Destins brisés

Chapitre 74 (Fin Alternative)

Ne sachant pas quelle fin donner à cette histoire lors de son écriture, j'avais décidé de faire deux fins différentes.

Après mûre réflexion, j'ai pris la décision de vous poster la seconde fin, étant donné qu'elle était écrite. La mort d'Alice reste à mes yeux, la vraie fin et la plus logique. Chacun est libre de choisir quelle fin, il préfère à cette histoire. Cette fin alternative prend place juste après le chapitre 72.

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Fred parcourait le salon de long en large depuis maintenant des heures, toujours le téléphone en main. Alice n'était pas rentrée de la nuit, et il n'avait pas cessé de la joindre. Mais il tombait, soit sur la messagerie, soit ça sonnait dans le vide. Il se stoppa dans ses pas, quand il entendit la porte d'entrée claquer. Il leva la tête, et vit Alice en haut des marches. Elle avait les mains croisées, et le regardait. Fred se précipita vers elle, et la prit dans ses bras. Il était tellement soulagé de voir qu'elle allait bien, et qu'elle était rentrée à la maison. Il laissa des larmes couler sur ses joues. Il sentit Alice serrer ses bras autour de sa taille. Il se décala après un moment, et posa ses mains sur ses joues et l'embrassa doucement sur les lèvres.

- Tu étais où ? demanda-t-il alors qu'il posât son front contre celui de son épouse.

- Je suis désolée, dit-elle la gorge nouée.

- Je me suis vraiment inquiété pour toi.

- Je sais, je suis désolée, dit-elle en posant une main sur sa joue.

Fred leva la tête, et la regarda avant de la prendre de nouveau dans ses bras. Alice s'accrocha à son mari, et pleura. Elle avait songé à mettre fin à ses jours, mais quelque chose au fond d'elle l'avait stoppé. Elle avait passé la nuit à parcourir les rues de Paris à réfléchir à beaucoup de choses, à Elena, à sa famille et à la façon de survivre à tout cela.

- Tu vas bien ? demanda-t-il en la regardant.

- Non Fred, je ne vais pas bien, avoua-t-elle en entrelaçant leurs doigts.

- Dis-moi, dit-il doucement.

- J'ai voulu mourir. J'ai vraiment voulu mourir.

- Alice.

- J'aimerais que cette souffrance se stoppe. Elle me manque tous les jours. Tu vas dire que je me répète, mais c'est vrai. Je n'arrive pas à vivre sans elle.

- Ça va aller, dit-il en la prenant de nouveau dans ses bras.

Fred embrassa sa femme pour lui transmettre tout son courage, et lui donner tout l'amour qu'il avait pour elle. Alice caressa la nuque de son époux, et garda ses yeux clos. Elle ne voulait plus penser à rien, elle voulait juste profiter de son mari qui était là pour elle. Alice se sépara de Fred, quand elle vit Paul arriver vers eux. Il était encore à moitié endormi. Elle s'agenouilla, et le prit dans ses bras. Paul se cala dans ses bras, et ferma les yeux.

- Tu as bien dormi mon amour ? Paul hocha la tête.

- T'es pas venu voir Elena hier.

- Non mon chéri, dit-elle en caressant ses cheveux. Je n'ai pas eu le courage.

- J'ai dit que tu l'aimais, chuchota-t-il à son oreille.

- Merci, répondit-elle en l'embrassant sur la joue.

Mère et fils restèrent un moment comme cela. Alice finit par se lever, mais garda son fils contre elle. Elle l'emmena dans la cuisine pour qu'il puisse prendre son petit-déjeuner. Ada entra à son tour, déjà prête pour aller chez June. Elle embrassa ses parents avant de prendre place près de son frère. Les enfants prirent leur petit-déjeuner en silence. Alice décida d'aller prendre une douche. Elle rejoignit sa chambre, puis la salle de bain. Elle se déshabilla rapidement, et laissa l'eau couler sur son corps. La chaleur lui fit du bien instantanément. Un coup sur la porte la fit sursauter. Elle passa une main sur la vitre pour effacer la buée.