• je suspends (encore 😑) les commandes! J'aimerais continuer le livre en publiant des parties avec des personnages qui m'inspirent donc je préfère les choisir moi-même pour le moment. Évidemment, je prends en charge les commandes qui sont déjà en attentes, pas de quoi s'inquiéter ;)
• Bientôt les 90k vues, je ne sais même plus comment vous remercier ! 💕❤💘🖤💓💛💗💚💖💙💜💞
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La pièce était sombre et poussiéreuse. Un faible halo de lumière s'infiltrait à travers une petite fenêtre. Une ampoule était fixée au plafond, mais l'interrupteur servant à l'allumer ou l'éteindre était situé en haut de l'escalier, près de la porte. Il faisait trop noir pour distinguer la porte mais les escaliers étaient suffisamment éclairés.
Des toussotements firent échos dans la cave. La petite forme humaine tantôt recroquevillée se déployait et put enfin être clairement distinguée malgré l'absence de lumière. Cette forme n'appartenait à nul autre qu'à toi, la fille d'un riche homme d'affaires, le plus riche au Japon.
« P–papa... » tu murmurais en espérant le revoir
Mais rien ne se passa.
Un soupir s'échappa de ta bouche. À quoi pensais-tu ? Ton père n'était pas un ange gardien. Il n'allait pas atterrir ici simplement parce-que tu l'avais espéré très fort.
Ton estomac gronda. Tu avais faim et en déjà trois jours, tu n'avais avaler qu'une vulgaire tranche de pain sec et bu deux bons litres d'eau. La gamelle d'eau maintenant sale située près du meuble auquel tu étais menottée en était presque devenu un luxe.
Une dizaine de minutes plus tard, la porte de la cave s'ouvrit, laissant pénétrer la lumière de la maison. Il apparut au sommet des escaliers, le visage mécontent. Tu te figeas.
Lentement, l'homme referma la porte derrière lui et alluma la lumière. L'ampoule s'éclaira et tu eus le réflexe de fermer les yeux, aveuglée par la lumière soudaine. De sa démarche dangereusement élégante, ton ravisseur approcha une chaise de ton emplacement et s'installa dessus. Il te fixa de longues secondes avant de remarquer tes lèvres gercées. De son pied gauche, il avança la gamelle vers toi. Tu secouas la tête.
« Je vais faire descendre un bol de ramen et du riz, si tu réponds à ma question. »
Encore et toujours la même question, pensas-tu, pas question que je lui dise. Il se débarrasserait de moi et volerait la richesse de mon père juste après, c'est un criminel !
« Où est le coffre ? »
Le coffre en question contenait de l'argent en liquide dont la somme s'élevait à plus de quinze milliards de yens. Ton père économisait depuis bien des années dans l'espoir de te rendre la vie facile, à tes frères et toi, mais aussi pour sauver son entreprise si jamais celle-ci faisait faillite. À choisir, ton père sauverait son entreprise. Tu comptais évidemment à ses yeux, mais pas plus que l'argent.
« [t/p], [t/p]... » soupira l'homme en claquant des dents « Je suis patient, tu vois ? Je t'ai donné trois jours pour cracher le morceau mais tu ne dis rien ! Sans parler de ton foutu père qui n'en n'a rien à cirer de ton enlèvement. »
Le voir se mettre en colère t'effraya, tu baissais instinctivement la tête, ne voulant pas le défier. Il n'avait jamais levé la main sur toi.
« Ton vieux, il est un peu comme moi. » dit-il finalement après s'être calmé « Richesse, richesse et richesse. Il veut à tout prix conserver ce qui lui appartient mais qu'en est-il de toi ? Tu es sa fille bon sang ! »
Tu étais surprise par ses propos, pas par leur sens même, mais par le fait que ton ravisseur en soit auteur.
« Je n'ai pas d'enfant, mais si j'en avais un, je n'hésiterais pas à le sauver dans une situation pareille. » il se redressa légèrement et vint s'accroupir « J'ai presque envie de te relâcher. »
Brusquement, tu relevais la tête vers lui, le regard empli d'espoir. Le ton qu'il avait employé trahissait du sarcasme, mais tu avais un mince espoir qu'il y réfléchisse.
Un sourire mauvais apparut. Il passa une main dans ses cheveux gris.
« Presque. » il répéta avant de secouer la tête « Je ne veux pas te laisser partir. »
Il avait déclaré cela d'un ton sérieux. Tellement sérieux que tu t'en inquiétas. Et s'il ne te relâchait jamais ? Et si tu étais condamnée à rester enfermée dans cette cave sans rien à avaler pour le restant de tes jours ?
L'homme, connu sous le nom de Ban, leva sa main vers ton visage et caressa délicatement ta joue, te faisant fermer les yeux. Tu étais pétrifiée, ne sachant ce qui allait suivre. D'une voix étonnamment rassurante, il dit :
« Je ne te ferai pas de mal. »
Tout de même, il continua à te caresser avant de glisser sa main dans tes cheveux. Ce contact humain, si l'on omettait l'auteur de celui-ci, te fit étrangement du bien.
Tu rouvris les yeux et rencontrais aussitôt les orbes rouges de Ban, te scrutant avec intérêt.
« L'avarice est un vilain défaut. Ton père en est l'exemple même. » dit-il d'une voix basse « Mais toi, sa propre fille, il ne pense même pas à te sauver. » il haussa les épaules avant de se lever « Tant pis pour lui. Je vais te garder pour moi, [t/p]. »
Il s'éloigna alors vers les escaliers, te laissant ahurie, au beau milieu de la cave. Tu étais paniquée mais ne montra rien, te retenant de pleurer.
Une fois en haut des escaliers, Ban te lança un dernier regard et sourit de façon... tendre ? Tu plissais les yeux.
« Je vais chercher les clés et te sortir de là. Tu prendras une bonne douche avant de manger. Si ton fichu vieux n'est pas capable de conserver sa richesse, je vais m'en occuper pour lui. Tu ne partiras pas [t/p]. » son sourire s'élargit, devenant presque démoniaque « Je vais faire de toi mon trésor le plus précieux. »
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VF | Manga/Anime x Reader {Recueil de O.S}
RandomRecueil d'Imagines et OS, de personnages d'animes/mangas x Reader. ATTENTION TRÈS CRINGE