Rencontre inatendue

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NDA: Je tiens à dire un petit mot ! Cette fiction n'est absolument pas corrigée! Je vais essayer de la corriger au plus vite en 2020 ! Merci pour votre compréhension

BONNE LECTURE

Comme chaque matin je me réveille par les cris des voisins se disputant sur lequel  irait chercher les enfants à l'école et comme tous les matins quelque chose tombait et se cassait faisant encore plus de bruit dans leur appartement.

Je soupire légèrement énervée et sors de mon lit, je prends une douche, m'habille d'un jean noir, un t'shirt en dentelle suivit d'une veste noir et chausse mes escarpins noirs. 

Je décide de laisser mes cheveux longs bruns ondulés lâchés et me maquille mes yeux verts légèrement

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Je décide de laisser mes cheveux longs bruns ondulés lâchés et me maquille mes yeux verts légèrement. Je prends un petit déjeuner  et je suis enfin prête à partir.

Les rues de Paris étaient peuplées comme d'habitude pour un jour de semaine, je m'arrête dans un starbuck et me prends un Cappuccino. A chaque fois que je me trouvais dans un lieu public toutes mes forces me lâchaient mais ô grand jamais je ne baisserai les bras pour obtenir mon caf. Prête à partir je suis soudainement poussée par quelqu'un, je soupire de soulagement en remarquant qu'aucune goute de ma boisson n'était tombée.

- Oh merde. Désolé ça va ?

Je me tourne instantanément vers la provenance de la voix lui jettant un regard noir qui le fait reculer de surprise. L'inconnu était imposant par rapport à ma taille mais il n'avait rien de spécial, une casquette lui cachait les yeux ce qui rendis difficile de voir tout son visage, surtout son regard, quelque chose qui pour moi était essentiel chez un être humain

Voir les yeux d'une personne est comme voir son âme m'avait dit un jour ma mère, et elle m'avait appris à voir en eux. C'est grâce à ce "talent" que j'ai réussi tout ce que j'ai pu accomplir aujourd'hui.

Je suis tirée de mes pensées par un autre inconnu, ami de celui qui a failli gâcher ma journée.

-Mec tu viens ou pas ? Arrête de pécho

L'homme en face de moi jette un coup d'œil à son ami et me regarda une dernière fois avant de dire:

-Désolé encore

Je pouffe face à son ton qui fit comprendre tout le contraire et je sors  du café sans me soucier des regards des deux inconnus derrière moi.

Je déguste mon café jusqu'à arriver enfin aux bureaux. Avant d'entrer, je fixe longuement l'édifice, c'était un très grand immeuble, mes parents et moi avions battis tout cet empire malgré tout ce que nous avions sacrifié. Après un long soupire j'entre finalement. 

??: Bonjour Mademoiselle Laye

Je jette un regard vers la secrétaire de l'entrée et lui souris poliment, je prends l'ascenseur jusqu'au sixième étage sans me soucier des regards curieux sur moi. Une fois dans mon bureau, j'allume mes ordinateurs. J'étais de retour mais malheureusement c'était impossible de savoir si cela durerait ou pas me connaissant. Après cinq heures de travail à signer des tonnes de papiers je pris mes affaires et partis du studio.

Je n'avais jamais parlé à personne dans cette entreprise si ce n'est pour question de travail, quelques personnes m'avaient déjà invité à sortir prendre un verre entre collèges mais après plusieurs refus ils ont laissé tomber, je n'étais pas ici pour me faire de nouveaux ami. Loin de là.

Il n'était que quatorze heures alors je décidai de me promener dans la ville et  m'approchai du marais, je finissais effectivement très tôt mais c'était impossible pour moi d'être enfermée toute la journée dans un bureau. Je m'ennuyais très vite, l'un de mes énormes défauts.

Je n'aimais pourtant pas sortir le jour, je préférais davantage sortir le soir et marcher pendant des heures. J'aimais la nuit pour différentes raisons dont quelques-unes inexplicables mais l'une des principales raisons était les personnes, les personnes la nuit quand elles sortaient ne se sentaient plus pressées que ce soit pour le travail, aller chercher les enfants à l'école. Ils sortaient uniquement pour s'amuser, pour passer du bon temps.

Après tout ce qui m'était arrivé je ne voyais plus la vie de la même façon, selon moi, maintenant la vie était beaucoup plus précieuse, je ne la foutrai pas en l'air.

Les rues de mon quartier préféré étaient bondées de monde, ce qui était assez normal pour la première semaine d'été.

Je me pose sur un banc et prends ce petit temps pour fixer passant, quelques-uns au téléphone et smoking d'autres avec d'énormes sacs de courses et d'autres qui se promènent uniquement.

J'étais tellement concentrée sur cette mauvaise habitude de regarder tout autour de moi que je ne sentie pas quelqu'un s'asseoir à mes côtés.

Trouvant cela bizarre je jette un coup d'œil discret vers cet homme, il porte un pull ce qui m'étonne fortement par un temps si beau, du côté gauche de son pull je pouvais apercevoir une forme de geste avec les deux mains qui formaient, si je ne me trompais pas, un S, il portait une casquette ce qui me rendait impossible de voir son visage qui était baissé, il écrivait quelque chose sur un petit carnet marron. C'était un drôle d'homme, je ne voyais pas son visage mais pourtant je pourrais parier qu'il était à ce moment précis en train de froncer les sourcils très concentré sur ce qu'il était en train de faire, il ne semblait absolument pas faire attention à ce qui l'entourait.

Je le vois soudain remonter la tête et je sursaute en entendant mon téléphone sonner dans mon sac, je le prends et décroche sans prendre le temps de voir qui m'appelle.

-  Coucou mon cœur, je ne t'ai pas vu aujourd'hui tu es partie très tôt, viens dîner à la maison ce soir d'accord ? Bon il faut que je te laisse bisous, je t'aime.

Elle raccroche et je soupire d'agacement, j'espére seulement que tout se passera bien quand on se reverra. Je range mon téléphone calmement dans mon sac mais je suis soudain surprise par un attroupement de filles courir vers le banc où je suis assise.

-Oh mon dieu c'est Nekfeu ! Crie l'une d'entre elles

- S'il te plait une photo !

-Je t'aime ! Hurle une autre

Je me lève en sentant mon pouls s'accélérer dangereusement face à autant de personnes m'entourant et l'une de ces filles hystériques me pousse, sous le choc je fais tomber mon sac au sol.

Je lui lançe un regard noir, luttant pour ne pas lui cracher quelques insanités à son encontre et me baisse pour le ramasser mais mes yeux croisent ceux de quelqu'un d'autre.

Mon voisin de banc.

Ses yeux auparavant cachés par sa casquette étaient maintenant en contact avec les miens.
Je pouvais distinguer son visage finalement et il ne m'était bizarrement pas étranger, un teint bronzé, des yeux marrons, des lèvres pleines.

Je reprends mes esprits après quelques secondes à fixer cet étranger et me lève, suivit par lui  et me tends mon sac que je prends brutalement de ses mains, les filles autour de nous n'arrêtant en aucun cas de crier mais c'est comme si nous étions dans un état second.

Quand je j'entendis le premier flash, je me repris et vis les filles hystériques téléphone à la main, je regarde mon voisin une dernière fois et décide de partir le plus loin de toute cette foire.

Je ne l'ai pas remercié mais peu importe, il n'était personne pour moi.

Ce n'était qu'une star prétentieuse.

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