Chapitre 30

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Un grand coup sur la porte d'entrée le sortit de son sommeil. Fred se leva rapidement pour aller voir qui frappait comme un malade chez lui à six heures du matin. Il ne voulait pas que cette personne réveille les enfants. Il descendit rapidement quand il entendit un autre coup sur la porte. Il ouvrit violemment la porte prêt à engueuler la personne derrière mais s'arrêta net.

- Victor dit-il surpris.

- Commandant répondit le greffier visiblement en colère.

- Je peux savoir pourquoi vous frappez chez moi à six heures du matin? Demanda Fred.

- Et moi, je peux savoir pourquoi Alice est arrivé chez moi hier soir en pleurs.

- Ça ne vous regarde pas Victor.

- Si ça me regarde. Alice est mon amie et vous lui avait pris ses enfants.

- Elle les a mit en danger Victor répondit Fred violemment.

- L'accident n'était pas de sa faute répondit le greffier.

- Elle avait bu dit le commandant rageusement.

Fred était en colère maintenant. Alice s'était faite passé pour la victime auprès de Victor alors que tout était de sa faute. Il tenta de se calmer pour ne pas s'en prendre au greffier. Il prit plusieurs inspirations avant de prendre de nouveau la parole.

- Tant qu'elle n'ira pas mieux, elle ne pourra pas voir les enfants seule.

- C'est leur mère, vous n'avez pas le droit de faire ça.

- J'ai tous les droits Victor. Mes enfants se sont retrouvés à l'hôpital à cause d'elle. Je ferais tout pour les protéger.

- Vous lui interdirez de voir ses enfants.

- Si il le faut oui je le ferais. Pour moi, le plus important c'est leurs protections.

- Vous pensez vraiment qu'en lui retirant ses enfants, ça va l'aider à aller mieux.

- Elle se débrouille Victor. J'ai fais mon possible pour l'aider et elle en a jamais voulu. Je l'avais prévenu maintenant, elle est toute seule.

- C'est votre femme commandant.

- Non, cette Alice n'est pas ma femme. Car la Alice avec qui je me suis marié il y a dix-neuf ans n'aurais jamais mis ses enfants en danger.

- Elle a perdu sa fille.

- Mais moi aussi j'ai perdu ma fille Victor. J'ai autant perdu qu'elle. Mais j'essaye de m'en remettre et c'est pas facile tous les jours. Nous avons deux autres enfants qui ont besoin de nous. Son comportement est totalement égoïste. Elle voulait être seule maintenant c'est chose faite alors elle peut s'en prendre qu'à elle même dit-il en colère.

- On fait quoi maintenant? demanda le greffier pour apaiser les choses.

- Je m'en fous maintenant c'est votre problème.

Fred regarda le greffier en colère. Il n'était pas énervé après lui mais après Alice. L'accident n'avait pas été grave c'est vrai mais les enfants auraient pu être gravement blessé. Il en avait marre et pour le moment, il ne voulait plus rien à faire avec sa femme. Elle avait toujours refusé son aide donc maintenant elle devait se débrouiller toute seule. Il n'avait plus confiance en elle. Il sortit de ses pensées quand Victor prit la parole.

- Est-ce que je peux au moins lui prendre des vêtements?

Le commandant hocha la tête et se décala pour laisser passer le greffier. Ils montèrent les escaliers. Fred demanda à Victor de rester dans le salon le temps que celui-ci prépare un sac pour sa femme. Le greffier regarda le cadre accroché au mur. Une belle famille tout sourire, unie et soudé. Il tourna la tête quand il entendit les pas du commandant. Fred le regarda et lui passa le sac. Victor prit un cadre sur la cheminée. Le père de famille le regarda faire mais il ne dit rien.

Destins brisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant