PDV ZamyrUne nouvelle année commence. De nouvelles choses à apprendre et à expérimenter. Apprendre à vivre avec ce que l'on a. Faire de son mieux pour vivre au mieux sa vie. Danser, respirer, vivre et aimer. On va y arriver.
La joie qui habite mon cœur depuis quelque temps poursuit son chemin. Après Noël, nous sommes partis quelques jours avec ma famille, une idée de ma mère. J'n'avais pas envie de me séparer de mon copain ni de mes potes, mais je n'avais pas le choix. Rubens aussi est avec sa famille, alors c'est ce qui me rassure.
Voir mon cousin Cheyne après plus d'un an est d'une joie intense. Sa mère ne le laisse pratiquement pas voyager, même pour voir son père. Une vraie malade. Cheyne et Marco sont toujours en train de se tirer dans les pattes depuis qu'on est tout petit, et ça ne changera peut-être jamais.
Conversation téléphonique
Marco : Sérieux ? Tu es parti sans moi ?
Moi : Tata a dit que vous aviez un truc de prévu. Je ne savais pas que tu voulais venir avec moi.
Cheyne : Tu n'es pas obligé de la suivre partout non plus hein ?
Marco : Personne ne t'a sonné, toi.
Moi : Marco...
Marco : Même le fils du timbré est là.
Cheyne : Je te rappelle que c'est chez mon père ici, donc chez moi.
Marco, Non, mais elle ne t'a toujours pas appris les bonnes manières, ta mère ? Je parle à ma sœur Gros Nullard.
Cheyne : Je vois que tu es toujours aussi méprisant.
Marco : Et toi toujours, puceau. Attention, tu vas peut-être finir avec ta mère.
Moi : Vous avez fini, oui ?
Je vous explique, quand on avait 12 ans, on est venu ici un été tous ensemble. Y avait cette fille, Bella, elle était magnifique et avait deux ans de plus que moi. Cheyne l'aimait et lui avait demandé de sortir avec lui. Elle a dit oui. Mais un soir, elle était à la maison pour une soirée. Elle s'est jetée sur Marco pour l'embrasser à pleine bouche et lui avouer qu'à la base, c'est avec lui qu'elle voulait sortir. En réalité, elle sortait avec Cheyne pour attirer l'attention de Marco. Cheyne ne lui a jamais pardonné pour ça.
Retrouver cette maison où je passais mes vacances autrefois est réconfortant. Mon oncle Marc, comme d'habitude, nous couvre de cadeaux, ma sœur et moi. Il est vraiment content de sa surprise alors qu'il ne pensait pas nous voir pour le nouvel an. Ma mère adore son grand frère, pas besoin de vous dire que lui aussi. Ils ont un lien assez spécial et c'est beau à voir.
Marc : Ma Princesse. Dit-il en déposant un baiser sur mon front... Alors comment tu te sens ?
Moi : Je vais bien, Mon oncle.
Marc, Tu sais que tu as toujours été une mauvaise menteuse, Zam... Je t'ai vu hier soir après le dîner. Tu es sûre que ça va ?
Moi : J'avais juste un peu mal au ventre, ne t'en fais pas.
Marc : Ça avait l'air plus sérieux que ça...
Moi : Mon oncle, s'il te plaît, ne dit rien à maman. Je ne veux pas qu'elle s'inquiète pour rien.
Et merde, pourquoi a-t-il fallu qu'il me voit vomir le contenu de mon estomac ? Je sais que ma mère va paniquer. Si nous sommes venus ici, c'est pour être en famille, même si papa n'a pas pu venir. C'est vrai que je me sens un peu bizarre, mais ce n'est probablement rien, et puis tout le monde semble heureux, je n'ai pas envie de gâcher nos retrouvailles.
Je parviens à changer de sujet avec mon oncle, Dieu merci. La conversation tourne sur mon copain et comme toute ma famille, il semble apprécier Rubens alors qu'il ne le connaît pas. Je suppose que ma mère lui a raconté. Étant donné que nous devons rentrer demain, car maman doit travailler, le soir, nous nous sommes tous installés au salon avec de la musique pour danser et chanter. Je suis heureuse d'être revenue ici.
Je retrouve ma chambre pour dormir vers les 23 h. Je suis très fatiguée, alors que je n'ai pratiquement rien fait de la journée.
Cheyne : Pas d'appel de ton chéri cette nuit ? Dit-il en rentrant dans la chambre.
Moi : Sa grand-mère rentre demain, alors...
Cheyne : Sinon, toi ça va ?
Moi : bien sûr. Juste un peu fatiguée... Cheyne, il faut vraiment que vous grandissez tous les deux. C'est Bella la fautive, mon frère n'a rien fait.
Cheyne : Il ne l'a pas repoussé non plus, rappelle-toi.
Moi : et c'est justement pour ça qu'il s'était excusé avant de rentrer plus tôt que prévu.
Cheyne : Non, il s'est excusé parce que c'était la troisième fois qu'il me volait une fille.
Moi : Vous étiez des gamins... Il est grand temps de passer à autre chose, tu ne crois pas ?
Nous sommes interrompus par la sonnerie de son pot, le nom de sa mère s'affiche sur l'écran, il décroche et met le haut-parleur.
Conversation téléphonique
Cheyne : Oui, maman.
Marlize : Mon chéri, je t'appelle juste pour te rappeler que je viens te chercher à l'aéroport vers les 13 h demain.
Cheyne : Maman, c'est la troisième fois que tu me le rappelles... Et puis je t'ai dit que je voulais rester encore quelques jours avec papa.
Marlize : Il en est hors de question. Et tes cours ? C'est lui qui t'a mis cette idée absurde dans la tête, pas vrai ?
Cheyne : Non, maman, mes cours ne commencent que dans une semaine. Je veux juste passer un peu plus de temps avec lui.
Marlize : Je savais que c'était une mauvaise idée de t'envoyer là-bas. Il va m'entendre. Et toi, ne rate pas ton avion.
Elle a toujours été ainsi, autoritaire et dure avec tout le monde, mais bon, c'est sa mère et elle l'aime forcément. Le problème, c'est qu'elle ne supporte pas le fait que mon oncle puisse passer à autre chose après leur séparation.
Je veille jusqu'à minuit, juste pour attendre l'appel de mon copain. Nous avons parlé jusqu'à tard, je me suis même endormi au téléphone. De toute façon, je rentre dans quelques heures, je vais pouvoir le voir.
PDV RUBENS
Je reçois un appel de Zamyr me disant qu'elle est enfin là. J'ai trop hâte de la serrer dans mes bras. Avec l'aide de ma mère et de ma sœur, je fini de ranger mon panier pique-nique. On va passer un bon moment tous les deux, j'en suis certain.
Zamyr : Tu as apporté de l'aloe vera ?
Moi : oui, Madame.
Zamyr : Je vous aime, Monsieur Felty.
Moi : Alors embrasse-moi.
J'aime ce que je vois dans ces yeux. Savoir que j'arrive encore à la rendre heureuse fait battre mon cœur. Je ne pensais pas que je pouvais l'aimer davantage, mais je rends compte chaque jour de l'immensité de notre amour.
Après notre pique-nique, nous partons au cinéma. Ça fait longtemps que nous ne sommes pas allés. En plus, il y a pas mal de super titres à l'affiche. Zamyr insiste pour choisir le film comme d'habitude.
Alors que je fais la queue pour nous acheter du popcorn, y'a une fille qui n'arrête pas de me sourire. Ne voulant pas passer pour un mec froid, je lui fais juste un signe de tête qu'elle interprète sûrement mal. C'est son tour, mais elle me dit de passer avant elle.
[...] Salut. Je m'appelle Sophie. Dit-elle en marchant à côté de moi avec sa canette de Coca.
Moi : Cool.
Sophie : C'est le moment où tu me dis le tien.
Moi : Rubens
Sophie, Je te regarde depuis tout à l'heure et je dois dire que tu es vraiment très beau. Désolée, mais je suis plutôt directe.
Moi : Ah oui ? Et bien, figure-toi que je suis exactement pareil. Et c'est justement pour ça que je vais te dire ceci... Sophie, tu n'es pas mon genre.
Sophie, Ah oui ? Et c'est quoi ton genre ?
Moi : En tout cas, pas les pots de peinture qui bombent le torse et font exprès de laisser ouvert leur chemisier, tu vois ? Moi, je suis plutôt de ce genre-là. Dis-je en pointant du doigt ma petite amie qui s'amène vers nous.
Suis-je un connard ? Peut-être bien. Et puis, je n'ai pas été méchant. Ceci dit, je ne lui ai pas demandé de me draguer non plus, hein. Zamyr arrive toute souriante.
Zamyr : Qui c'était ?
Moi : quelqu'un qui avait besoin qu'on lui rappelle deux ou trois petits trucs.
Elle n'a pas l'air de comprendre, et tant mieux parce que je n'ai pas envie d'approfondir le sujet. Nous nous installons confortablement avec nos boissons et tout, puis le film commence. Au bout de dix minutes, je comprends pourquoi il n'y a pas beaucoup de gens dans la salle. Elle n'a pas choisi dans la catégorie romantique ni de même humeur. On parle de Zamyr là, du coup elle a pris un film surnaturel. « La malédiction Winchester »
Le film est vraiment flippant. Mais je suis un mec et je n'ai pas peur des films de ce genre. En même temps D'accord, je l'avoue, j'ai peut-être sursauté une ou deux fois, et c'est très amusant pour Zamyr qui n'a pas arrêté de se foutre de moi dans la voiture sur le chemin du retour. Si ça la rend heureuse, alors je peux bien faire un effort pour elle. J'arrête le moteur vu que nous sommes devant chez elle. Nous restons encore un peu dans la voiture.
Zamyr : Tu aurais dû voir ta tête. Dit-elle en rigolant.
Moi : elle n'avait rien du tout dans ma tête. Et puis qui a eu l'idée de faire un film pareil ?
Zamyr : Moi, je trouve que c'est un super film. En tout cas, j'ai adoré
Moi : Tu sais ce que moi j'adore ?
Zamyr : Dis toujours.
Moi : Ma langue dans ta bouche, cherchant la tienne. Tes petits gémissements quand y a mon doigt dans ton intimité, et la façon dont tu prononces mon nom avant de jouir. Dis-je tout en lui caressant la cuisse.
C'est ça, elle commence à avoir des frissons. Elle est hypersensible dans cette zone-là et je le sais. Son souffle commence à augmenter et je sens qu'elle ne va pas tarder à m'embrasser. Deux secondes plus tard, elle me dévore littéralement les lèvres. Nous nous séparons à bout de souffle. Elle me regarde, puis passe une main dans ces cheveux.
Zamyr : Tu savais l'effet que ça allait me faire, pas vrai ?
Moi : Tu sais quoi ? Je suis heureux de savoir que ton corps ne peut pas résister à mon toucher. Dis-je en lui offrant mon plus beau sourire.
Zamyr : Et c'est réciproque, on dirait. Répond-elle en baissant les yeux sur mon sexe gonflé dans mon jean.
Elle n'a pas tort et elle le sait. Nous nous embrassons encore une fois, sans pour autant aller plus loin. Je fais le tour pour lui ouvrir la portière, en descendant, elle manque de tomber.
Moi : Mon Ange, ça va ?
Zamyr : Oui... C'est juste un vertige.
Moi : Je monte avec toi, d'accord ?
Je reste auprès d'elle quelques minutes avant de rentrer chez moi.
PDV Josh
La famille, comme on dit, c'est sacré. Pour moi, Lubie n'est pas que ma demie sœur, c'est ma sœur un point, c'est tout. Je l'aime et je veux qu'elle soit heureuse. Mais elle est tombée amoureuse d'une personne qui ne lui était pas destinée. Ça me fait mal de la voir aussi mal et de se comporter ainsi à cause d'un mec. Rubens est un mec cool, mais ça se voit qu'il n'a aucun sentiment pour ma sœur, même si elle n'arrive pas à le comprendre.
Lubie a une vie plutôt tourmentée. D'un côté, il y a cette histoire avec ses parents et d'autre part cet amour impossible avec Rubens. Je ne sais pas comment l'aider, mais je sais que l'encourager dans sa folie pour Rubens n'est pas la solution.
Il y a des jours où elle redevient cette magnifique jeune fille que j'ai appris à connaître rien qu'au téléphone et des jours où elle est carrément égocentrique, méchante et obsessionnelle. Ce n'est pas facile d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas. Je sais qu'elle souffre beaucoup, mais si seulement elle pouvait ouvrir les yeux, l'accepter et continuer d'avancer, elle aurait moins mal.
Elle a été calme pendant les vacances de Noël. Aujourd'hui, je ne sais même pas dans quelle phase elle se trouve, mais ce n'est pas la joie. Quand sa mère m'a appelé ce matin pour me dire qu'elle avait besoin de mon aide, je n'ai pas hésité une seule seconde. Louisa n'est pas une mauvaise mère, mais des fois elle est juste un peu dépassée, comme ce matin, sa fille s'est mise à tout casser dans sa chambre. Après son accès mélancolique, il fallait s'y attendre.
Louisa Ça fait quelques jours qu'elle ne prend plus son traitement. Je ne sais pas ce qui se passe, mais... Elle t'aime beaucoup, tu es son grand frère, elle t'écoute toujours, alors s'il te plaît, Josh, aide-la.
Je la retrouve dans sa chambre dans un piteux état. Ces cheveux vont dans tous les sens, elle porte un T-shirt beaucoup trop large et un legging. Ma sœur est fan de mode, je ne l'ai jamais vu comme ça. Même dans ces moments de déprime.
J'ai réussi à lui faire prendre une douche et s'habiller. Elle rigole sans raison, je la laisse faire. Je commence à m'y habituer maintenant. J'attends qu'elle soit un peu calme pour lui parler.
Lubie : Pourquoi ne peut-il pas m'aimer comme je l'aime ? Elle fond en larmes.
Moi : Chuut... Calme-toi, sœurette.
Lubie : personne ne m'aime. Josh
Moi : Ne dis pas ça, tu es ma petite sœur et je t'aime, tu le sais.
Lubie : Tu aurais préféré que ce soit l'autre conne là. Crie-t-elle en s'éloignant de moi...
Moi : Lubie, je n'aime pas te voir ainsi. Zamyr est mon amie, mais toi, tu es ma famille. Je ne ferai pas de comparaison
Lubie : tout le monde la préfère à moi. Dit-elle en se réfugiant dans mes bras.
Moi : ... Ça te dirait de faire un road trip avec ton grand-frère ?
Lubie : Quand ça ?
Moi : Bah, on part maintenant et on revient dans une semaine ou deux, si tu veux.
Louisa C'est une excellente idée. Je ferai une note au lycée pour ton absence, Ma puce.
Lubie : Merci, maman. Dit-elle en la prenant dans ses bras.
Elle part directement préparer ces bagages toute excitée. Normalement, je ne pars jamais loin de chez moi, mais là, c'est de ma petite sœur qu'il s'agit. Je suis sûr que nous allons bien nous amuser.____________________________________
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''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée]
Teen FictionElle n'était qu'une jeune fille qui se contentait de se battre pour aller mieux... Enfin ça c'était avant qui'Il fasse éruption dans sa vie pour tout changer... Mais il va découvrir une terrible vérité sur elle - Et moi qui te croyais différente ...