Symbiose . Féline-Tome 3

Chapitre 5-1

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* Centre de recherches expérimentales de Kendish *

C'est une nouvelle alarme stridente et particulièrement agressive qui me sortit du sommeil léger dans lequel j'étais plongée.

Cinq minutes d'intimité à partir du signal...*Ding*

Encore un peu abrutie de sommeil, je me levai et m'empressai d'aller faire ce à quoi ce court laps de temps servait. J'eu même le loisir de me passer un petit peu d'eau sous les bras et sur le visage avant que le signal ne retentisse...royal !

Ces explications ne vous seront données qu'une fois alors, écoutez bien ! retentit soudain la voix grésillante de Shaw, que j'aurais reconnu entre toutes, même déformée comme elle l'était par les parasites des haut-parleurs.

Tous les matins au réveil vous aurez cinq minutes d'intimité, suivit de dix minutes supplémentaire pour prendre votre petit déjeuner. Lorsque le signal retentira, vous devrez aller vous positionner face au mur, dans la seconde. Chaque désobéissance de votre part, entraînera des...conséquences très désagréables pour vous et votre amie. Est-ce clair ?

Limpide, ironisai-je intérieurement tandis que je me contentai d'un signe de tête pour la caméra. Cela dû leurs convenir, puisque qu'après cela, le haut-parleur se tut définitivement. J'allais finir les restes de ma collation de la nuit, pas par faim, mais pour leur prouver que j'étais une bonne petite fifille obéissante et dans l'optique d'emmagasiner le plus d'énergie possible, si une chance d'évasion se présentait à moi.

À l'entente du bip strident, j'allais me positionner à l'endroit indiqué et n'eus pas à attendre longtemps que la porte s'ouvre dans un grincement léger et à présent caractéristique.

— Au moindre geste suspect...je vous donne un coup de tazer ! m'avertit le laborantin gringalet d'une voix tremblante.

— Pourquoi c'est vous que l'on m'envoi, alors qu'il est évident que je vous terrifie ? ne pus-je m'empêcher de lui demander d'une voix légèrement moqueuse et grondante, qui montrait que Kami n'était plus très loin de la surface.

Pour toutes réponses, j'eus droit à un coup maladroit, donné avec le manche de son arme qui m'atteignit à l'épaule sans même me faire mal.

— Maintenant taisez-vous et mettez vos mains derrière le dos, si vous ne voulez pas que je recommence ! me menaça-t-il, en essayant de jouer les durs et en échouant lamentablement.

Il était tellement pathétique le pauvre garçon, qu'un moment je me demandai si ce n'était pas voulu de la part de Shaw ! Pour observer ma réaction...voir si j'allais tenter de m'enfuir devant l'inexpérience et la maladresse de mon garde d'opérette. À moins que ce ne soit pour titiller mes instincts de prédateurs et me forcer à me transformer ? Quelques soit leur but, c'était à l'évidence un piège grossier dans lequel je décidai de ne pas tomber et c'est donc en apparence docile, que je croisai mes poignets dans mon dos.

À ma grande surprise je n'eus pas droit aux menottes anti-métamorphe mais à un lien de serrage en plastique, qui me mordit douloureusement la peau quand l'autre imbécile le serra trop fort. Je grimaçai et résistai à l'envie de lui envoyer une réplique bien cinglante et mon pied où je pense pour faire bonne mesure.

Je sortis donc de ma cellule pour la première fois, toujours sous la menace de monsieur tazer, qui m'indiqua de tourner à gauche dans le couloir. Le trajet ne m'apprit pas grand-chose, à part que je comptai au moins cinq autres portes identiques à la mienne, indiquant que je ne devais pas être la seule retenue prisonnière dans cette partie du bâtiment. Au bout de quelques mètres je dus m'arrêter et attendre que gringalet me fasse passer un sas, fermé de deux grilles épaisses. Une fois de l'autre côté, l'atmosphère changea de tout au tout. Les murs étaient blancs et non plus beigeasse mal lavé et j'aperçu même une salle contenant des tables et des chaises et ressemblant fort à un réfectoire.

— Quel est cet endroit ? demandai-je à tout hasard, espérant que prit par surprise, il me réponde.

— Le quartier de moyenne sécurité, me répondit-il en me poussant légèrement en avant. Maintenant avancez !

— Et pourquoi je n'y suis pas ? demandai-je innocemment, essayant de glaner le plus d'informations possible, tant qu'il était disposé à me parler.

— Le simple fait que je doive vous menacer avec un tazer pour parcourir quelques mètres, répond clairement à votre question je crois ! me répondit-il d'un ton un peu plus assuré, qui m'apprit qu'il était sans doute moins bête qu'il n'en avait l'air.

Nous traversâmes un nouveau sas, sans n'avoir encore rencontré âmes qui vivent ! À croire que cet endroit était désert...c'était dérangeant et déprimant.

— Stop ! aboya-t-il soudain, alors que nous passions devant une double porte en métal.

Il en poussa un des battant et me fit signe de pénétrer à l'intérieur. La salle dans laquelle nous pénétrâmes était grande, carrée et totalement vide, à l'exception des quatre bancs vissés au sol au centre de la pièce. Les murs aveugles étaient, pour trois d'entre eux, percés de trois portes surmontées d'un voyant lumineux, dont pour le moment un seul était rouge.

— Asseyez-vous ! m'ordonna-t-il d'un ton sec et un peu moins tremblotant me sembla-t-il.

J'avais à peine eu le temps de poser mes fesses sur le banc, qu'un nouveau haut-parleur crépita ses ordres mécaniques et froids.

Mch01...Salle d'entrainement 1.

Gringalet s'approcha de moi, mais j'étais debout avant qu'il n'ait le temps de m'y contraindre. Je le suivis docilement jusqu'à la porte me demandant ce qu'il pouvait bien y avoir de l'autre côté ? Certainement rien de réjouissant avec ma chance légendaire ! La porte s'ouvrit dans un petit bip électrique, tandis que le voyant passait au rouge et que l'on me poussait sans ménagement à l'intérieur.

Avant que la porte ne se referme je sentis que l'on glissait avec difficulté la lame d'un ciseau entre ma peau et mes liens pour me libérer, me blessant légèrement au passage sans que cela ne me préoccupe plus que cela, tellement j'étais bouche-bée !

Je me trouvais dans une salle circulaire d'approximativement dix mètres de diamètre, où l'on avait fidèlement reproduit un paysage de savane Africaine ! Tout y était, des deux arbres gigantesques, en passant par la terre ocre et les plantes de brousses...incroyable ! Mais le plus étonnant était la chaleur sèche et écrasante régnant à l'intérieur. J'avais presque la sensation de sentir les rayons du soleil brûler ma peau, alors que l'endroit n'avait aucune ouverture sur l'extérieur.

Je m'avançai à l'intérieur de quelques pas prudents en ramenant mes bras ankylosés devant moi et ce n'est qu'alors que j'aperçus l'observatoire séparé de la pièce par une épaisse paroi de verre, derrière laquelle se tenaient Shaw et Krüller, qui m'observaient d'un regard avide et impatient.

C'est avec beaucoup de méfiance que je regardai partout autour de moi, cherchant quels pièges ou quelles horreurs pouvaient se dissimuler dans ce décor surprenant. Les minutes s'égrenèrent sans que rien ne se passe, mise à part la sueur qui commençait à me dégouliner dans le dos et à poisser désagréablement ma peau.

— Qu'est-ce que vous voulez ?! finis-je par leur crier d'une voix hargneuse et excédée.

— Transformez-vous, m'ordonna tout simplement Shaw de sa voix de robot, tandis qu'il appuyait ostensiblement sur un chronomètre, me signifiant que le temps m'était compté.

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Je tenais à m'excuser pour les retards voir les absences de réponse à certains commentaires, mais depuis hier j'ai des gros soucis avec ma connexion internet, assortit d'un bug Wattpad O_o En résumé...la misère ! Je vais essayer de rattraper tout ce retard mais ne m'en voulez pas, si je rate quelques com ^.^

J'en profite pour vous dire que "Symbiose" est monté jusqu'à la #27 ème place et compte déjà plus de 4,8 K de lectures !!!! C'est énorme *o*

Un grand merci à vous et à tout bientôt sur la suite ^.^

Bisous, bisous *-*