''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée]

Chapitre 20 : It's All... Over

PDV Rubens

Nous n'avons rien dit aux filles pour notre petite virée de toute à l'heure, c'était l'idée de Kersley, il ne voulait pas se prendre la tête avec sa copine qui peut être très chiante, comme je le dis souvent. Moi-même, personnellement, je m'en contrefiche. Je souris encore en y repensant. Surtout, ce baiser qu'elle a déposé sur ma joue après l'avoir accompagné jusqu'à sa porte, et je ne parle même pas de ce sourire collé sur son visage.

Ça fait des heures que nous sommes là et nous avons déjà ingurgité une grande quantité d'alcool. De là où je suis, du carré VIP, je les regarde danser et s'amuser, pour ensuite les rejoindre. Chris a peut-être raison, sur ce coup, Lubie s'est donnée beaucoup de mal pour m'organiser cette fête. Elle m'a réservé une bonne partie du club ce soir, je lui dois bien ça. Enfin, je crois. Je commence à me demander si je n'ai pas peut-être été un peu trop dur avec elle. Elle vient à ma rencontre en souriant. Une fois sur la piste, elle passe ses bras autour de mon cou et on commence à danser...

Nous y rentrons tous vers les deux heures du matin. Chris et Kersley ont dansé comme de vrais fous, par contre Mich et Diego ont passé une bonne partie de la soirée l'un dans les bras de l'autre. Et oui, ils sont comme ça. Avec Lubie, je ne saurais dire qui de nous deux est le plus saoul, d'ailleurs, ça a été un exploit de rentrer dans la maison sans réveiller personne. Par contre, on n'arrête pas de sourire comme deux idiots en rentrant dans la chambre. Elle allume la lumière, j'enlève mon T-shirt, puis soudainement, je ressens ces lèvres sur les miennes. Elle demande accès à ma langue, que je ne lui refuse pas. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne trouve pas la force de la repousser.

(Ou peut-être que tu n'as pas tout simplement envie).

On va mettre ça sur le compte de l'alcool, parce que là, je ne contrôle plus rien alors que nous sommes tous les deux à moitié nus. On se laisse tomber sur le lit tout en s'embrassant et puis...

Je me réveille avec un mal de crâne horrible et il y a ce portable près de ma tête qui n'arrête pas de vibrer. Ça s'arrête et recommence pour la troisième fois. Ah putain, j'ai juste envie de tuer cette personne qui me dérange de si tôt, même si je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est. Je décroche et porte le téléphone à mon oreille tout en gardant mes yeux fermés.

... Mon amour Ça fait deux jours que je n'ai aucune nouvelle de toi et là, je suis devant chez toi, je n'arrête pas de sonner, mais on dirait qu'il n'y a personne. Tu as oublié que je devais passer ou quoi ?

Attendez!!! Quoi??? J'ouvre les yeux et c'est alors que je me rends compte que ce n'est pas mon portable, mais celui de Lubie. Je me relève sur mes coudes subitement avant de reporter le téléphone à mon oreille.

... Allô... Lubie, je suis vraiment inquiet là... Ça suffit, je vais appeler ton père.

Et il raccroche. Non ; ça ne peut pas être ce à quoi je pense. Non, ça ne peut pas être vrai. Elle sort de la salle de bain habillée et maquillée.

Lubie : Mon amour. T'es enfin réveillé.

Je bouillonne de colère à l'intérieur, j'ai juste envie de tout casser. Je lui lance un regard tueur quand elle essaye de m'embrasser, lui faisant comprendre qu'elle n'a pas intérêt à s'approcher de moi.

Lubie : Mon amour, qu'est-ce qui ne va pas ?

Moi : Quelqu'un a essayé de te joindre ; et j'ai répondu accidentellement. Dis-je en lui rendant son portable qu'elle s'empresse de récupérer.

Lubie : Ah, je rappellerai plus tard.

Moi : Tu ne veux pas savoir qui c'était ? [...] Ça doit être important pour qu'il veuille appeler ton père par la suite.

Et là, je vois qu'il y a quelque chose dans ses yeux. Elle est surprise. Et on dirait qu'elle tremble.

Lubie : Rubens, ce n'est pas ce que tu crois, je peux tout t'expliquer. Dit-elle en essayant de me calmer.

Moi : Ah oui ? [...] Tu t'es bien foutu de moi, Lubie, hein, sous ton air de fille à papa...

Lubie : Laisse-moi t'expliquer, s'il te plaît.

Moi : Depuis combien de temps est-ce que ça dure ?

Lubie : Ce n'est vraiment pas ce que tu crois...

Moi : je t'ai posé une question putain, depuis combien de temps est-ce que tu me trompes avec ce mec ? Crie-je après avoir lancé mon portable au mur.

Lubie : Ça n'est arrivé qu'une seule fois, je te le jure. Répond-elle en pleurant.

Moi : Toutes ces fois où tu m'as sorti ces excuses bidons, tu étais avec lui, pas vrai ? [...] En fait, Kersley ne s'est pas trompé sur toi.

Lubie : Ne dis pas ça, s'il te plaît...

Moi : Tu sais, au fond, je savais que j'aurais dû mettre fin à notre relation avant que tu partes... Et moi qui pensais que j'étais trop dur avec toi. Non, mais qu'elle connaît. Dis-je en passant mes mains dans mes cheveux.

Elle reste là sans rien dire et continue à pleurer. Comment a-t-elle pu ?

Lubie : Il faut que tu me crois, s'il te plaît... Dit-elle en s'approchant.

Moi : Nous deux, c'est terminé, tu m'entends ?

Lubie : Rubens, ne fait pas ça, je t'en prie...

Moi : Je ne veux plus jamais te revoir, tu m'entends ?

Lubie : « ... C'est à cause d'elle, n'est-ce pas ?

Moi : Ne t'avise surtout pas de mêler Zamyr à ça. Dis-je d'un doigt accusateur... Dégage de chez moi. Dis-je en la mettant dehors, voyant qu'elle ne se décide pas à bouger.

Je la pousse hors de ma chambre sans ménagement. Je l'entends pleurer derrière la porte. Je regarde mon portable briser en plusieurs morceaux par terre. Il faut que je sorte, je n'arriverai pas à me calmer si je reste ici. J'enfile un T-shirt et un bas de jogging, je prends mes clés et je sors. Heureusement pour elle, elle n'était plus derrière la porte. Et j'espère qu'elle ne sera plus là à mon retour...

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