NAT ET JO Spin off M.A.P.L.V.

Chapitre 12

A la pension, le lundi soir après les cours, Ariane poussa un cri en découvrant le suçon dans le cou de Natacha.

- c'est quoi??? oh! qui t'a fait ça??? oh la cachottière...

- c'est Giovanni...

- QUOI???? oh, non!! mais tu n'écoutes jamais quand on te parle!!! on va régler ça... Irina!!! devine... cette dinde... sort avec Giovanni Barrat...

- oh non!!! Natacha... on va pas laisser ça comme ça... on va lui faire passer l'envie de te faire du mal...

- mais de quoi vous parlez?

- je l'appelle...

- mais qui?

- Mattéo, il sera ravi de lui casser la gueule!! allô, j'ai besoin de toi, c'est ma copine Natacha, elle est tombée dans les pattes de Giovanni... tu veux pas t'en occuper?

Natacha fut prise de panique imaginant Mattéo, ce gros abruti, aller tabasser Jo, elle l'appela en panique.

- salut!

- Jo, j'ai peur... si peur... c'est Irina et Ariane, elles ont vu mon suçon, je leur ai dit pour nous, elles sont folles, elles ont demandé à Mattéo de venir te casser la gueule...

- QUOI???

- oh, mais il est ici... en fait... sors de ma chambre, crétin!

- alors Bella, tu te fais sauter par le mafieux... ou il a pas encore osé? T'en fais pas... moi, je vais m'occuper de toi...

- NATACHA!!!

- laisses moi... ne me touches pas... cria t elle alors que le téléphone tombé à terre permettait à Giovanni de suivre en direct l'agression de la jeune fille.

- Mais, Mattéo, tu fais quoi? S'insurgea Irina.

- je prends mon du!! dégages pétasse...

- rien ne t'es du, connard.

Un bruit de verre cassé fit sursauté le jeune homme qui avait sauté dans sa voiture en ayant enclenché l'enregistrement de ce qu'il entendait.

- oh, Natacha, tu l'as tué? Demanda Irina.

- je ne crois pas... mais  je crois qu'il n'emmerdera plus personne ce soir.

- NATACHA!!

- oh, mon téléphone, Jo? Tu es toujours en ligne?

- je suis en route , j'arrive... tu vas bien?

- oui... oui, ce connard est neutralisé...

- fais attention qu'il ne revienne pas à lui...

- comment? je lui refous un coup de lampe?

- non... non... attache lui les mains... je suis en bas de chez toi, voilà, je suis garé, je monte...

Entendant ses pas dans l'escalier, elle ouvrit la porte. Il bondit vers elle et l'enlaça comme un fou.

- tu vas bien? Vraiment?

- oui... j'ai un peu mal aux poignets... il me les a serrés fort...

- tu m'étonnes, ils sont bleus...

Doucement, il se mit à les frictionner.

- j'ai eu si peur... heureusement que tu t'es défendue... tu es courageuse...

- mais non, c'est juste un connard...

- et toi, tu vas bien... soupira t il en la serrant contre lui. J'ai eu si peur...