Chapitre 68

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Fred entra dans la propriété, et se gara près de la maison. Il stoppa la voiture et éteignit le moteur. Il regarda sa femme sortir. Il la suivit et ouvrit le coffre pour sortir les valises. Il tourna la tête quand il entendit la porte d'entrée s'ouvrir, et Jacques arriva près d'eux. Alice prit son père dans les bras, et l'embrassa sur la joue. Jacques s'avança vers Fred, le salua et attrapa une des valises dans le coffre. Alice s'avança vers la portière arrière, et l'ouvrit. Elle attrapa la couverture qui était sur la planche arrière, et détacha la ceinture de sa fille qui était endormie.

- Aller mon amour, on est arrivé, dit-elle en la prenant dans ses bras.

Alice passa la couverture autour du corps d'Elena pour ne pas qu'elle attrape froid, et se dirigea vers la maison. Elle laisse soin aux hommes de débarrasser le coffre. Elle monta les escaliers, et se dirigea vers sa chambre pour déposer sa fille dans le lit. Elle la plaça au milieu du lit, et l'entoura de coussins pour ne pas qu'elle tombe. Elle redescendit, et trouva son mari et son père dans la cuisine. Elle se cala dans les bras de Fred.

- Désolée papa, on devait arriver hier.

- Ce n'est pas grave ma chérie, et je comprends avec votre travail.

- Oui, mais j'aurais voulu t'aider à préparer le repas pour ce soir.

- Je m'en suis bien sorti tout seul, ne t'inquiète pas, dit-il en souriant.

Le couple et Jacques restèrent à discuter quelques minutes, puis Fred monta les valises dans la chambre. Il fit le moins de bruit possible pour ne pas réveiller sa fille. Il retrouva Alice dans le salon qui était près de la baie vitrée.

- J'adore la neige, dit-elle après quelques minutes.

- C'est vrai qu'à Paris, le rendu n'est pas le même.

- Non, dit-elle en le regardant.

Alice passa ses bras autour du cou de son mari, et l'embrassa délicatement sur les lèvres. C'est les pleurs d'Elena qui les fit se séparer. Alice donna un dernier baiser à son mari, et rejoignit leur chambre. Elle s'approcha du lit, et prit sa fille dans ses bras. Elle l'embrassa sur le front, et la berça un peu. Elle lui passa un gilet pour ne pas qu'elle attrape froid, et descendit. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de Jacques quand il vit sa petite fille. Il la prit dans ses bras, et lui posa plusieurs petits baisers sur son visage. Elena, qui était maintenant bien réveillée, sourit à son grand-père.

- Elle n'a pas été pénible pendant le trajet ?

- Non, elle a dormi tout du long, dit Fred en souriant. Comme sa mère. Alice lui frappa le bras.

- Je n'ai pas dormi tout le trajet, se défendit Alice.

- Ah non pardon mon amour, tu t'es réveillé dix minutes avant que l'on arrive.

- Oui, mais moi je me suis levée toute la nuit pour calmer Elena qui pleurait.

- C'est vrai, dit-il en l'embrassant sur la joue.

Jacques s'installa sur le canapé avec Elena dans ses bras. Alice alla chercher des cafés, et prit place sur le fauteuil près de Fred. Ils discutèrent pendant plus d'une heure avant qu'Alice se décide à aller prendre le bain d'Elena.

- Je fais vite papa, après je t'aiderais à mettre la table.

- Ne t'en fais pas Alice. Tu peux même prendre ta douche, si tu le veux.

Destins brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant