VF | Manga/Anime x Reader {Recueil de O.S}

Mikaela Hyakuya (Owari no Seraph) x Reader | Sauve-moi

• Commande pour @_Hakaii- , j'ai essayé d'intégrer du gore mais c'est vraiment pas mon fort! J'espère que tu aimeras, n'hésite pas à me dire ce que tu penses de ce OS.

Merci pour ta commande !

• Requêtes acceptées même lorsque je ne connais pas le manga, avec des explications de la part du demandeur.

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Le temps que j'accède à la sortie des ruines de l'hôpital de la ville, le garçon avait déjà atteint ma position. Je ne pouvais définitivement pas m'en sortir, il était bien trop fort et moi, sans défense. Je vais mourir, pensais-je.

Alors que je fermai les yeux, refusant de découvrir le visage du vampire qui allait me ôter la vie, je sentis une emprise se former autour de ta taille. Soudain, mes pieds ne touchaient plus le sol et mon corps entier était transporté dans les airs, comme si je volais. Il se passa plusieurs minutes avant que je ne sois de nouveau sur la terre ferme, debout sur mes deux jambes. J'ouvris les yeux et fut surprise de découvrir que j'étais seule. Je me retrouvais sur ce qui ressemblait à un parking abandonné où des voitures étaient abîmées, cassées et rayées. Une odeur fétide que je ne connaissais que trop bien m'arriva aux narines ; celle d'un cadavre. La panique commença à s'emparer de moi. Timidement, j'avançai d'un pas et parlais :

« Il y a quelqu'un ? »

Un bruit sourd se fit entendre. Comme par automatisme, je tournai sur toi-même mais ne trouvai personne. J'avais conscience d'être dans une zone dangereuse, en particulier car j'y avais été transportée par un vampire. Pourtant, je pris mon courage à deux mains et commençai à marcher en silence, explorant le plus de recoins possible ; à la recherche d'une quelconque forme de vie. Humaine, de préférence. Arrivée à hauteur d'un banc, je m'assis dessus et inspirai un bon coup. C'était la première fois que je mettais un pied en dehors des murs, moi qui avait été protégée par la famille Hiragi depuis un long moment. En l'occurrence à cause de mon pouvoir d'immunisation contre les vampires. En effet, quelques années plus tôt, un scientifique travaillant au compte de l'Armée Impériale Démoniaque, il avait repêché mon corps blessé et réaliser quelques expériences sur moi. L'une d'entre elle se révéla m'être bénéfique puisque dès lors, je devins le seul être humain qu'un vampire ne pouvait transformer. Quelques jours plus tard, le scientifique mourut et dès lors, le clan Hiragi décida de me garder sous son aile ; cherchant secrètement à découvrir la formule qui me permettait de ne pas être changée en vampire. Je le savais.

« Vous voilà. »

Je sursautai, prise par surprise. En me retournant, je découvris un homme d'au moins dix centimètres de plus que toi ; mince et élancé. Il possédait de longs cheveux argentés lui arrivant à hauteur des hanches. Sa taille de guêpe me rendait presque jalouse.

« Allons allons, [t/p]-chan, n'êtes-vous pas ravie d'être en vie, ici-même ? »

Je frémis à l'entente de mon nom, n'ayant absolu aucune idée de l'identité de l'homme te faisant face. Il porta sa main à mon visage, me faisant bondir et reculer de plusieurs pas.

« Non, n'aie pas peur ! » sa voix chantante me fit froid dans le dos, il le remarqua et laissa échapper un rire moqueur « Je te cherche depuis des années et finalement, tu es ici, entre mes mains. »

En prononçant ces derniers mots, il apparut derrière moi en un rien de temps, avant d'attraper mon corps tremblant et me jeter par dessus son épaule. Toutefois, d'un courage que je ne me connaissais pas ; je réussis à te débattre et retomber sur mes pieds. Sans réfléchir, je courais le plus vite possible, m'éloignant du monstre aux cheveux argents. Sans me retourner, je courais à folle allure, traversant le parking pour atterrir au beau milieu d'une route déserte. Manque de chance, le vampire était bien plus rapide et parvint facilement à e rattraper. Il riait, appréciant l'expression apeurée se dessinant sur mon visage. Soudain, il sortit les crocs et piqua dans mon cou. Je couinais de douleur, des larmes coulant sur mes joues. Chaque seconde qui passait e semblait faire vivre un véritable enfer. Il buvait une bonne quantité de mon sang et s'en délectait.