VF | Manga/Anime x Reader {Recueil de O.S}

Uta (Tokyo Ghoul) x Reader | Assaut sur l'élu de ton cœur

Commande de IraLya-Chan , j'espère que le OS te plaira !

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Ton cœur battait la chamade alors que les membres de ton escouade s'étaient dispersés autour de la boutique de masques, en groupe de deux. Quant à toi, tu étais seule. Vous n'étiez que sept et bien évidemment, il était hors de question pour toi de laisser l'un de tes camarades seul. C'est pourquoi tu t'étais sacrifiée. D'autre part, la mission à laquelle vous faisiez face était assez délicate autant sur le plan personnel que professionnel. La perspective de te retrouver nez à nez avec le propriétaire du magasin t'angoissait quelque peu.

C'est bon [t/p], pensais-tu, tu vas y arriver. Fais simplement abstraction de tes sentiments et tout ira bien, tu répétais les mots qu'avaient prononcé Akira un peu plus tôt, avant que tu ne quittes les locaux du CCG.

« À toute l'escouade, » tu débutais dans ton talkie-walkie « je vais entrer maintenant. Lorsque vous entendrez un coup de feu, entrez. Si ça n'arrive pas au bout d'au moins six minutes, entrez. »

Tu leur donnas ensuite le feu vert pour se placer comme prévu avant de pousser la porte de la boutique, sentant un noeud se former au creux même de ton estomac. Intérieurement, tu priais pour que le propriétaire soit absent ou remplacé, exceptionnellement. Lui faire face t'effrayait au plus haut point mais tu y étais contrainte, pour le travail, pour le bien de l'humanité.

Une goule en moins signifiait des vies sauvées. Tu le faisais pour une bonne raison, pour la bonne cause.

Dès lors que tes deux pieds étaient posés à plat sur le sol du magasin, Uta sentit ta présence. Il esquissa un léger sourire en coin avant de se tourner vers toi, le visage impassible. Il avait l'air de savoir exactement ce à quoi il devrait faire face dans les minutes à suivre.

« Je peux sentir tes camarades autour de cet endroit, ma douce étoile. » fit-il d'une voix suave en s'avançant gracieusement dans ta direction « Je suis vraiment déçu que tu ne m'aies pas prévenu à l'avance, je vous aurais sans doute préparer une bonne carcasse d'inspecteur. »

Ton cœur battait à tout rompre alors que tu prenais conscience de la vraie situation. Uta était réellement une goule et sans l'enquête menée par tes collègues du CCG, tu n'aurais jamais réussis à découvrir cela.

« Je connais [t/p]-chan, je sais qu'elle se dévalorise parce-qu'elle n'a pas réussi à me démasquer. »

Tu grinçais des dents, n'aimant pas la mauvaise habitude qu'avait Uta de parler de toi à la troisième personne en ta présence. Mais détestant également le fait qu'il te connaissait assez bien pour lire à travers toi.

« Je suis simplement venue pour t'arrêter, ne me rends pas la tâche difficile. »

« Je ne veux pas pourrir à la cochlée, tu le sais bien. Si c'était le cas, je t'aurais révélé mon secret. » il apporta sa main à ton menton, relevant ton visage

Tu ne te défis pas de son emprise, profitant au contraire de son toucher délicat auquel tu n'aurais plus le droit d'ici peu. Il plongea ses orbes rouges dans les tiennes et cet instant dura comme une éternité.

« Si tu me l'avais dit, nous n'en serions pas là à présent. »

« Ha ? » il sourit « Pourquoi n'as-tu pas essayé de me protéger ? Au lieu de ça, tu mènes une mission dans le but de me capturer. »

« Tu m'as caché la vérité. »

« Et pourquoi à ton avis ? » il lâcha ton menton pour guider ses mains à travers tes cheveux [c/c] « Ma douce étoile est bien contradictoire. Ne me fais pas passer pour le méchant, je n'ai rien fait de mal. »

« Tu manges des humains ! » cette fois-ci, tu reculas

« Vraiment ? » il rit « Tu tues des goules, quelle est la différence ? »

« S'il te plait–arrêtons. » tu le suppliais d'une voix basse « Je suis désolée et je sais que je vais regretter ce que je vais faire, mais j'y suis obligée Uta-san. »

« Ma douce étoile va me tuer ? » il se demanda à lui-même « C'est injuste [t/p], laisse-moi faire quelque chose d'équivalent à–»

Il n'acheva pas sa phrase et se mit à mordre une partie de ta joue droite. Surprise, tu poussais un hurlement alors étouffé par les lèvres avides de la goule, te faisant gémir au fur et à mesure que la douleur s'intensifiait. Te débattre était difficile car Uta avait bien trop de force et ses deux mains serraient les tiennes. Au bout d'une longue minute, il s'éloigna, te laissant le temps de respirer. Tu pouvais sentir un liquide chaud couler le long de ta joue et celle-ci te piquer fortement.

« Tu l'as vraiment fait ? »

Des larmes coulaient le long de tes joues tandis que tu découvrais les lèvres d'Uta, couvertes de ton propre sang qu'il avait pu goûté.

« Je devrais essayer avec ta poitrine [t/p]-chan, je sais–»

Il fut couper par l'arrivée de ton escouade, tous alertés par le temps écoulé. D'une force et une coordination que tu ne leur connaissait pas, ils parvinrent à attraper Uta, en vie. En réalité, ce dernier ne s'était pas débattu du mieux qu'il le pouvait, tu en étais certaine. S'il l'avait fait, aucun de vous ne seriez encore en vie.

Plus tard, une fourgonnette du CCG arriva pour transporter Uta jusqu'à la cochlée. Tu avais été chargée de veiller sur lui durant le trajet. Alors que le véhicule roulait à une allure raisonnable, tu te faisais violence pour ne pas lui adresser la parole malgré ses très nombreuses remarques.

« Ma douce étoi–»

« Maintenant stop. » dis-tu d'un ton sec au bout d'une dizaine de minutes

« Bien, bien. Comment va ta joue ? » il demanda gaiement

Tu portas ta main au bandage recouvrant la totalité de ta joue droite. Une grimace de douleur tordit ton visage, faisant sourire Uta.

« Je ne peux pas dire que je m'en veux, parce-que nous sommes quittes maintenant. Mais j'espère bien que tu ne m'en veux pas. »

« Tais-toi un peu. »

Il ne répondit pas immédiatement. Au lieu de cela, il poussa un soupir las, ce qui t'étonna. Lui qui avait pourtant l'air si serein pour un prisonnier.

« Je suis sérieux, je l'ai fait pour te punir d'avoir gérer ta mission jusqu'au bout. »

« Ça n'a pas été facile pour moi, Uta-san. Je t'aimais–»

« Moi je t'aime encore. »

Cette fois-ci, ce fut ton tour de garder le silence. Malgré ce que tu essayais de lui faire croire, toi aussi, tu l'aimais plus encore et toujours. Et même après son emprisonnement à la cochlée, vous n'aviez jamais cessé de vous aimer.