VF | Manga/Anime x Reader {Recueil de O.S}

Haise/Kaneki x Reader | le choix (part.1)

• le retour des questions :)

Qu'aimerais-tu faire plus tard ?

Où habites-tu ?

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[t/p] observait la scène en silence, ne comprenant pas la situation. Haise ne connaissait pourtant personne en dehors des membres du CCG, encore moins une ghoul. 

« Réveille-toi putain ! » hurlait la ghoul, un jeune homme sans doute pas plus âgé que [t/p], dont les cheveux étaient anormalement bleus

Incertain, Haise rangea son kagune, laissant ainsi le bénéfice du doute à la créature face à lui. En le voyant se rendre, tu eus le réflexe d'intervenir, mais fus rapidement projetée de l'autre côté de la pièce par la ghoul elle-même. À cette action, l'inspecteur se méfia à nouveau et passa en mode défense, profitant de la protection de son kagune pour vérifier l'état de son amie. Elle était consciente, mais une marée de sang s'écoulait du haut de sa tête. Paniqué, Haise la prit dans ses bras et se dirigea immédiatement vers l'hôpital le plus proche. Dans sa course effrénée, il perdit l'équilibre et fit chuter [t/p]. Cette fois-ci, elle perdit connaissance.

• Quatre mois plus tard •

En l'espace de quatre mois, ce jour-là marqua le premier réveil de [t/n] [t/p]. Ses collègues ainsi que ses amis vinrent lui rendre visite, mais elle espérait secrètement revoir une personne en particulier, Haise Sasaki. Haise était son meilleur ami, bien qu'elle ait développé des sentiments plus forts à son égard, elle s'était toujours contentée de son amitié. Mais malgré l'amitié qui les liait, il n'avait pas pris la peine de la voir.

Deux semaines passèrent avant que la jeune femme ne puisse enfin rentrer chez elle. Ses collègues de l'escouade Quinx s'étaient portés volontaires pour l'escorter au manoir. [t/p] apprit que Haise était parti. Personne ne savait où il était allé, mais ses anciens collègues le soupçonnaient d'avoir rejoint les ghouls, à ta plus grande surprise. Personne ne l'avait revu après qu'il t'ait conduite à l'hôpital.

Tant bien que mal, elle se réinsérait dans la vie quotidienne et eut le droit à quelques explications de Kuki pour comprendre ce qui s'était passé pendant ton coma. Haise s'était enfui lors d'une intervention à la Cochlée durant laquelle de nombreuses Ghouls furent libérées. Plus aucunes nouvelles de lui depuis. Le CCG ne cherchait plus à le contacter, ayant bien compris qu'il avait rejoint l'autre camp. Cette pensée lui fit du mal.

Haise représentait son monde et pourtant, il était parvenu à s'enfuir sans penser à elle. D'un autre côté, elle était rassurée de le savoir en vie. Mais pour combien de temps ? Et si elle se retrouvait face à lui, comment est-ce qu'elle pourrait s'en sortir ? En tant qu'inspectrice, elle se devrait de le tuer, mais en tant que [t/p], il lui semblait impossible de le tuer.

• • • • • •

Un soir d'hiver, [t/p] était en congé. Le CCG lui avait demandé de prendre deux semaines de convalescence après un léger accident lors d'une mission, rien de grave mais suffisamment dangereux pour une personne sortant à peine d'un long coma. Elle vivait seule dans un appartement situé à cinq minutes seulement de son lieu de travail. Rien de plus idéal. Les Ghouls ne traînaient que rarement dans ce quartier et [t/p] s'en portait bien.

Elle n'était pas d'humeur à se battre.

Alors que la jeune femme se dandinait au son d'une musique entraînante, elle préparait soigneusement un repas qu'elle souhaitait déguster en face de sa série préférée.

Concentrée sur la préparation du plat, elle n'entendit pas un homme se glisser dans son salon. Ce ne fut que lorsqu'il s'avança dans la cuisine et qu'il heurta malencontreusement le frigo que [t/p] le remarqua, avant de hurler de peur.

« Du calme ! C'est rien, ce n'est que moi ! » s'exclama l'infiltré

Surprise par cette voix, [t/p] se figea et prit le temps de dévisager l'homme qui lui faisait face. Haise Sasaki. Il se figea à son tour en constatant ta mine choquée, devenant soudain hésitant. Il regrettait d'être venu sans prévenir.

Il avait changé. Ses cheveux étaient moins longs qu'auparavant et leur couleur argentée fut troquée contre un noir corbeau lui allant à merveille. Il portait des lunettes ainsi qu'une tenue sobre, à l'inverse des costumes blancs et gris qu'il avait l'habitude de porter avant.

« B–bonsoir [t/p]-chan. » dit-il d'un ton doux, un ton qu'il n'employait plus depuis bien longtemps

Pour seule réponse, tu lui envoyas en pleine figure le premier ustensile qui te tomba sous la main : une poêle.