Chapitre 66

515 27 9
                                    

Alice s'éveilla doucement. Le soleil n'était pas encore levé, elle attrapa son portable, et regarda l'heure. Il était seulement cinq heures du matin, et elle pouvait encore dormir au moins une heure avant de se lever. Elle se tourna, et se retrouva face au visage endormi de son mari. Elle se mit sur son côté gauche, et le regarda. Elle s'en voulait de le faire souffrir, mais elle ne pouvait se résoudre à retourner dans leur chambre. Elle passa une main sur son visage, et l'embrassa doucement sur les lèvres. Elle s'approcha de lui, et posa sa tête contre la sienne.

Elena n'était pas réapparue depuis une semaine. Alice avait profité au maximum de cette semaine pour passer du temps avec ses enfants, avant de reprendre le travail. Elle tentait d'ignorer la douleur constante au fond d'elle, et profitait de l'amour que ses enfants et son mari lui portaient. Elle n'avait pas encore eu le courage de prendre rendez-vous avec le docteur Legrand pour parler de ce qu'il se passait, et de ce qu'elle ressentait. Elle décida de se lever après plus d'une demi-heure à essayer de trouver le sommeil. Elle quitta la chambre sans bruit pour ne pas réveiller son mari. Elle alluma la cafetière pour faire couler le café, et se dirigea vers sa chambre pour prendre une douche. Elle sortit de la salle de bain vingt minutes plus tard. Elle se dirigea vers le dressing, et prit le temps d'observer ses vêtements. Elle reprenait enfin le travail, et elle voulait faire la meilleure impression possible.


Alice se regarda dans le miroir une dernière fois. Elle avait mis un tailleur, une jupe noire avec un chemisier vert, qui faisait ressortir ses yeux, et une veste de la même couleur que sa jupe. Elle souffla, et quitta la chambre pour rejoindre la cuisine. Fred lui tendit un café, qu'elle prit en lui faisant un petit sourire.

- Je ne suis pas sûre de m'habituer à ce genre de vêtements, ce n'est absolument pas mon style. Fred la détailla de haut en bas.

- Moi, je trouve que ça te va très bien. Tu es même très sexy, dit-il en se levant, et en s'approchant d'elle.

Alice lui fit un sourire, posa sa tasse et passa ses bras autour de son cou. Fred se pencha, et l'embrassa délicatement sur les lèvres. Le baiser s'intensifia, et Fred descendit ses mains sur les fesses de sa petite-amie. Alice rigola contre ses lèvres, et posa ses mains sur celles de son petit-ami, puis les retira. Elle se décala de lui.

- Si tu commences maintenant, je vais être en retard, dit-elle en buvant une gorgée de café.

- Je ne suis pas trop d'accord, qu'il y ait d'autre mecs que moi qui te matent.

- Personne ne va me mater, comme tu dis si bien.

- Et c'est qui ce lieutenant qui va bosser avec toi ? Tu l'as déjà rencontré.

- Non, je crois qu'il s'appelle Vidal, dit-elle en posant sa tasse dans l'évier.

- Il est jeune ? Alice rigola, Fred était jaloux.

- Je viens de te dire que je ne l'avais jamais vu. Alice s'avança vers son petit-ami. Ne sois pas jaloux mon amour, je n'aime que toi, tu le sais bien, dit-elle en l'embrassant.

- Oh mais, j'ai confiance en toi. C'est en l'autre, que je n'ai pas confiance. Alice secoua la tête.

- Avec tes bêtises, je suis en retard maintenant, dit-elle en quittant la cuisine.

- Je te dépose ? demanda Fred en criant.

Il entendit Alice lui répondre non, et qu'elle prendrait un taxi. Il quitta l'appartement en embrasser une dernière fois amoureusement sa petite-amie. Alice rigola, et rejoignit le Palais de Justice. La rencontre avec le lieutenant Vidal se passa très bien, et ils s'entendirent à merveille.

Destins brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant