Chapitre 47 : What I've Done?

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PDV Zamyr

Sérieux. Certaines journées sont vraiment trop nulles. Comme celle-là par exemple. On a eu deux questions surprises, bien que je les ai passées haut la main, mais ça m'a soulagé. Heureusement, c'est notre dernière semaine de cours avant les vacances de Noël.
J'adore cette fête, c'est d'ailleurs le moment de l'année que je préfère. Non seulement c'est le mois le plus important pour moi, mais c'est aussi le fait que Noël apporte de la joie, de l'humilité dans le cœur des gens. Ils consentent à mettre leurs différences de côté pour s'amuser. Pendant cette période, il n'y a que de la joie et du bonheur partout. Les décorations sont toutes aussi impressionnantes. Cette année a été riche en émotions. Je ne suis pas trop pressée qu'elle se termine, mais bon.

Assise sur la cour avec mes amies, je regarde mon frère et Cora se disputer. Elle a l'air vraiment en colère alors qu'elle est plus calme. Soudain, Cora lève la main pour le gifler, mauvaise idée. Marco lui tient fermement le bras, Peter essaie de le calmer. Il fait un clin d'œil à Ellie avant de partir avec son pot.

Ellie : Sérieux. Elle est trop énervante, cette fille. Dit-elle en levant les yeux au ciel.

Moi : Jalouse, ma Ellie ?

Ellie : Ne dis pas de conneries, Zam...

Michèle Ellie Tu l'aimes, ça se voit et lui aussi d'ailleurs, alors pourquoi tu te prends la tête ?

Ellie : Je ne me prends pas la tête, OK ? Marco est un tombeur.

Moi : Était... Il essaie de changer depuis son retour.

Les garçons se dirigent vers notre direction, en voyant Rubens avec un sourire de forme sur mon visage, je repense à notre baiser la dernière fois, c'est vrai qu'il m'a plu, mais je ne vais pas le lui dire quand même. Je me lève pour faire un câlin à Diego et à Kersley. Rubens s'asseoit à ma place et maintenant, il n'y a plus de place. Je le regarde et vais m'asseoir sur lui alors qu'il m'enlace sous le regard étonné de nos potes.

Ellie : Attendez. J'hallucine ou vous aussi voyez ce que je vois ?

Michèle : Rassure-toi, ce n'est pas une hallucination.

Kersley : Vous vous êtes remis ensemble ?

Moi : Non, nous sommes juste amis.

Diego : Je suis fier de vous, les gars. Vous avez enfin compris qu'il fallait agir comme des adultes.

Ce bon vieux Diego, il faut toujours qu'il joue les grands. Nous discutons encore un moment avant de retourner en cours.

Moi qui n'aimais pas faire les boutiques avant, et me voilà au centre commercial pour la troisième fois rien que pour cette semaine. Ellie, par contre, en est vraiment accro. Elle m'a traîné avec elle, vu que Michèle ne pouvait pas l'accompagner. Après tout, ça sert à ça aussi les amies, non ?

C'est la quatrième boutique que l'on fait, pourtant elle n'a pas encore trouvé la robe parfaite selon elle pour son rendez-vous. Avec qui Je ne sais pas. Je commence à m'ennuyer et j'ai envie de rentrer. J'envoie un texto à Rubens.

A : Mon coeur❤️
Wesh, tu fais quoi ?


De : Mon cœur ❤️
Zamyr, arrête de parler comme un mec, t'es une fille.
Je suis tranquillement posé chez moi. Pourquoi ?


A : Mon Coeur❤️
Ellie m'a encore embarqué avec elle au centre commercial, mais là, je sature.


De : Mon Coeur❤️
C'est toujours pareil avec tes potes. En tout cas, moi, je n'ai pas envie de sortir.


A : Mon Coeur❤️
Même pas pour prendre un café avec moi

De mon cœur ❤️
Tu détestes le café.

A : Mon Coeur ❤️
Mais pas toi.

5 minutes plus tard, il ne répond toujours pas, alors je lui envoie un autre texto.

A : Mon Coeur❤️
Alors tu viens ?


De : Mon Coeur❤️
Zamyr Je viens de te dire que je n'ai pas envie de bouger.

A : Mon Coeur❤️
Aller, Rubens...
Ellie a rendez-vous avec son père et je vais être toute seule.

De : Mon Coeur❤️
Tu n'as qu'à rentrer.

A : Mon Coeur❤️
On n'a même pas encore fini.

Il ne répond pas, alors je vais mettre mon portable dans ma poche, mais non, je souris puis compose son numéro.

Conversation téléphonique

Rubens : Oui, Zamyr.

Moi : tu te souviens du mec qui a glissé son numéro dans la poche de ma veste à cette soirée de karaoké ?

Rubens : T'es sérieuse là ? Tu m'appelles pour ça ?

Moi : Figure-toi qu'il est juste à côté de moi. Je pense que je vais plutôt l'inviter à prendre ce café.

Rubens : T'as pas intérêt à faire ce que tu viens de me dire là. Zamyr, je te jure.

Moi : Ah oui ? Et pourquoi ?

Rubens : Parce que tu ne le connais pas ce type.

Moi : c'est exact. Comme ça, on fera connaissance et il pourra me déposer à la maison.

Rubens : Pourquoi tu veux qu'il te dépose ? Ellie peut bien le faire, non ?

Moi : Non, je te l'ai dit. Elle a un truc en ville avec son père.

Rubens : Demande à ton frère.

Moi : Pas envie.

Rubens : T'es vraiment trop chiante... Vous avez fini ?

Moi : Ellie doit juste se trouver une robe.

Rubens : dans une heure au parking. Et reste avec Ellie.

Moi : À tout à l'heure.

Bah voilà. Ellie me demande de quitter cette boutique pour se rendre dans une autre, encore. J'aimerais bien savoir ce qui se passe avec elle. Je veux dire, d'habitude, elle choisit ces vêtements sans se prendre la tête, mais aujourd'hui, on dirait qu'aucune robe n'est à son goût. Au bout de la septième boutique, je sors alors qu'elle est en train de mesurer la robe, prétextant un appel de ma mère. Il faut que je prenne l'air pour ne pas perdre patience. À peine sortie que quelqu'un m'est rentré dedans, sérieux, les gens ne peuvent pas regarder où ils vont putain...

... : Zamyr?... Mais quelle agréable surprise. Dit-il en me serrant.

Moi : Joey ? Dis-je un peu surpris par le geste.

Joey : Désolé, j'avais un peu la tête ailleurs.

Moi : Pas grave.

Joey. Je t'invite à prendre un café pour me faire pardonner.

Moi : Désolée, mais je suis avec une amie et...

Joey : Où est-elle ? Elle peut venir elle aussi.

Ellie : C'est bien gentil de ta part, mais allez y tous les deux.

Moi : Joey Je te présente mon amie Ellie, et Ellie, voici Joey.

La traîtresse, elle a finalement trouvé la robe et maintenant elle ne veut plus de moi au point de me pousser vers Joey. Elle me fait un clin d'œil avant de partir.




PDV Lubie

Une fille doit être très pointilleuse concernant sa garde-robe. Moi, je pense que je n'aurai jamais assez de vêtements, vu le goût vestimentaire. Je n'ai pas besoin de vous dire que la mode, c'est mon truc. Pas comme cette fille hein, franchement, elle aurait bien besoin d'un petit coup de pouce histoire de renouveler sa garde-robe. Évidemment que ça ne viendra pas de moi. C'est une vraie catastrophe ambulante. Je me demande encore ce que Rubens lui trouve.

On fait les boutiques avec Cora et Christine. Après, nous prenons une pause, histoire de prendre un café dans un espace assez cool. Ma tasse en main, je regarde les passants sans prêter attention à ce que Cora raconte depuis à peu près 10 minutes. C'est vrai que Marco est canon, mais c'est quand même le frère de cette idiote de Zamyr et rien que pour ça, il me donne envie de gerber. Je tourne la tête et quelque chose ou plutôt quelqu'un a retenu mon attention.

Moi : Attendez, les filles, ce n'est pas Zamyr là-bas ?

Chris : Exactement. Mais c'est qui ce mec avec elle ?

Moi : Et surtout, on dirait qu'ils sont plutôt proches tous les deux. Regarde-le, limite qu'il pose ses mains sur ses fesses. J'ajoute en prenant quelques photos.

Cora Ne vous dérangez surtout pas, hein. Juste un peu de soutien, c'est trop, vous demandez ?

Moi : Tu veux un conseil ? Laisse tomber ma vieille.

Chris : Écoute la cousine.

Cora : De vraies amies, oui. Dit-elle en quittant la table.

Qu'est-ce qu'elle nous fait encore comme crise cette fille ?
En tout cas, j'en connais un à qui ces photos ne vont pas plaire.




PDV RUBENS

Ça fait longtemps que l'on n'a pas eu un moment rien que tous les deux avec Papa. Maman est au jardin, ma sœur chez les Feyton avec Julie. Il propose donc qu'on joue, et franchement, il n'a pas perdu la main. Je me rappelle que quand j'étais gamin, on jouait ensemble et malgré mes efforts, il gagnait toujours. Aujourd'hui, je ne le laisserai pas faire.

Moi : Tu te fais vieux, dis-donc.

Papa : Y a pas si longtemps que le vieux te mettait des raclées, hein ?

Moi : Et bah, papa, comme tu le vois, les choses changent... Bon, j'y vais, je dois récupérer... Je dois faire un truc.

À cette heure, il y a encore des bouchons, c'est fou ça. Je prends mon portable pour appeler Zamyr, mais je tombe sur des messages de Lubie, et ce que je vois dans ces photos ne me plaît pas du tout, ce qui me fait crisper ma main sur le volant. Je peux voir Zamyr de dos avec un mec qui a ses mains sur sa hanche. Je zoome un peu... Attendez. Mais c'est Joey. C'est quoi ce bordel ?

J'arrive sur le parking, je me trouve une place et saisie mon portable.

A : Mon Petit Coeur❤️
Si tu ne sors pas dans 5 minutes, je me barre.

Je l'efface, c'est préférable de l'appeler, je crois.

Conversation téléphonique

Zamyr : Allo

Moi : T'es où ?

Zamyr : Dans le restaurant tout près...

Moi : J'arrive. Dis-je en voyant le restaurant.

Je traverse la rue et pousse la porte d'entrée. Une fois à l'intérieur, je les vois sur une table en train de discuter. Joey semble surpris de me voir, on se tchèque, puis je prends une chaise sur la table voisine et m'asseoir avec lui.

Moi : Qu'est-ce que tu fais en ville ?

Joey : On a décidé de faire une pause avec le groupe. Je suis là avec ma famille pour les fêtes.

Moi : Ah, je vois...



PDV Zamyr

Il ne semble pas surpris de voir Joey, et depuis qu'il est rentré, il évite mon regard. Mais c'est quoi le problème ? Je le regarde discuter ou plutôt interroger Joey sur son passage en ville, ça n'a pas l'air de lui plaire. Je croyais qu'ils étaient amis. Ou c'est juste sa jalousie.

Rubens : Zamyr, tu n'étais pas censé me rejoindre quelque part ?

Attends, il ne croit sérieusement pas que je vais le laisser me parler comme ça, hein ?

Joey : C'est ma faute, je lui ai rentré dedans sans le faire exprès et pour me faire pardonner, je lui ai proposé qu'on boive un café.

Moi : Et puis, t'avais dit dans une heure.

Rubens : Ça fait plus d'une heure en fait... Bon, on y va ?

Si on était encore ensemble, je dirais bien qu'il marque son territoire, voulant montrer à Joey que je suis à lui. Que me voir avec lui le dérange au plus haut point. Qu'il crève de jalousie, quoi.
Mais nous ne sommes plus ensemble. Il n'a pas à se comporter de cette façon. Même si je le fais assez souvent avec lui ces jours-ci. Est-ce possible qu'il soit encore amoureux de moi ? On va bientôt le vérifier.

Moi : Tu sais quoi ? Je pense que je vais rester encore un peu.

Il ne s'y attendait pas du tout de par sa façon de me regarder. De même que Joey

Rubens : Tu en es sûr ?

Joey : Ça ne me dérange pas de la ramener.

Moi : Bah voilà. Tu peux y aller.

Il me jette un regard de dégoût avant de se barrer sans se retourner. Je viens vraiment de faire ça ?

Une fois à la maison, je l'appellerai, il ne répond pas. Alors, je n'insiste pas plus.
Le lendemain, nous avons décidé d'aller chez Théo. Tous ensemble, à notre place habituelle, nous discutons en mangeant nos sandwichs. Rubens ne me regarde toujours pas. Était-ce si grave ? Alors que Diego raconte un truc, je décide d'aller aux toilettes. En revenant, il n'y avait plus ma chaise, du coup, je vais m'asseoir sur lui.

Rubens : Qu'est-ce tu fais?

Moi : Bah, ça se voit, non. Vous n'avez qu'à ne pas laisser quelqu'un prendre ma chaise.

Rubens : Bouge de la Zamyr

[...] Bonsoir tout le monde,

Je ne sais pas ce qui me choque le plus entre ce que ce connard vient de dire ou cette connasse de Lubie qui se pointe sans avoir été invitée.

Kersley : On peut savoir ce que tu fous là, toi ?

Rubens : Ne t'en fais pas, on ne restera pas ici de toutes façons... Allons-y.

Pardon ? OK, j'ai parlé un peu trop vite. J'ai bien entendu Comment ça va-t-y ? Ils vont où d'ailleurs ? [...]

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''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant