Chapitre 17 : Le Prix du Pouvoir

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Le regard bleu de Sélina s'emplit de larme. Les mots de Rachel l'avait abattu. Jonathan était en danger.
— C'est la sorcière noire ! s'écria Pauline. C'est Jonathan qui avait les livres, elle l'attaqué pour les lui reprendre. Il faut que tu me libères, je suis en danger ici, supplia Pauline.
— Plus tard, répondit-elle. Derek appel Élisabeth, on va avoir besoin de potion de guérison. Rachel on va chez lui, on peut peut-être encore le sauver, ordonna Sélina en retrouvant son sang froid.

Les flammes rougeoyantes dévoraient le maison de pierres. Derek rejoignit les jeunes femmes, le brasier incandescent se reflétaient dans leurs yeux. Sélina ferma les yeux. Elle prit une profonde inspiration, tendit ses bras vers l'incendie. Les flammes étaient comme aspiré par le corps de la sorcière. Le feu ardent perdait en intensité.
— Ça marche, s'écria Rachel.

Mais alors que le feu était sur le point de s'éteindre, une partie de la maison explosa. Le toit de l'étage s'effondra sur lui lui-même, les flammes reprirent encore plus vive.
— Non ! hurla Sélina.

Ses jambes ne la tenaient plus, elle s'écroula sur le sol.
— Je dois y aller, s'écria-t-elle essoufflée en se relevant. Il reste peut-être une chance...

Elle s'élança vers la bâtisse enflammé, dégageant une grande chaleur.
— Sélina, c'est trop dangereux ! supplia Derek en attrapant son poignet, tournant vers elle ses grands yeux verts.
— Les flammes ne peuvent me blesser, souffla-t-elle en plongeant son regard dans le sien. Je dois essayer...

Elle se libera de sa main et s'élança vers le brasier ardent. La fumée noire l'empêchait de respirer. Les flammes incandescentes léchait sa peau, brûlèrent ses vêtements.
— Jonathan ! hurlait-elle au milieu des planches de bois tombant du plafond.

Elle parcourut le rez-de-chaussée, il n'y avait personne. Elle monta les escaliers rongés par les flammes. Courut jusqu'à la chambre de Jonathan. Tout y était noir, tout était calciné. Le feu était partit de cette pièce. Il n'y avait aucune trace de Jonathan ni des livres.

Une nouvelle explosion fit trembler la maison de pierre. La structure de l'habitation devenait instable et menaçait de s'effondrer à tout moment. Elle s'élança vers les escaliers lorsque les marches s'effondrèrent sous ses yeux. Elle devait trouver une autre issue, si les flammes ne la blessaient pas, les fumées qui emplissait ses poumons pouvait lui être fatale. Sélina prit de l'élan et traversa la fenêtre.

Elle s'élançait dans les airs, derrière elle, la maison s'effondra dans une explosion de flamme. La sorcière atterrie sur le sol goudronné de la route. Sa peau était noire de suie, ses vêtements n'étaient plus que des lambeaux de tissus carbonisés.

— Jonathan ? s'écria Rachel, les larmes montant à ses yeux.
— Il n'était pas là... il... Lilith l'a enlevé, réussi à dire Sélina essoufflé.
— Rentrons, on le cherchera dès le lever du jour.

Sélina n'eu même pas la force de protester.

***

Les premiers rayons du soleil percèrent la nuit sombre. Les occupants de la demeure familiale était déjà réveillé et rassemblés dans le salon. Aucuns d'eux n'avaient pu trouvé le sommeil. Même Derek qui ne portait pas Jonathan dans cœur était affecté par sa disparition.

— Comment allons-nous retrouver Jonathan ? demanda Rachel.
— Je connais une incantation de localisation. Je ne suis pas très doué en sort, mais je m'en suis déjà servi, elle devrait marcher, répondit Sélina tout bas.

La sorcière approcha une cigarette de la flamme de son briquet. Son regard se perdait dans le vide alors que la cigarette se consumait. Sélina avala un café serré et récita la formule de langue ancienne. Sous ses paupières, l'imposante silhouette du grand chêne apparue.

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