé un instant sur le lit, vingt centimètres nous séparant.

Je la remercie pour son compliment et me lève pour me nettoyer et me rhabiller. Voyant mon mouvement, elle fait de même et quitte la pièce.

-A bientôt, mon playboy...

Je roule mes yeux lorsqu'elle a le dos tourné.

Heureusement que ce n'est pas plus souvent que je dois pratiquer des choses dont je n'avais pas signé sur mon contrat, je perdrais certainement goût à mon métier sinon.

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour garder son travail... 

De l'autre côté de la honteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant