Freddie et Mary se sont arrêtés dans un pub londonien: le Demon's Cofee. Freddie se trouvait étrangement bien dans cet endroit. C'est dans cette même ambiance que le reste de la soirée se déroula. Comme ils n'avaient pas encore mangé et que la scène creuse l'appétit, le repas du soir se fit là. Le menu du jour : Spaghettis bolognaise. Ils étaient délicieux et contre toute attente, le temps passa rapidement.
Au alentour de vingt-trois heures, Freddie et Mary rentrèrent chez eux. Et il se dit qu'elle pouvait potentiellement être une bonne amie.
Le lendemain matin, le groupe n'avait pas prévu de répétition. Freddie en profita donc pour retrouver Roger. Ils s'étaient manqués l'un à l'autre et se revoir était un grand soulagement, se revoir à l'abri des regards.
Dans le salon de Roger, sur une table, attendait un énorme pancake au sirop d'érable parsemé de quelques fruits rouges avec deux couverts.
— Tu l'as bien caché, dit Freddie sur un ton de reproche.
— Quoi!? paniqua Roger qui cherchait en vain ce qu'il avait fait de mal
— Mais je savais qu'au fond, tu était un grand romantique, s'exclama-t-il avec humour.
Le beau blond était devenu rouge et riait nerveusement. Freddie avait le don de jouer avec ses nerfs, mais ça ne le dérangeait pas, au contraire il trouvait ça inexplicablement agréable.
Roger cuisinait bien mieux qu'on ne pourrait le penser. Freddie dévorait le plat ainsi que Roger (mais des yeux😂). Qui, lui, était pleinement ravi de cette délicate attention.
Le reste de la journée s'était déroulé à merveilles, mais il fut vite l'heure de retourner. Bomi, le père de Freddie était très remonté de le voir encore de sortie, jour après jour.
— Tu n'as pas honte!? tonna-t-il, complètement furax.
— Quoi qu'est ce que j'ai encore fait ?
— Sortir tous les jours de la semaine avec on ne sait quel genre de fréquentation et ne jamais dire où tu es! On se demande pourquoi. Que fait tu donc pendant tes journées?
— Ça ne te regardes pas, papa, répliqua Freddie d'un ton ferme même si à l'intérieur de lui, son cœur battait à tout rompre.
— Si, justement ça me regarde! Tu n'as pas à aller voir on ne sait quelle mauvaise fille de nos jours au lieu de te concentrer sur l'essentiel... son père était maintenant hors de lui, il voulait une vraie carrière pour son fils et pas un petit groupe de musique dont on vente le mérite une petite dizaine de jours avant de l'oublier à jamais.
— Quoi ! Quel essentiel ? hurla un Freddie qui ne savait que trop bien qu'il ne pourrait jamais être heureux avec son père. S'il l'écoutait, jamais il ne pourrait vivre avec Roger.
— Tu ne penses donc jamais à ton avenir ?
— Tout ce que tu veux, c'est que j'ai une petite vie rangée et bien ennuyeuse comme la tienne ! lâcha Freddie avec toute sa rage qu'il ne pouvait plus contenir, car l'idée d'un tel futur le mettait hors de lui.
— Bien agir, bien penser, bien dire. Voilà vers quoi tu dois t'orienter et non t'écarter du droit chemin encore et encore! Bomi essayait de hausser le ton, mais sa voix était vide, creuse. C'était comme si ses paroles n'avaient aucun impact alors qu'au contraire, il venait de dire la phrase qui fut la dernière goutte d'eau dans un vase qui dégoulinait déjà.
Freddie monta dans sa chambre en claquant la porte; sa colère était intense, encore pire que la fureur de son père, mais il était triste. Les larmes montèrent vite à ses yeux, ô monde injuste. Ses parents ne faisaient que critiquer les voisines lesbiennes de Harlington à deux rues de sa maison. Et le pire, c'est qu'on lui reprochait d'être un vrai Don Juan, si ils savaient...
Mais personne n'aurait pu soupçonner quoi que ce soit mises à part sa tristesse et sa rage, sa mère semblait trop bien le remarquer. Jer était malgré tout assez ouverte d'esprit, mais il était impensable d'imaginer son fils atteint de cette maladie. Maladie... C'est ainsi que l'époque surnommait l'amour lorsque qu'il était atypique, maladie.
Pourtant, Freddie était en super forme, lui. Mise à part la pression et la peur que la société lui infligeait. Cette simple pensée suffisait à le mettre hors de lui, maladie. Dans ces moments, il disait que le monde était fou. Complètement maboul de préférer la violence à l'amour.
Heureusement, Kashmira le comprenait. Il l'avait toujours soupçonnée de connaître la vérité par son talent de déduction. Elle n'hésitait jamais à défendre son frère devant sa famille, mais cette impulsivité empêchait Freddie de lui révéler clairement son dur secret.
Après quelques instants, il pensa plus profondément à Roger et se dit que ses larmes étaient vaines. Autant emmerder le monde, il était heureux avec lui. C'est dans cette optique qu'il s'endormit malgré l'heure qui était loin d'être tardive en se disant que demain serait forcément un jour meilleur.
Je tiens à préciser que le Demon's Cofee appartient à Jxde_bl qui a écrit Crazy Little Thing Called Love qui est une autre fanfiction toujours dans l'univers de Queen, centrée sur Brian May et qui est vraiment dix fois meilleure que celle-ci donc, si vous n'allez pas lire vous ne savez pas ce que vous ratez.
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Love Cannot Die
FanfictionAttention fanfiction LGBT+. Homophobes, c'est à vos risques et périls... Nous savons tous que Freddie Mercury est un des plus grands musiciens de l'Histoire. Il est assez extravagant et a la tête rempli d'ambitions. Mais connaissons-nous vraiment s...