Soul on Fire

Tome 3: Chapitre 7

17 Janvier
Bon c'est mon anniv aujourd'hui alors je poste deux chapitres !

Bonne lecture

Dans une salle encerclée par les ténèbres, deux personnages se tiennent face à face mais un se distingue plus que l'autre. En effet assit sur un fauteil en bois massif il montre sa supériorité à son employé.

- Je n'ai pas réussis patron, ils sont trop nombreux tout le temps devant la porte, comme des mecs de la sécurité

- Que faire de toi ? Je pensais que tu étais l'un des meilleurs, là tu me montres ta médiocrité

- Mais patron ! Que voulez vous que je fasse si il y a tout le temps quelqu'un avec elle ?

- Fais le nécessaire, je veux ses putains d'analyses

- Mais patron, je ne comprends pas pourquoi c'est si important pour vous ?

- Depuis quand tu dois comprendre quelque chose ? Je te dis quoi faire et tu l'appliques, tu deviens trop bavard à mon goût.

- Pardon patron

- Écoute moi bien, Je veux Kaheliss Laye n'importe les conséquences

- Mais patron, vous êtes en train de me dire que vous voulez la kidnapper alors qu'elle est dans le coma ?

- Ne dis pas de telles  idioties ! Je veux que tu fasses de tout pour la réveiller

Sans plus attendre il se lève de son trône et sort de la pièce en fermant la porte dans un bruit sourd laissant son employé marmoner dans sa barbe.

- La réveiller, la réveiller, il a cru j'étais magicien ou Harry Potter lui, putain cette gamine m'apporte plus de problèmes à moitié morte que vivante enfin c'est ce que je pense, putain comment la réveiller ?

3 jours plus tard soit le 9 Avril

Dans l'appartement d'un rappeur dont la copine est enceinte qui ne parle plus depuis quelque temps. Un couple qui ne se parle presque plus, le rappeur se tient entre  l'entre bâillement de la porte de la cuisine et le salon où se tient Maëlle, assise sur le canapé regardant le mur blanc devant elle

Deen ramène sa tasse à ses lèvres sans dévier son regard de sa bien aimée.

- Arrête de me fixer comme ça Deen

Il parut surpris pendant quelques secondes mais se reprit vite et s'avança pour être face à elle, il sourit faiblement en la voyant caresser son ventre plus qu'arrondit mais fronça très vite les sourcils en la voyant un peu trop pâle à son gout et laissa sa tasse sur la table basse pour s'agenouiller devant elle et poser une main sur sa joue.

- Tu vas bien ?

- Oui, ne t'en fais pas pour moi

- Je me ferai toujours des soucis pour toi Maëlle

Elle retire la main de Deen de sa joue en roulant des yeux.

- C'est pas le moment pour les mots doux Deen

- Tu me fatigues Maëlle, sérieusement, tu ne me parles plus tu ne me laisses plus te toucher ou même t'approcher dit-il en se levant

- Tu peux comprendre que ma meilleure amie est dans le coma et que ...

- Ce n'est pas que la tienne je te signale et laisse tomber cette excuse merdique parce que ce qui se passe ici a commencé bien avant l'accident de Kaheliss.

- Arrête, tu inventes

- Non, non je n'invente pas, c'est quoi le problème ? dis moi insiste t-il

Elle le regarde longuement en plissant des yeux avant de pouffer de rire.

- Attends tu me parles vraiment de baise maintenant là ? Deen je suis enceinte ! enceinte de jumeaux ! tu m'as vu ? je ne peux même pas te prendre dans les bras sans avoir des difficultés.

- Il n'y a pas que ça ! dis moi, fais moi confiance.

- Il n'y a rien à dire, la conversation s'arrête la crache t-Elle

- Non ! Putain de merde, j'en ai vraiment ma claque ! T'es enfermée entre ses quatre murs toute la journée,   tu n'as pas posé un pied dans cet hôpital depuis des jours !

Maëlle ne tenant plus se lève difficilement,  une main sur le ventre et confronte Deen.

- Pourquoi crois-tu putain de merde que je n'y suis pas bordel ?! Je suis enceinte Deen ! Je ne supporte pas de passer ma journée entourée de malades ? Déjà que je suis ....

- Je te suis pas Maëlle dit-il perdu

Maëlle le fixe longuement les lèvres tremblantes, Deen en remarquant ce soudain changement de comportement s'avance vers elle et lui prend les mains.

- Qu'est -ce qu'il y a ? dis moi.

- Le deuxième jour à l'hôpital je me sentais vraiment pas bien alors pendant que vous vous disputiez avec Andrew je suis allée voir un docteur discrètement. Avoue t-elle en se prenant les bras comme façon de se protéger d'une quelconque reproche

- Attends, quoi ? t'y est allée sans moi ?

- Oui, puis tu n'avais pas vraiment l'air de te soucier de moi puisque la preuve, tu n'as même pas fait gaffe si j'étais ou pas avec vous. 

Deen baisse la tête quelque peu honteux par cette vérité blessante.

- Bref, ce n'est pas le plus important

- Maëlle souffle t-il, je suis désolé,

- Je m'en fous de tes excuses Deen, j'espère juste que quand ils naitront tu seras présent.

- Là t'es vraiment injuste, j'ai toujours était la pour toi, pour eux, pour vous.

Maëlle laisse couler  une larme solitaire mais l'essuie bien vite. 

- C'est pas le sujet, le docteur m'a vite dit qu'il fallait que je me calme que j'étais bien trop stressée et énervée et que ce n'était pas de maintenant ma tension était bien trop élevée et que les bébés n'étaient pas en parfaite santé.

Elle s'éloigne le plus possible de Deen, les joues mouillées par les larmes pendant que l'homme qu'elle aime reste figé sur place.

- Il a dit que je devais m'arrêter que je devais m'asseoir et m'enfermer du monde extérieur pour ne pas risquer d'aggraver leur état.

- Comm.... comment ça ? je ne comprends pas, que veux-tu dire ?

- Nos bébés vont devoir nécessiter d'autres soins que les autres n'ont pas, il y a un des deux qui est plus petit que l'autre, il a des difficultés à respirer quand à l'autre le docteur m'a dit qu'il avait un problème de foie. C'est ma faute Deen, tout est de ma faute, nos bébés sont malades à cause de moi déclare t-elle en fondant en larmes

Quand à Deen il n'arrive même pas à faire un geste sans qu'il n'ait envie de s'effondrer.

- Si je ne m'étais pas énervée autant, si mes putains d'hormones m'auraient laissé quelques jours de répits peut-être que tout aurait été diffèrent. Nos bébés ne naitront pas en bonne santé à cause de moi, je suis tellement désolée, je n'arrive même pas à te donner des enfants en bonne santé, je n'arrive à rien du tout, je suis un déchet ambulant.

Il n'a pas fallut plus de dix secondes pour que le jeune homme se précipite sur Maëlle pour la prendre dans ses bras.

- Ce n'est pas de ta faute Maëlle, on en savait rien d'accord ? nos bébés vont naitre dans la joie et l'amour, si ce que tu es entrain de me dire est vraiment vrai ce n'est pas la fin du monde, ils sont forts, aussi forts que leur mère ils vont survivre à ça, comme nous.