Tome 2: Chapitre 42

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Chapitre très spéciale !
Vous me l'aviez demandé donc le voici !

Bonne lecture

Je ne comprends pas.

Je ne comprends pas comment toutes ces personnes peuvent être aussi stressées jusqu'au point de se pousser entre elles et courir le risque de se faire coincer entre les deux portes de métro qui se ferment.

Je déteste cette ville, je déteste tous les bruits de police ambulance, voitures, le stresse les cris, les crimes.

J'aime être à l'écart de tout et de tous, j'aime vivre dans le silence.

Cela fait de moi une insociable ?sûrement mais peu importe, je m'en contre fiche de ce que les gens pensent de moi ou en tout cas plus maintenant.

Depuis cette fameuse matinée d'Aout une matinée tout ce qui a de plus normale, le ciel dégagé, le soleil qui tape depuis bon matin, les oiseaux qui chantent.

Tout était parfait pour que je me réveille tranquillement grâce à ces petites choses mais pourtant tant importantes pour moi.

Puis je me suis levée, habillée et descendue prendre le petit déjeuner en présence de mes parents aussi froids l'un que l'autre.

Puis ils me l'ont dit, dit ce qui allait changer ma vie radicalement.

J'avais à peine vingt ans.

***

Le métro arrive enfin, les portes s'ouvrent et après quelques minutes d'attente laissant les personnes descendre je m'y engouffre et m'assois sur un des sièges.

Les mots de Thomas me reviennent soudain

" Pourquoi prendre ce genre de transport ? Pourquoi prendre un transport publique tout court si tu as un chauffeur à ton service ? pourquoi te mélanger avec toute cette crasse ? "

Je souffle, je ne suis pas sociable en effet mais cela ne m'empêche pas de me sentir comme tous les autres, me sentir normale

Mais avec lui, je me sentais juste, sale, répugnante, une chose, une merde à qui on a vendu corps et âme,

Les mots de mon père ne disparaitront jamais de ma tête et de mon coeur, cette famause matinée d'Aout ma vie s'est stoppée pour complet, je n'étais plus une jeune femme qui commençais ses études dans une des universités les plus prestigieuses du monde mais une jeune femme vendue, une jeune femme dont les parents sont restés à l'époque du moyen âge voulant à tout pris de l'argent plutôt que le bonheur de leur propre fille, et malheureusement je ne pouvais rien y faire,

C'était cela ou mourir , et même si mourir m'est venu à l'esprit, j'aime beaucoup trop la vie pour cela, même si je ne la vis pas comme je le voudrais,

" Tu es promise à Thomas Sodski, vous vous marierez dans un mois, c'est sans discussion "

" Il veut tranformer notre entreprise et la sienne en une seule, et pour le remercier de cette généreuse affaire, dont nous gagnerons des milliards on t'as donné comme cadeau même si tu es .... toi, tu devrais arrêter de manger autant ma fille, tu vas devenir une baleine, prend exemple sur moi, je fais du 34 je suis sure que tu fais du 38 quelle honte ! Va falloir perdre tout cela avant le mariage !"

Je ferme furtivement les yeux en resserrant mon sac sur mes genoux en repensant à ses mots tranchants, ils m'ont traités comme un objet qui devait obéir à son maitre, qui n'était ni plus ni moins que mon mari,

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