CHAPITRE 98🌶️🔥

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Sa bouche se perd contre la peau de mon cou, puis près de mon oreille qu'il mordille lascivement. Il me bascule comme si je n'étais pas plus lourde qu'un sac de petits poids sur ses genoux.

Ses bras m'encerclent vigoureusement et sa bouche se perd sur le décolleté de mon pyjama. Ce qui me tue c'est sa façon de me regarder. Il ne me quitte pas du regard, guettant la moindre de mes réactions. Je frissonne évidemment et la pointe de mes seins se met au garde-à-vous.

— Derek arrête ça. Je n'ai pas les idées claires, j'ai bu.

— Moi aussi, répond-il en me volant un baiser.

— Justement...

Un sourire espiègle passe sur son visage avant qu'il ne baisse la bretelle de mon haut.

— Ce n'est pas parce que j'ai bu que je ne me souviendrai pas de ce qu'on aura fait ce soir.

Je déglutis en frissonnant de nouveau sous ses attentions. Mon cerveau est définitivement dans le coaltar et je ne sais plus très bien à quoi l'attribuer.

— Et comptes sur moi pour te le rappeler si jamais tu oublies.

Ses lèvres se referment sur mon mamelon et instinctivement j'attrape sa tête entre mes mains. Merde... merde putain. Où est passé la Chloé en colère ? pensé-je. Ses mains vagabondent sur mes cuisses nues et sous mon débardeur.

Je n'aurais pas dû régler le thermostat aussi fort, il fait une de ces chaleurs ! Je manque de m'étouffer lorsqu'une de ses mains polissonnent se faufile sous mon short pour se frayer un chemin jusqu'à mon intimité.

Je suis complètement à sa merci, assise sur son bassin à califourchon. Et je ne sais plus respirer...

— Je crois qu'on a fini de jouer tous les deux mon bébé, souffle-t-il à mon oreille.

Je le sens suçoter la peau délicate de mon cou. Dieu n'a pas de pitié ? Je ne comprends même pas où Derek veut en venir. Vous voyez l'image du cerveau qui surchauffe et se met à fumer en panne sèche. Cette image, c'est moi en cet instant.

— Je ne te veux rien qu'à moi, souffle-t-il en insufflant de délicieux va-et-vient.

Oh bordel ! J'ai envie de lui... dieu n'a définitivement pas pitié des mortels. Quoi que dieu n'a peut-être rien avoir avec ça. Ça ne peut être que le fils du diable pour savoir comment faire tourner les têtes de cette façon.

Il n'a rien d'empressé lorsqu'il me torture de la sorte. Derek sait parfaitement ce qu'il fait à chaque mouvement. Ils sont lents, lascifs et engourdissent les sens juste ce qu'il faut pour donner l'impression de planer. Je me sens comme une junkie qui vient d'avoir sa dose.

— Derek...

Je ne sais pas pourquoi je l'appelle pensez-vous. Ma bouche de m'obéit plus, je n'ai absolument rien de cohérent à lui dire. Je le sens sourire contre ma peau. Il sait, nous savons tous les deux qu'il me fait perdre la tête. Il s'arrête finalement, me laissant juste le temps de me demander ce qu'il se passe.

Derek a déjà enlevé mon haut pour le laisser tomber sur le lit, il fait passer son débardeur par-dessus sa tête avant de m'allonger. Ses lèvres s'emparent des miennes avec avidité et passion pour ne plus les lâcher. J'aime cette note de whisky qui habille ses lèvres.

Je l'arrête soudainement et nous nous regardons dans les yeux sans un mot alors que je l'ai repoussé. Ça ne dure que quelques minutes tout au plus. Puis je baisse le regard sur son torse dessiné et enfin plus bas. Là où le tissu de son jogging semble particulièrement tendu.

Je me mords les lèvres et le sort de sa barrière de tissus. Je lui ôte son bas et son boxer. Cette fois c'est différent. Ce n'est pas la colère qui nous pousse à aller aussi loin, mais autre chose. Derek me débarrasse des derniers vêtements que je porte également et nous nous jetons l'un sur l'autre.

Nous nous embrassons à en perdre haleine, comme si cela faisait des mois que nous ne nous étions pas retrouvés. Il me serre contre lui avec force en m'embrassant toujours plus fort. Je pourrais me briser entre ses bras que je n'en aurais rien à faire lorsqu'il me fait sienne.

— Bébé, l'entends-je me murmurer fiévreusement. Tu me rends complètement dingue. Dis-moi que je te fais la même chose. Dis-moi qu'il n'y a que moi que tu veuilles Chloé.

Je gémis.

— Oui, soufflé-je.

Parce que c'est tout ce dont je suis capable de prononcer. Je suis trop perdue dans les méandres du plaisir pour savoir comment parler. Je ne suis plus que soupirs et gémissements mêlés entre les bras de Derek.

Je me noie dans ses baisers, ses caresses et l'ivresse dans laquelle il me plonge. Au bout d'un moment qui me semble venir après une éternité, je m'affaisse entre ses bras alanguie par l'ataraxie dans laquelle il m'a précipitée. Derek m'embrasse sur le front, le souffle aussi erratique que le mien.

Je manque de m'endormir la tête posée sur son épaule, mais je sens ses lèvres parsemer mon visage de baisers. Je grimace sous ses assauts et tente de me dérober.

— T'endors pas maintenant.

— Tu es vraiment casse pieds, lui dis-je en détournant le regard de côté.

— Va falloir t'y faire.

Je le repousse sans ménagement contre les couvertures, attrape son tee-shirt et l'enfile. Je ne retrouve plus aucune de mes affaires dans tout ce bazar. Excepté mon short finalement, que j'enfile rapidement.

Le cousin de mon meilleur ami s'appuie contre les oreillers, un bras derrière la tête pour le soutenir. Il m'observe d'un air moqueur à souhait. Ce dernier n'en a rien à faire de sa nudité, il n'y a qu'un draps qui recouvre ses parties.

A Lightning ChristmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant