NAT ET JO Spin off M.A.P.L.V.

Bonus 11

Pendant ce temps, les jeunes sont arrivés à l'ENSOSP, accueillis par le directeur qui demande des nouvelles de Natacha avant de proposer d'inviter la famille à manger un de ces jours.

Rafa vide rapidement sa chambre alors que Joane attend en silence assise sur son lit. Il finit par venir près d'elle.

- t'as pas idée ma chérie de comment tu as pu me manquer dans ce pieu... à devenir fou...

Il la pousse en arrière et commence à l'embrasser.

- hep!! on se contrôle la jeunesse!! c'est une caserne ici pas un hôtel pour lune de miel! Se moque un gradé qui passait dans le couloir.

- à vos ordres mon lieutenant! Répond Raphaël en se redressant à regret. Allez on se bouge... voilà... avec un peu de chance, je reviendrai que pour la cérémonie des affectations...

- mais oui, sourit Joane, tu es validé, bien sur, ils seraient dingues de pas te prendre...

Un dernier regard à cette chambre ou il a passé les 3 dernières années et il sort, ses bagages à la main.

- ça ne rentrera jamais dans la golf, tout ça... s'alarme Joane.

- mais si.

Dehors, les copains les attendent. Certains ont vraiment peu de chance d'être validés et s'inquiètent beaucoup, d'autres moins... justement, une fille qui s'entend bien avec Joane sort de son entretien, les larmes aux yeux.

- alors? Demandent ils tous.

- ils m'ont atomisée... derrière la vitre sans tain, il y a des préfets, ils ont même crier pour dire que je faisais pitié... oh la la... 3 ans de perdus...

- mais comment tu as pu te planter à ce point?

- j'ai pas vu sur la carte qu'il y avait une crèche dans la zone où le feu risquait de s'étendre... j'ai une cinquantaine de minots morts brûlés vifs sur la conscience...

Joane demande à son chéri si lui il a vu la crèche, il répond qu'ils n'ont jamais les mêmes scénarios mais que pour lui, il y avait une maison de retraite et que oui, il a bien déployé des hommes et des véhicules pour l'évacuer. Il reçoit un baiser de félicitations.

- bon, je file... je serai par là vers 15h...

- oui, mais te presses pas... et sois toi même pour l'entretien...

- moi même?

- oui, comme ça tu es parfaite... adorable... belle à mourir...

- bonne chance à toi...

- à toi aussi.

Joane retourne à la voiture suivie des yeux par un Raphaël tout songeur.

- hey, vieux gars, décoince...

- jamais... jamais mon pote...

La silhouette frêle s'éloigne d'un pas vif.

Il reste sans voix devant ce petit bout de jeune femme, toute fine qui a hérité de sa mère son teint halé et ses cheveux châtains foncés avec de magnifiques yeux vert émeraude. Sa coupe courte au carré dégage sa nuque gracile où il rêve de poser des baisers encore et encore.

L'énergie qu'elle dégage est fascinante comme un ressort prêt à sauter en l'air. Un petit ressort d'un mètre cinquante.

Et cette magnifique boule d'énergie, il l'a dans la peau depuis tout petit.

Il se secoue et suit son pote vers la cafétéria.

La conversation roule sur la soirée prévue à La Scala.