Chapitre 4

1K 37 12
                                    

- Fred, Fred, regarde. cria Alice

Fred se précipita dans le salon où se trouvait sa femme et sa fille Elena qui était âgée à peine de 13 mois. Elena qui était habillée d'une petite salopette en jean et d'un petit pull rouge avec inscrit dessus « j'ai la meilleure des mamans » avançait sur ses petites jambes solides vers sa maman qui lui tendait les bras. C'est avec un sourire béat sur le visage que Fred observa sa petite princesse faire ses premiers pas. Après quelques petits pas, Elena tomba sur ses petites fesses protégées par sa couche. Alice se leva du sol où elle était posée pour prendre sa fille dans les bras et l'embrassa sur le front. Fred s'approcha de ses deux amours et les prit dans ses bras. Il donna un baiser à Alice sur les lèvres et à sa fille sur le front comme l'avait fait sa femme quelques secondes plus tôt.

- Je vous aime tellement. Dit Fred tout en berçant sa famille.

- Nous aussi on t'aime Fred. Je ne pourrais être plus heureuse que je le suis actuellement. Lui répondit Alice avec un sourire aux lèvres.

Un cauchemar, voilà ce qu'elle vivait, un cauchemar. Il ne pouvait en être autrement. Elle n'était pas là. Alice était dans son appartement dans son lit avec son mari et ses enfants dormaient à point fermé dans leur chambre. Non, ce n'était pas possible. Djibril ne venait pas de les informer que la personne sous ce drap était sa fille, leur fille à Fred et à elle, leur petite princesse qui quatorze ans plus tôt effectuait ses premiers pas. Non, c'était impossible. Alice refusait d'y croire. Alice sortit de sa transe quand elle entendit son mari parler.

- Si c'est une blague Kadiri, elle n'est vraiment pas drôle.

- Ce n'est pas une blague commandant. Je ne me permettrai jamais.

Bien sûr que c'était une blague, il ne pouvait en être autrement. Elena était partie à la danse hier soir et elle était rentrée tard, certes, mais elle était rentrée. Fred et Alice étaient couchés dans leur chambre mais elle était venue les embrasser et leur dire qu'elle les aimait. Alice l'avait entendu manger son dîner dans la cuisine. Elle avait ensuite pris sa douche et elle était partie se coucher. Elle était sûre d'elle.





- MAMAN.

- Elena, penses-tu que notre appartement fait 200 mètres carrés et qu'il est nécessaire pour toi de hurler comme cela sachant que je suis dans le salon et toi dans la cuisine. Lui expliqua Alice.

- Pardon. S'excusa Elena.

- Tu voulais? Lui demanda Alice.

- Mon sac de danse, tu ne l'as pas vu?

- Probablement là où tu l'as rangé quand tu es rentré vendredi dernier. Lui dit Alice.

- Très drôle. J'ai déjà regardé et justement il n'y est pas. Tu l'as rangé où?

- A sa place dans le placard du couloir.

- Merci.

Elena descendit les escaliers, prit son sac et remonta vers le salon pour repartir dans sa chambre quand sa mère l'appela.

- Je peux savoir ce que tu fais? Lui demanda Alice.

- Bah, ça se voit pas. Je me prépare pour aller à la danse.

- Et depuis quand tu as danse le lundi soir mademoiselle?

- Depuis que le spectacle de danse est dans deux semaines et que Sarah nous fait répéter le lundi et le mercredi en plus. Je te l'ai dit la semaine dernière maman. Lui expliqua Elena

Destins brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant