Chapitre 55

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Jacques entra dans le salon où étaient installés Fred et Alice. Ils étaient entrelacés sur le sofa. Il leur sourit et s'installa dans le fauteuil face à eux. Il était tellement heureux pour sa fille, elle avait un mari qui l'aimait plus que tout au monde, et qui la traitait comme une princesse. C'est tout ce qu'il avait toujours rêvé pour elle. Une personne qui l'aimerait comme lui, il l'aimait et qu'elle fasse un métier qui la passionne. Il vit sa fille se redresser sur le canapé.

- Bon les enfants, non pas que ça me dérange d'être ici mais j'aimerais bien savoir pourquoi je suis là. Ça fait déjà trois jours que je suis arrivé, et vous ne m'avez encore rien dit.

- On voulait juste que tu passes les fêtes avec nous papa dit Alice en resserrant son gilet autour d'elle.

- Et vous aviez besoin que j'arrive une semaine avant ?

- Ça ne te fait pas plaisir d'être avec nous.

- J'ai pas dis ça Alice répondit son père en lui prenant la main.

Jacques attendit que sa fille lui parle de ce qu'il la tracassait, mais elle ne semblait pas prête à le faire. Il se leva du canapé et se dirigea vers l'entrée, il enfila son manteau et retourna dans le salon.

- Si ça ne vous dérange pas, j'ai prévu de dîner avec une amie ce soir.

- Une amie ? Demanda Alice un sourire sur les lèvres.

- Oui Alice, une amie rien de plus.

Alice s'avança vers son père ,et l'embrassa sur le joue en lui souhaitant une bonne soirée. Elle le regarda quitter l'appartement. Elle sentit les mains de son mari autour de sa taille, elle se cala dans ses bras et il posa sa tête dans son cou.

- Tu comptes le faire mariner combien de temps comme ça ?

- Je ne sais pas avoua Alice en se tournant, et en embrassant Fred sur les lèvres.

- Il va être heureux, tu le sais bien.

- Oui mais je ne sais pas, je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur.

Fred passa sa main sur le visage de sa femme, et plaça une mèche de cheveux derrière son oreille. Il l'embrassa tendrement sur les lèvres, Alice profita de la chaleur de son mari et se colla un peu plus contre lui. Elle passa les mains sous son tee-shirt, et commença à caresser son dos. Ce dernier approfondit un peu plus le baiser et laissa sa femme retirer son haut. Il recula tout en gardant Alice dans ses bras, et ils se dirigèrent vers la chambre.

Alice était dans la chambre à essayer de trouver quoi se mettre. Elle soupira plusieurs fois quand elle retira la quatrième tenue qui ne lui allait plus. Elle se posa sur le lit, et mit sa tête dans ses mains. Elle entendit la porte s'ouvrir et sursauta. Elle regarda Fred s'avancer vers elle.

- Qu'est ce qu'il se passe ?

- Rien dit Alice les larmes aux yeux.

- Je vois bien que quelque chose ne va pas. Dis-moi Alice.

- Je n'ai plus rien à me mettre.

- Ton armoire est pleine dit Fred en jetant un coup d'oeil derrière lui. Alice se leva un peu énervée.

- Plus rien ne me va. Je ne rentre dans plus aucun de mes vêtements. Je suis énorme répondit Alice en pleurant.

Fred fronça les sourcils et s'avança vers elle. Il la prit dans ses bras et tenta de la calmer. Il caressa ses cheveux et l'embrassa plusieurs fois sur le haut du crâne. Alice releva la tête quelques minutes plus tard, Fred essuya les larmes de ses joues et l'embrassa sur les lèvres.

Destins brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant