Chapitre 58

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Alice entra dans son appartement et monta les escaliers. Elle trouva sa maison bien silencieuse, sachant que les enfants ainsi que son mari étaient rentrés. Elle déposa son sac sur la table de la cuisine, et se dirigea vers la chambre de sa fille ainée. Elena sursauta en sortant de son armoire.

- Tu m'as fait peur.

- Excuse moi répondit Alice en l'embrassant sur la joue. Je peux savoir ce que tu fais ?

- Papa nous a dit de préparer nos valises.

- Et en quel honneur ? Elena leva les épaules.

- Il a pas voulu me le dire. Pourtant j'ai essayé de savoir, il a dit que c'était une surprise dit Elena en levant les yeux au ciel.

- Je déteste les surprises dirent mère et fille à l'unisson. Elles se regardèrent et rigolèrent.

- Et où est ton père ?

- Avec Paulo.

Alice hocha la tête, et quitta la chambre d'Elena pour se diriger vers celle de Paul. Elle observa quelques secondes Fred et son fils en train de ranger les vêtements proprement dans la valise. Paul se tourna et quand il vit sa mère, il se précipita dans ses bras. Alice le réceptionna, et lui fit un câlin.

- Tu es déjà rentré ? Demanda Fred.

- Oui, j'en avais marre et vous me manquiez.

- Toi aussi, tu m'as manqué maman dit Paul en la regardant. Alice l'embrassa fortement dans le cou.

Fred s'approcha de sa femme et l'embrassa. Paul poussa son père et se cala dans les bras de sa mère. Le couple rigola, et Alice alla s'installer sur le lit et regarda Fred finir la valise.

- Une surprise Fred ? Demanda Alice en caressant les cheveux de son fils.

- Oui.

- Tu sais que.

- Tu détestes les surprises je sais, mais je voulais vous faire plaisir.

- On va où ?

- Tu es pire que ta fille c'est pas possible. Dois-je te rappeler le concept d'une surprise ?

- Ça ira merci. Je dois faire notre valise ?

- Non, elle est prête dit Fred avec le sourire.

- J'espère que tu m'as pris autre chose que des sous-vêtements.

- Bien-sûr mon amour.

- Et on a combien de valise mon amour ?

- Une seule.

- Tu te moques du monde. J'espère pour toi que l'on part qu'une journée parce qu'une seule valise c'est un peu léger.

- T'as fini de râler ?

- Elle ne râle pas, elle dit juste les choses dit Elena qui était installée dans l'encadrement de la porte.

Alice rigola et regarda sa fille. Elena s'avança vers elle et s'installa sur le lit. Elle prit Paul des bras de sa mère et quitta la chambre quelques minutes plus tard. Elle se tourna vers ses parents avant de passer le pas de la porte.

- Si tu veux un indice maman. Papa nous a dit, pas besoin de prendre beaucoup de vêtements chauds.

Alice regarda sa fille et son fils partir. Elle se tourna vers son mari qui la regardait. Elle se leva du lit et s'approcha de lui. Elle passa ses bras autour de son cou, et l'embrassa délicatement sur les lèvres.

Destins brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant