Lisez la note en fin de chapitre c'est important ! :)
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Eleanor entre dans la chambre et vient se poster face à moi, alors que je suis toujours sous le choc.
- Harry, ça va ? Qu'est-ce qui s'est passé ? demande-t-elle.
Sa voix me parvient comme dans un écho, et je ne peux pas rassembler assez de facultés mentales pour lui répondre. Alors je l'ignore et sort de chez elle. Je me dirige vers chez moi, mais alors que je marche seul en pleine nuit, je me rends compte que je ne veux pas rentrer chez moi. Tout chez moi me rappelle Carter maintenant, après les journées entières qu'on a passées là-bas. Alors sans trop m'en rendre compte, mes pas me dirigent vers le seul endroit qui me rassure un minimum, même si je n'ose toujours pas me l'avouer : le parc. J'adorai y aller avec mon père quand j'étais enfant, quand il était encore là. Je pouvais y passer des heures. Parce que derrière le terrain pour enfants, là où personne n'allait, je m'étais trouvé un petit coin rien qu'à moi où je pouvais réfléchir en paix. Cela doit faire à peu près un an que je n'ai pas été, j'ignore pourquoi. Mais le moment me semble le mieux choisi pour y remettre les pieds. J'ai besoin d'être seul, juste moi, mes pensées et la lune.
J'arrive à proximité du terrain de jeu et je coupe par la pelouse pour arriver près d'un grand chêne. Je m'assois sur l'herbe, le dos appuyé contre le bois. Et là, au pied de ce grand arbre où j'ai passé mon enfance, seul dans la fraîcheur de la nuit, tout me revient en pleine figure. Je n'avais pas vraiment réalisé entre le choc, l'adrénaline, puis ensuite la nostalgie de cet endroit, mais maintenant je me sens vraiment au plus bas.
Qu'est-ce que j'ai fait ? Je l'ai perdue... Non, c'est impossible. Ça ne peut pas l'être. J'aime Carter, je l'aime merde. Je ne peux pas me permettre de la perdre. Il faut que je la récupère, il faut que je m'excuse, que je la prenne dans mes bras et que je ne la lâche plus jamais. Mais si cette petite pause nous était bénéfique à tous les deux ? Tout a été beaucoup trop vite, elle me fuyait et du jour au lendemain on ne peut plus se passer l'un de l'autre. Ce n'est pas normal, et ça ne pouvait qu'aboutir à ce genre de situation. On n'a pas vraiment pris le temps de se rendre compte de nos sentiments, de réfléchir chacun dans notre coin, sans l'autre pour venir nous embrouiller l'esprit. Oui, Carter m'embrouille. Elle et son sourire ravageur, elle et son regard perçant, elle et ses mains fines et douces, tout ça me tue à petits feux. J'ai besoin d'elle, je ne peux plus passer ne serait-ce qu'une heure sans la voir. Est-ce mal ? Sans doute. Est-ce que je veux redevenir comme avant ? Pas le moins du monde. J'ai l'impression d'être comme un oiseau : dépendant de liberté, toujours en quête de nouveaux frissons. Carter est ma liberté. Je me sens bien avec elle, presque invincible. C'est nous contre le reste du monde, dans notre petite bulle que personne ne peut exploser. Mais notre bulle vient tout juste de s'exploser. Il faut croire qu'on n'était pas si invincibles que ce que je croyais. Elle ne veut plus jamais me revoir. Jamais. Ce mot fait tellement mal, je ne m'en étais pas rendu compte avant qu'elle ne le prononce avec une voix aussi froide. J'ai été vraiment idiot. J'ai voulu faire comme si ce livre était important, comme si ça m'importait vraiment de devoir faire le point sur ce fichu destin. Maintenant je réalise que rien ne m'importe plus que sa présence à mes côtés. Rien de tout le reste n'est utile. Au fond ça m'est égal de savoir qu'elle était destinée à rencontrer un certain Harry, puisqu'elle-même ne savait pas que ce serait moi. Ce n'est pas elle qui est responsable de cette "manipulation", au contraire elle l'a subie tout comme moi. Mais c'est seulement maintenant que je m'en rends compte. Maintenant qu'elle n'est plus là. Je pense que ça m'aurait fait moins mal si ça avait été une vraie trahison. Parce qu'aujourd'hui si elle n'est plus dans ma vie, c'est parce que j'ai été stupide, et c'est encore pire je pense de savoir que j'ai tout gâché pour rien. J'ai besoin de la récupérer, je m'en fiche de savoir que tout a été trop vite, je m'en fiche de savoir qu'on devrait s'éloigner pour mieux réfléchir, je m'en fiche. Je veux juste sentir ses cheveux frôler mon visage au milieu de la nuit, entendre sa voix douce du matin et la serrer contre moi pour pas qu'elle n'ai froid. Je veux juste qu'elle sache que je la veux. Je veux qu'elle me veuille. Je veux qu'elle me désire autant que je la désire. Je veux qu'elle m'aime autant que je l'aime. Mais je pense que c'est trop demandé parce que Carter ne m'aimera jamais, c'est une certitude. Elle mérite tellement mieux... Tout ce que j'espère, c'est qu'elle revienne.
Parce que le mot "jamais" est beaucoup trop douloureux.
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Je ne l'ai pas relu donc dites-moi si ça ne fait pas un peu trop de réflexion :/
J'avoue que tout un chapitre basé sur les réflexions de Harry, c'était peut-être un peu trop maintenant que j'y pense...Mais bon moi je pense que c'est mon chapitre préféré :)
Au fait, est-ce que ça vous dirait que je pique l'idée de _AlwaysStayStrong_ ? (D'ailleurs si vous ne lisez pas Umbrella, courez parce que c'est la vie cette fic)
Bref son idée c'est que vous puissiez poser des questions aux personnages en commentaires avec #Harry , #Carter , #Ashley ... avec vos questions et moi j'y répondrai comme si j'étais le personnage.
Bon je sais pas si j'ai bien expliqué mdr sinon allez voir sa fiction elle fait ça tous les 15 chapitres, vous verrez ce que ça donne.J'aimerai bien le faire pour que vous puissiez avoir plus d'infos sur ce que pensent les personnages, notamment Carter qui ne parle pas de ses sentiments :)
Et puis j'ai envie de marquer le coup parce qu'on est quand même à 50 chapitres omd !Enfin je sais pas c'est comme vous voulez, dites-moi en commentaires si je le fais ou pas !
Lots of love.
- I
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Obsession || H.S
FanfictionCarter Marshall est une fille de nature désinvolte et rebelle. Plutôt froide et solitaire, personne jusqu'ici n'a réussi à l'approcher d'assez près pour la comprendre. Malheureusement pour elle, Harry n'est pas du genre à renoncer facilement, et ce...