PDV ZamyrÉtant la fille d'un grand médecin renommé et d'une grande avocate réputée, j'aurais pu être une fille capricieuse ou encore une fêtarde, mais non. Je n'ai jamais été du genre à faire des folies, je ne me suis jamais senti supérieur à qui que ce soit. Le respect est l'une des choses les plus importantes que m'a enseigné ma grand-mère.
Dans la vie il faut savoir distinguer les choses importantes des choses futiles. Pourquoi n'ai-je jamais bu un seul verre d'alcool ? Ou même fumé ne serait-ce qu'un joint comme la plupart des adolescents de mon âge ? Peut-être à cause de mon éducation. Ou peut-être tout simplement que j'ai compris par moi-même que cela n'en valait pas la peine de bousiller mon foie, ou mes poumons. De me causer des soucis de santé. Et pourtant ce qui m'est tombé dessus n'en avait strictement rien à foutre de la vie que je menais. Et oui, la vie peut nous jouer des tours vraiment pourris des fois. Et le plus dur c'est que je n'ai personne à qui blâmer.
Je ne me plains pas, non, au contraire, je suis reconnaissante pour ma rémission. C'est le genre de chose qui vous tombe dessus et qui peut tout chambouler autour de vous. Heureusement, moi, j'ai de la chance d'avoir une famille formidable qui m'aide et qui me soutient. Et c'est ce que je souhaite à tous.
Ma mère a été adoptée, et ses parents adoptifs n'étaient pas vraiment tendres avec elle et son frère, mon oncle Marc. Un homme merveilleux qui, quand il a eu la majorité, a décidé de travailler comme un dingue afin de prendre en charge sa petite sœur. Les parents sont censés prendre soin de leurs enfants, les éduquer, les aimer. Sinon, quel genre de personnes vont-ils devenir à leurs tours pour leurs enfants ?
Avoir une famille peut vouloir dire tant de choses. La famille fait de nous ce que nous sommes. C'est quelque chose de sacré. Pour moi, le lien du sang ne définit pas vraiment ta place dans une famille. Prenons l'exemple de mon père et de ma mamie Gisela qui n'a pas hésité à s'occuper de lui comme de son fils et à lui apporter tout son amour. Pour mon père, même si elle ne l'a pas porté, c'est elle, sa mère. Pareil pour mon frère Marco et moi. On s'est promis de toujours veiller l'un sur l'autre, et on compte bien tenir notre promesse, même si des fois il exagère, mais je l'aime.
Ça me fait de la peine quand je vois Rubens attristé à cause de la séparation de ces parents. J'aimerais tellement que tout s'arrange pour sa famille. À chaque fois qu'il vient à la maison et que l'on soit tous ensemble avec ma famille, je vois comment il sourit, cette étincelle qu'il a dans les yeux, sa façon de se comporter avec nous. Et je suis heureuse de pouvoir partager ça avec lui. Il s'est très vite adapté à ma famille. Papa commence à relâcher la pression. Et en parlant du loup...
Conversation téléphonique
Moi : Coucou toi.
Rubens : Yooo. Alors mademoiselle Feyton, bien ou bien ?
Moi : C'est quoi cette façon de parler monsieur Felty ?
Rubens : Cherche pas à comprendre à moi que toi aussi tu sois une thug ...
Moi : M ouais bien sûr.
Rubens : Quoi ? Ma façon de parler ne conviendrait-il pas à la demoiselle ?
Moi : Yoo tu causes comme tu veux man
Ce qui le fait éclater de rires.
Rubens : Ah putain, arrête tu vas me donner mal au ventre à force de rires . Dit-il en rigolant... Ça va ?
Moi : Oui et toi ?
Rubens : Ça roule
Moi : Je vois que tu te la joues genre je suis un mec et tralala...
Rubens : Attends, je ne sais pas pour le tralala, mais JE suis un mec
Moi : Ouais, c'est ca
Rubens : Crois-moi, tu ne veux vraiment pas jouer à ca minus... Sinon tu fais quoi ?
Moi : Lecture et toi je présume que tu ne fous rien
Rubens : T'as vu juste ... Qu'est-ce que tu lis ?
Moi : Un roman super intéressant. Je peux te le prêter après si tu veux.
Rubens : Ou tu peux me le lire...
Moi : Comme on fait pour les gamins ?
Rubens : C'est ça, moque toi...
Moi : Si tu veux oui.
Rubens : Super... soit prête car je passe te prendre dans une demi-heure
Moi : Je suis vraiment obligée de t'accompagner ?
Rubens : Ne sois pas timide ma Zazou
Moi : Hum. À toute à l'heure monsieur Felty
Rubens : J'ai hâte d'y être mademoiselle Feyton
Il faut savoir que l'on est aussi têtu l'un que l'autre. Quand il s'agit de sortir y'a pas moyen de négocier avec Rubens. Ce n'est pas que je n'ai pas envie de l'accompagner, c'est juste que je flippe a l'idée de rencontrer ces potes. Pendant leur répétition en plus. Et s'ils me détestent ? Et s'ils se remettent à me reprocher le fait que Rubens traine avec une fille comme moi ? Et s'ils me trouvent moche et commencent à se moquer de moi ? Et si...
(C'est bon tu peux arrêter avec tes ''Et si'' ? On a compris la)
D'habitude je n'accorde pas d'importance à ce que les gens pensent de moi, mais là je ne sais pas, c'est différent. Non mais, c'est quand même ces meilleurs amis. D'autant plus que c'est aujourd'hui que mon frère et ces danseurs commencent les répètes pour le spectacle de Rubens.
Il passe me prendre une demi-heure plus tard comme convenu. Mon stress ne passe pas inaperçu et il me répète que tout ira bien. Je ne suis pas du tout convaincue. On arrive dans la salle et comme je m'y attendais il y a plusieurs jeunes à peu près de mon âge. Certains sont en train de danser et d'autres en train de rigoler. D'un coup, par automatisme ils se mettent tous à nous fixer. Et merde. Deux solutions s'offrent a moi, soit je joue les filles fortes et je continue à avancer la tête haute, soit je fais ma timide en avançant les yeux river sur mes baskets.
Je vais opter pour la deuxième option mais d'un coup la porte s'ouvre sur mon frères et sa troupe.
Rubens : Salut tout le monde ! On va pouvoir commencer maintenant. Mais avant tout, laissez-moi vous présentez Marco et ses danseurs... Dit-il en se tournant vers eux.
Je ne saurais analyser l'expression de tous mais j'en vois qui sont surpris, d'autres qui sourit, et un mec semble vraiment ne pas apprécier ce qu'il vient d'entendre. Attend ! Mais c'est l'un des mecs à qui parlait Rubens au parc.
Lui : Quoi ? Attend Je peux te parler Rubens ? Dit-il en s'éloignant mais pas assez puisque j'arrive a entendre ce qu'ils se disent.
Rubens : ... Qu'est-ce qu'il y a Kersley ?
Ah bon c'est dont lui Kersley. Il a l'air grincheux avec un caractère plutôt froid.
Kersley : Dis-moi juste ce que t'es en train de faire la...
Rubens : Ça ne se voit pas ? Je ramène de nouveaux danseurs...
Un autre vient les rejoindre on dirait un mexicain. Mais lui aussi je l'ai déjà vu.
[...] Je pense que c'est bien, on est comme au complet maintenant. Dit-il
Kersley : Non mais tais-toi Diego...
Diego : Ce n'est pas la peine de crier mec
Ah voilà, l'autre meilleur ami de Rubens, Diego Alvarez, le Mexicain. Il m'a l'air plus cool que l'autre là qui n'arrête pas de crier.
Kersley : Pourquoi tu ne nous as rien dis ? Et puis d'où viennent-ils ?
Rubens : De l'autre côté du parc...
Diego : Attend ces danseurs là ne sont pas ceux qu'on a vu.
Rubens : C'est exacte... au fait Zamyr tu peux venir s'il te plait ?
Il me tend la main. J'hésite un peu mais fini par les rejoindre
Rubens : C'est elle qui a eu la merveilleuse idée de me présenter Marco ainsi que les autres. Les gars je vous présente Zamyr, Zamyr voici, Diego et Kersley...
Diego : Enchanté de faire enfin ta connaissance convenablement.
Moi : Moi aussi...
Kersley : Attend, tu veux dire que c'est cette fille qui ...
Rubens : Oui c'est elle et elle a un prénom...
Kersley : Une minute... vous traînez encore tous les deux ? [...] Ça ne peut pas être vrai... Et puis c'est quoi se déguisement ? C'est quoi cette fille bizarre ?[...]
Rubens : Cette fille comme tu dis est mon Amie et son prénom c'est Zamyr. S'énerve-t-il
Comment peut-il oser parler ainsi de quelqu'un qu'il ne connait même pas ? Comment peut-on être si blessant envers quelqu'un que l'on croise à peine. Mais qu'est-ce que je fais ici ? Les larmes me montent aux yeux. Heureusement que mon frère n'a rien entendu. Il semble occupé a faire connaissance avec les autres.
Moi : Je crois que je vais rentrer maintenant. Dis-je en récupérant mon sacoche
Rubens : Non Zamyr, tu restes. Dit-il en me retenant le bras... C'est mon spectacle et ici c'est moi qui décide...
Diego : Les gars, les gars, arrêtez maintenant... On a nos danseurs, alors je ne vois pas pourquoi vous vous disputez... Et toi Kersley arrête de t'en prendre à Zamyr, nous devrions plutôt la remercier et commencer à répéter.
Moi : Non, non ce n'est pas la peine...
Rubens : Au cas où tu ne l'aurais pas encore compris, Zamyr est mon amie et elle compte beaucoup pour moi. Et tu sais quoi ? Je suis complètement d'accord avec Diego tu n'as pas à t'en prendre a elle.
Diego : Et toi Kersley ?
Kersley : ... Voyons d'abord comment ils se débrouillent, et peut être qu'après on pourra la remercier et j'ai bien dit, peut-être.
Pourquoi ai-je l'impression que ce mec me déteste ? C'est vrai quoi, il a le droit de ne pas m'apprécier même si je ne sais pas pourquoi, mais il n'a pas à me parler de cette façon non plus. Je pensais juste aider Rubens.
Rubens : Désolé je ne sais pas ce qu'il a aujourd'hui, d'habitude il est plutôt accueillant.
Moi : Ce n'est pas grave
Rubens : S'il te plait reste
Moi : ... C'est d'accord
Rubens : Merci, c'est toi la plus géniale
Il me lance un clin d'œil avant de se retourner vers les autres.
Rubens : Rassemblez-vous... bon on ne va pas vous faire de faveur les gars. comme je vous l'ai dit il ne nous reste plus beaucoup de temps...
Kersley : Ce qu'il essaie de vous dire c'est voyons si vous pouvez nous suivre.
Non mais quelle arrogance ! Il ne sait pas s'arrêter lui ? Ce n'est pas parce qu'il est son meilleur ami que ça lui donne le droit de parler n'importe comment aux gens qui s'approchent de lui. Il devrait prendre exemple sur Diego, lui il m'a l'air gentil et respectable. Je n'ai pas pour habitude de juger les gens mais ce Kersley la, et bien il ne plait pas du tout. Et j'espère qu'il ne s'approchera pas de moi.__________________________________
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''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée]
Teen FictionElle n'était qu'une jeune fille qui se contentait de se battre pour aller mieux... Enfin ça c'était avant qui'Il fasse éruption dans sa vie pour tout changer... Mais il va découvrir une terrible vérité sur elle - Et moi qui te croyais différente ...