Destins brisés

Chapitre 42

Fred était installé à son bureau, et Alice était en face de lui sur la chaise. Ils venaient de clôturer l'enquête en cours, et avaient aussi terminé de remplir les derniers dossiers. Ils profitèrent d'être à la brigade pour discuter des achats de Noël, qui arrivait à grand pas. Alice faisait la liste des cadeaux d'Elena, et réfléchissait à ceux de Paul, qui avait fêté ses deux ans quelques mois auparavant.

- Et si on lui prenait une voiture électrique dit Fred.

- Tu ne trouves pas qu'il est un peu jeune pour avoir une voiture télécommandée? argumenta sa femme.

- Mais non, moi je te parle d'une voiture, comme une vrai voiture. L'officier Cassidy a acheté ça à son fils pour son anniversaire.

Alice observa son mari le sourire aux lèvres. Heureusement qu'elle était là pour le refréner car si elle ne l'arrêtait pas, à chaque fois qu'ils sortaient, il achèterait le magasin pour Paul.

- Ce n'est pas que je ne veux pas mon amour, mais on vit dans un appartement, et on va pas s'amuser à descendre la voiture à chaque fois pour qu'il en fasse.

- On a qu'à déménager.

- Fred sérieusement.

- Quoi c'est vrai, on pourrait acheter une maison en banlieue.

- Toi en banlieue, tu ne tiendrais pas une semaine dit-elle en souriant.

- Dis plutôt que tu ne veux pas.

- Je ne suis pas contre l'idée, mais pas pour le moment.

Fred se leva de son siège et s'installa sur le bureau devant sa femme. Il poussa la feuille qui contenait les cadeaux de Noël de ses enfants.

- Je n'avais pas terminé de noter mes idées.

Il tendit une main à Alice, elle la prit et se retrouva contre Fred. Elle posa sa tête dans son cou, il laissa ses mains se balader sur le corps de sa femme. Il passa délicatement une main sous le chemisier d'Alice, et lui caressa le dos. Il sentit un baiser se poser dans son cou, Alice releva la tête et regarda son mari, il captura ses lèvres. Ils s'embrassèrent pendant un petit moment avant de se séparer à bout de souffle. Le commandant tourna sa femme et la cala dans ses bras. Il posa un baiser furtif dans son cou.

- Je t'aime lui chuchota Fred à l'oreille.

Un sourire se dessina sur le visage de la juge, elle sentit la main de son mari sur son ventre. Des frissons parcoururent son corps, Fred remonta petit à petit sa main un peu plus haut sur son corps. Elle le stoppa avant qu'il n'atteigne sa poitrine.

- On est au commissariat je te rappelle dit-elle la voix pleine de désir. Fred avait déposé des baisers tout le long de son cou pour remonter vers son oreille qu'il mordilla.

- Et alors? Chuchota t'il.

- Tout le monde peut nous voir.

- Et ça ne t'excite pas? Demanda t'il en passant sa langue dans son cou.

- Si dit-elle en frissonnant. Son mari malaxait un de ses seins.

- J'ai envie de vous madame le juge.

Le désir d'Alice monta d'un cran, Fred savait à quel point vouvoyer sa femme, et utiliser son titre lui faisait perdre la tête. Le commandant savait que son épouse allait craquer quand il la sentit se caler un peu plus contre lui.

- Pas ici Fred articula t'elle difficilement.

Elle ouvrit les yeux quand la chaleur de son mari ne l'enveloppait plus. Elle sentit sa main dans la sienne et il la tira. Il parcouru un couloir et s'arrêta devant la porte des archives. Il tourna la clé puis la poignet de la porte et poussa Alice à l'intérieur. Il verrouilla la pièce et se jeta sur les lèvres de sa femme. Il ouvrit son chemisier en déposant des baisers sur le haut de sa poitrine.