''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée]

Chapitre 18 : Et Merde...

PDV Zamyr

Vous avez déjà eu le sentiment d'avoir fait quelque chose de mal alors qu'en vrai, vous n'avez rien fait ? Alors, c'est exactement ce que je ressens en ce moment dans la chambre de Rubens. Vous vous demandez sûrement pourquoi ? Et bien tout simplement, après cette magnifique journée que je viens de passer avec lui, j'avais pratiquement oublié qu'il avait déjà quelqu'un dans sa vie, et cela m'est revenu comme une gifle en plein visage. Je regarde cette fille lui faire un lavage buccal avec sa langue, et je dois dire que c'est assez... dégoûtant.

Rubens : Lubie...

Lubie Je sais, mon amour, j'aurais dû t'appeler avant. Mais j'ai préféré te faire la surprise.

Rubens : Ah oui. Dit-il d'un air blasé.

Je ne sais pas ce qui se passe, mais Rubens ne semble pas très emballé par sa surprise. On dirait même qu'il est... gêné ; oui, c'est le mot exact.

Lubie : Ah mais, tu dois être Zamyr, la fille avec qui il traîne ces derniers temps.

Attends. Ne me dis pas que ce n'est que maintenant qu'elle remarque ma présence ? Ou elle fait ça juste dans l'intention de se montrer intéressante ? En tout cas, moi, je m'en moque complètement.

Moi : je m'appelle Zamyr, et je ne suis pas simplement la fille avec qui il traine, je suis son amie...

Rubens : Une très bonne amie. Ajoute-t-il en passant sa main autour de mon cou.

Lubie : Wouah ! C'est émouvant tout ça. Je suis contente de faire enfin ta connaissance, Zamyr. Même si je dois dire que je m'attendais plus à ce que tu aies le style d'une fille assez distinguée, mais le côté garçon manqué te va quand même bien.

Moi : oui. Je crois que je vais y aller.

Rubens : Attends, je vais te ramener.

Moi : Ce n'est pas nécessaire. Je peux rentrer toute seule.

Rubens : ce n'est pas négociable.

Lubie : Je viens avec toi...

Rubens : Toi, tu restes ici. On en parlera à mon retour.

Lubie : d'accord. Au revoir Zamyr.

Zamyr : M ouais, au revoir

Je ne l'attends même pas pour quitter la maison. Je monte dans la voiture sans rien dire et il démarre. Le trajet se fait dans un silence gênant. Une fois devant la maison, je lui dis merci, puis je saute de sa voiture pour rentrer chez moi sans même lui jeter un dernier regard.



PDV Lubie

Ça alors. Christine avait raison, ils sont beaucoup trop proches ces deux-là. Vous vous demandez sûrement, mais qu'est-ce qu'elle fait là, celle-là ? Pas vrai ? Et bien, laissez-moi vous expliquer.

Flashback

Je suis dans une soirée que j'ai organisée chez moi avec mes amis (es) vu que mes parents sont en voyage pour une semaine, et nous nous amusons plutôt bien. Je suis sure d'être à moitié saoule. Ils savent tous que dans mes soirées, il n'y a aucune limite, ils peuvent boire, fumer et même coucher avec qui bon leur semble.

Je commence à avoir la tête qui tourne, alors je décide d'aller me passer un peu d'eau sur le visage, toujours avec mon verre en main. Sur ma route, je croise des filles qui échangent leurs salives, des couples qui ne vont pas tarder à monter dans une chambre, des gens qui fument. Je leur souris, puis je rentre dans ma chambre. Je me dirige vers la salle de bain.

Après m'avoir mis un peu d'eau sur le visage, j'entends mon téléphone sonner. J'allais l'éteindre en pensant que c'était encore Rubens, mais quand j'ai vu le nom de Chris apparaître sur l'écran, je décide de lui répondre.

Moi : Chris Ce n'est vraiment pas le moment là.

Christine, Ah oui, et quand sera le bon moment d'après toi ? Je t'appelle juste pour te prévenir.

Moi : De quoi ?

Christine : Il est en train de te remplacer avec cette fille.

Moi : QUOI ? Mais de quoi tu parles ?

Christine : Rubens, il va te larguer. Je viens de l'entendre dire aux garçons.

Moi : Non, tu as dû mal entendre.

Christine, J'ai très bien entendu Lubie. Et à ta place, je réagirais vite.

Moi : Merci Chris. Je te rappelle demain.

Comment vous expliquez que ce que je venais d'entendre m'a dessoulée d'un coup. Ça m'a fait comme une douche froide. Du coup, je suis restée dans ma chambre un moment pour me trouver un plan. Peu après, je suis redescendu. Attendez, je ne vais tout de même pas annuler une soirée aussi réussie pour un caprice, pas vrai ?

Le lendemain, quand je me suis réveillée, il faisait grand jour et tout le monde était parti, heureusement qu'ils ont tout nettoyé. Après une bonne douche, je me suis habillée et maquillée avant de sortir.

Peu de temps après, j'ai reçu un message de Rubens me disant qu'il faut qu'on parle. Étant donné que je sais exactement ce qu'il va me dire, j'ai décidé de l'ignorer.

De retour à la maison, je me suis assise confortablement sur la terrasse avant d'appeler Sabrina en prenant un air tout triste. Je lui ai expliqué que mes parents ne sont pas là, que je veux faire une surprise à son fils pour son anniversaire. Elle a gentiment accepté de m'aider en m'hébergeant. J'ai tout de suite réservé mon billet pour demain.

Le vol a été long et surtout fatigant. Mais bon... Arrivé à l'aéroport, Christine était déjà sur place. On s'est fait la bise, puis elle m'a déposé chez les Felty. Il faisait déjà noir, j'ai salué Sabrina, puis je suis monté déposer mes affaires dans la chambre des invités. Elle m'a rappelé quelques minutes plus tard pour me dire qu'elle devait sortir, il fallait qu'elle récupère sa fille Keissa. Cette gamine est vraiment agaçante.

Mais bien, j'ai décidé alors de la doucher puis d'attendre dans la chambre de Rubens. La porte ne tarde pas à s'ouvrir sur mon petit ami et une autre fille. Alors, c'est donc elle. Elle semble si insignifiante. Je ne perds pas de temps, je cours vers lui et me jette sur ses lèvres pour l'embrasser comme jamais avant.

Fin du flashback

Je dois dire que je suis plutôt satisfaite de mon coup. La porte s'ouvre sur un Rubens pas très content. Je dirais même qu'il est furax.

Rubens : Alors tu vas me dire ce que tu fais là ?

Moi : Mon amour, je sais que tu es en colère contre moi et tu as parfaitement, mais laisse-moi t'expliquer, j'étais tout le temps en déplacement avec mes parents, ils ne m'ont pas lâché d'une semelle.

Rubens : Tu me sors la même excuse à chaque fois...

Moi : Rubens Je t'en prie. Je suis honnête avec toi... Et puis tu ne croyais tout de même pas que j'allais manquer ton anniversaire.

Rubens : ... Tes parents savent que tu es là au moins ?

Moi : Mais bien sûr.

Rubens : Écoute, vu que tu es là, on va pouvoir parler... Dit-il en s'asseyant sur son bureau avec un air sérieux.

Moi : Mon amour Je suis un peu fatiguée avec le voyage et tout le reste, tu vois ? On aura tout le temps pour parler. Dis-je en déposant mes lèvres sur les siennes... Tu m'as beaucoup manqué, et tes lèvres encore plus... Tu sais quoi, je vais t'organiser une fête d'anniversaire d'ouf, tu vas voir. Dis-je en me dirigeant vers la porte.

Rubens : Lubie...

Moi : Aller, j'y vais. Bonne nuit, mon cœur.

Je ferme derrière moi et regagne ma chambre. Je ne suis pas venue ici pour me faire larguer. Oh que non, ça n'arrivera pas de si tôt.

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