Chapitre 22 : Sombre Affrontement

128 13 0
                                    

La nuit régnait dans le ciel de l'un des village voisin. Il était tard lorsque Jeanne finit enfin sa journée de travail dans le petit hôpital du coin. Elle courra sous la pluie pour rejoindre sa voiture, les talons de ses chaussures claquant sur le sol. Le tonnerre grondant bruyamment dans le ciel la fit sursauter sur le parking goudronné. Elle entra dans sa voiture en vitesse, trempée par les trombes d'eau s'abattant sur le village. Alors qu'elle déposait son sac à main sur le siège passager, elle ne pu s'empêcher de trembler de peur à l'idée de devoir traverser la forêt après les récentes attaques d'animaux sauvages.

Elle démarra et quitta le parking le plus vite possible. Elle empruntait la petite route sinueuse, serpentant au milieu des bois à vive allure lorsque le grondement sourd des éclairs déchirèrent l'obscurité de la nuit. La radio diffusant de la musique commença à grésiller. Jeanne détourna le regard de la route quelques instants pour taper sur le vieil autoradio de sa voiture. Lorsqu'elle releva la tête, une énorme forme noire, un loup faisant la taille d'un ours, surgit de la forêt et s'écrasa au milieu de la route à quelques mètres devant son véhicule.

Jeanne pressa la pédale de frein aussi fort qu'elle le pouvait. Le moteur vrombit bruyamment, les pneus crissèrent sur le goudron. Sous la lumière des phares de la voiture, la femme ne discernait qu'un amas de poils grisâtre ruissellent de gouttes d'eaux. Cela ne ressemblait à aucun animal qu'elle avait déjà vu. Soudain, un jeune homme s'extirpa de l'épaisse forêt. La bête se redressa sur ses pattes et se jeta sur lui. Élias sortit une arme à feu et vida son chargeur sur le loup-garou. Les balles en argent fusèrent dans l'air et transpercèrent le corps de la bête. Le loup s'écroula sans vie sur le sol, lorsque soudain le monstre reprit une forme humaine. Jeanne sortie de sa voiture tremblante et s'avança de quelque pas vers le vampire.

— Qu'est-ce qui c'est passé ? C'est, c'était un monstre, puis maintenant il est humain ! hurla-t-elle hystérique. Tu perds la boule ma pauvre amie, les monstres n'existent pas, se répéta-t-elle plus bas, les mains serrées contre son crâne et tournant sur elle-même.

Élias se tourna vers l'inconnu. Il envoya son poing frapper la femme en plein visage et l'a laissa là, inconsciente sur le bord de la route, tandis qu'il s'engouffrait dans la forêt, emportant le corps du nomade sur son dos.

***

Étendue sur son lit, le regard fixé sur les formes que formant les planches du parquet au plafond, Alyce malaxait d'énervement une petite balle. Elle enrageait à l'intérieur d'elle-même de ne pas pouvoir mettre sa vengeance contre Théodore en exécution. Elle avait tout prévu, tout imaginé depuis qu'Ady lui avait donné l'idée. La jeune sorcière tentait de s'apaiser en se disant que ce n'était que remit au lendemain, comme Théodore le lui avait proposé.

La jeune femme s'empara de l'un de ses livres et lança un sort à la lampe de chevet qui s'éleva dans les airs. Alors qu'elle assistait à cette scène le regard absent, Alyce eu une révélation, ou plutôt une idée pour être sûr de ne jamais oublier une incantation. Elle posa les trois livres de sorcellerie les plus riche en sort et les rétrécit pour qu'ils tiennent dans sa paume. Elle lia son esprit aux ouvrages et les rangea dans une petite sacoche.

Elle se leva, déposa au sol un vieux pull qu'elle ne mettait plus et le fixa.
— Brûle, scanda-t-elle.

L'un des livres s'éleva dans les airs, enveloppés d'un halo de lumière bleutée. L'ouvrage s'ouvrit et projeta les mots de l'incantation à prononcé devant ses yeux. Elle les récita la voix pleine d'excitation et regarda les flammes rougeoyantes dévoré le vêtement. Un large sourire se dessinant sur ses lèvres Alyce pensa que finalement ce n'était pas une si mauvaise chose que Théodore ai eu un empêchement.

***

Au cœur de l'épaisse de forêt entourant le village, la pluie diluvienne s'abattait sur les corps Marianne et Roseanne. Elles se battaient comme des lionnes contres les loups-garous enragés. La première était armé de deux longs couteaux aux lames en argent, tout deux attachés à ses poignets par de petites chaînes métallique. La seconde, elle, était munie d'une lourde hache de bûcheron du même métal précieux comme Alyce l'avait involontaire recommandé.

SorcellerieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant