Chapitre 56

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Dans son coin, Benjamin manquait d'air, toute cette merde, toute cette misère, toutes ces horreurs et sa sœur qui était peut être déjà morte. Il tomba à terre évanoui.

- qui est ce jeune? Demanda la ministre alors que les pompiers qui devaient témoigner s'occupaient de lui.

- c'est mon fils, le frère de la jeune femme que vos brutes ont frappé... gronda Martin en venant aider Ben a se redresser puis s'asseoir.

- Mes brutes?? s'étrangla le ministre qui se tourna vivement vers les militaires, A quel moment de votre formation on vous a appris à frapper une femme? Ou un homme à terre qui n'oppose aucune résistance?

- aucun Mr, si cette demoiselle ne s'en sort pas, je serai mortifié.

- non, connard, tu seras mort tout court.

- Mr Malket...

Le ministre sortit de la pièce demandant à Manzonni et Giaconne de le suivre. Il était comme toujours accompagné de son chargé de communication.

- vous avez reconnu le beau père? Demanda Manzoni avec un sourire un peu sadique.

- non.

- Martin Malket chanteur du cultissime groupe what... si la petite s'en sort pas, vous avez déjà perdu la bataille médiatique et votre poste... et si elle s'en sort pas trop amochée, il va tout de même falloir faire quelque chose même si la vie du gamin vous importe peu...

- comment ça? Comment osez vous?

- le lieutenant grimaud a toujours dit tenir ses consignes de vous... il le redira...

- pardon? Il se sert de moi pour se couvrir, cette ordure??

- oui. Et c'est effectivement une enflure... il faut réagir vite... surtout si la petite ne s'en sort pas...

- que proposez vous?

- 30 ans de prison pour actes de tortures et usage de ses fonctions pour nuire... pour avoir utiliser votre nom aussi... il faut taper fort sur Grimaud, c'est ça qui calmera le papa... proposa Manzoni avec un regard entendu vers le sergent

- oui, mais le jeune?

- il lui reste deux ans de suivi, il faut lui trouver un autre tuteur...

- je peux le faire... intervint Giaconne. Il me respecte et m'écoutera... car si elle s'en sort pas, il faudra l'empêcher de se foutre en l'air parce que ça sera pas bon pour votre peau, ça, Mr le ministre... et le papa m'apprécie...

- c'est une excellente idée, tremblota le chargé de com.

- alors c'est bon, vous viendrez demain aux locaux du ministère pour avoir votre ordre de mission et les primes qui vont avec.

- on lève les TIG, Mr le ministre? continua Manzoni.

- voyez avec son tuteur.

- oui, bien sur, sourit Giaconne.

- bon, quoi d'autre?

- l'agresseur...

- si on veut neutraliser le papa... prison aussi...

- votre charge de com a raison... une lourde peine dans un prison militaire et un peu moins lourde pour les trois autres qui ont bien tapé aussi...

- voilà... c'est réglé?

- Il y a la bataille médiatique, Mr, on va prendre votre hélico et emmener nous même, le jeune homme à l'hôpital, et le petit aussi... on embarque le père et sur place, vous faites l'assistante sociale... que personne ne puisse rien vous reprocher... il faudra faire du charme à la maman, vous avez bien fait Manzoni de l'autoriser à accompagner sa fille.

- Ils vont demander des dommages et intérêts, non?

- le gamin n'a droit à rien... c'est la loi, répondit Giaconne, mais pour Natacha peut être...

- allez.

Le ministre s'adressa directement à Giovanni qui, malgré son teint de plus en plus blanc, se leva pour l'écouter respectueusement. Il présenta ses excuses au nom du pays tout entier et du gouvernement, le félicita pour son courage et son comportement exemplaire, ses notes aussi. Il sourit en lui disant que ses TIG ridicules pour une heure de cours manquée étaient levés, annonça que le sergent Giaconne serait à présent responsable de lui... indiqua les sanctions qui seraient requises en comparution immédiate contre Grimaud et les 4 soldats et lui demanda s'il voulait ajouter quelque chose.

- je voudrais... j'ai besoin... enfin... pourrais je consulter mon téléphone pour voir si il y a des nouvelles?

- oui pourquoi?

- recevoir même sans le prendre, un appel quand Grimaud lui parlait était synonyme d'être frappé... expliqua Giaconne, oh, j'ai oublié de vous parler du jour où il lui a cassé la mâchoire à coup de poing...

- et du lot qu'il a gagné aujourd'hui par cette belle victoire et son record que le lieutenant a exigé que je mette à son nom... intervint le coach.

- on va arrêter là de parler de cet homme qui n'a rien d'un être humain, il ira pour longtemps en prison, je vous le promet... et pour ton amoureuse, on va vite prendre mon hélico et allez tous ensemble prendre des nouvelles et te faire soigner... toi, moi , ton beau père et ton beau frère... enfin, si on en a fini ici... pour le lot, entraîneur... il est bien attribué à ce jeune homme, bien sur, pas à ce lieutenant inhumain...

- on est d'accord, Mr le ministre, vous venez par vos déclarations de me redonnez confiance dans les services de l'État...

- oh merci... c'est mon travail.

Dans l'hélico, Martin tendit son téléphone à Giovanni.

'Cha a reprit connaissance, rien de cassé, sa bonne condition physique lui a sauvé la peau, muscle et souplesse... elle pleure toutes les larmes de son corps en pensant à ce que Grimaud doit être en train de faire subir à Giovanni, peux tu me rappeler pour me donner des nouvelles de lui, il avait l'air tellement mal en point, je m'étonne de pas le voir arriver...'

- donc pour Cha juste un traumatisme cervical, minerve pendant un bon mois...'

- permettez moi de la rappeler. Fit le ministre, une fois mit au courant du contenu du message.

- OK.

- Mme? Mr Sabuti ministre de l'intérieur, je suis ému de la détresse de votre fille... dites lui que nous sommes dans mon hélicoptère en route pour venir la voir et soigner son ami... nous avons du régler les problèmes disciplinaires importants qui ont été mis à jour aujourd'hui... on vous expliquera tout ça dans 10 minutes mais elle n'a pas lieu de s'inquiéter, Grimaud n'est plus lieutenant, plus chargé de son ami et dormira en prison de longues années... voilà... rassurez là. Nous arrivons.

- elle s'en est sortie, sourit Martin en passant ses bras autour des épaules de Benjamin et Giovanni, et ben quelle trouille...

- c'est vraiment fini, Mr le ministre? demanda Benjamin, je veux dire, il n'y a pas eu de procès...

- tu as raison petit, mais je vais rien lâcher, si un avocat arrive à retourner les jurés, je te jure que mon ministère se portera partie civile... ils ne s'en sortiront pas... ça, c'est pour le coté pénal civil mais il y a aussi le tribunal militaire et là, ils n'ont aucune chance, frapper une femme à terre et sans défense... ça ne peut pas passer...et pour Grimaud de ce coté là, il y a la désobéissance, l'usage de mon nom pour couvrir ses actes de barbarie... non, ils sont cuits...

NAT ET JO Spin off M.A.P.L.V.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant