Chapitre 58 : Promenade En Mer

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PDV Rubens

Je me réveille sous le bruit des vagues avec l'odeur enivrante de ma copine et nos corps nus dans ces draps. Je suis sûr que ce n'était pas un rêve. Mon ange et moi, on a bien fait l'amour hier soir, et c'était merveilleux. Elle commence à bouger dans mes bras pour ensuite ouvrir les yeux. Elle me regarde avec son sourire angélique.

Moi : Salut toi. Dis-je en déposant un bisou sur le bout de son petit nez.

Zamyr : Salut toi.

Moi : Bien dormi ?

Zamyr : Cette nuit a été la meilleure nuit de toute mon existence.

Moi : Pour moi aussi... Ça va ? Je ne t'ai pas fait trop mal ?

Zamyr : Arrête de t'inquiéter, je vais bien. Dit-elle en déposant sa tête sur mon torse.

Moi : je t'aime, mon cœur. Dis-je en lui embrassant sur le front.

Zamyr : Moi aussi, je t'aime fort.

Moi : Il faut se lever maintenant, non ? On va déjeuner, il faut que tu manges.

Je sors du lit, j'enfile un boxer, puis mon jogging sous le regard de ma petite amie. Je la regarde s'étirer, mais quelque chose retient mon attention, une trace rouge sur l'un des draps.

Moi : Mais c'est du sang ça. Oh merde ! [...]

Zamyr : Hé, regarde-moi s'il te plait, regarde-moi... Ce n'est rien, je n'ai pas mal, je vais bien... Tu as été très doux et attentionné, Mon amour.

Moi : cette trace en dit le contraire. Zamyr, c'est ton sang...

Zamyr : Ça en valait largement la peine... Je suis heureuse de l'avoir fait avec toi, parce que je t'aime. Rubens, tu m'entends ? Je t'aime. Dit-elle en m'embrassant.

Moi : Je t'aime, mon petit cœur... Tellement

Zamyr : Alors arrête de t'en faire.

Je lui caresse la joue avec mon pouce, puis l'embrasse sur le front...

Moi : Va te laver, je vais changer les draps et les brûler.

Zamyr : D'accord. Tu me rejoins après ?

Moi : Dans un instant.

Elle se dirige vers la salle de bain pendant que je défais le lit pour enlever les draps souillés de sang. J'espère vraiment ne pas lui avoir fait trop mal. Lorsque j'entre dans la salle de bain, j'enlève mes vêtements avant de me glisser derrière elle. Je sens déjà que je bande rien qu'à la voir sous cette douche complètement nue. Elle se retourne pour passer ses mains derrière ma nuque. L'eau est tout à fait à la bonne température. Je me jette sur ces lèvres et accède à sa langue. Je sais que ça peut lui faire mal, c'est sa deuxième fois et c'est pour cela que je vais devoir me contrôler.

Moi : Mon ange, dans cette position, tu auras sûrement mal...

Elle me fait taire en déposant ses lèvres sur les miennes. Je lui fais l'amour alors que j'ai envie de la prendre sauvagement contre ces carreaux.


Après notre douche, nous nous habillons pour descendre prendre le petit déjeuner. Maria a dressé une belle table bien garnie dans le jardin. Elle nous salue avant de s'en aller.

Mayera : Bonjour les amoureux. Crie-t-elle en arrivant ?

Elle se tient à côté de moi.

Moi : Mayera Salut. Je te présente ma copine, Zamyr... Mon cœur, voici Mayera.

Zamyr : Salut Mayera.

Mayera : Salut... J'ai beaucoup entendu parler de toi. Dit-elle en lui faisant la bise... Tu es jolie.

Zamyr : C'est très gentil, toi aussi, tu es très belle... Tu veux prendre ton petit déjeuner avec nous ?

Mayera : Non, je ne veux pas vous déranger...

Zamyr : Mais non, ça nous fera très plaisir, pas vrai, mon cœur ? Dit-elle en se tournant vers moi.

Moi : Bien sûr, aller viens, Mayera.

Mayera : Bon, c'est d'accord.

Elle prend une chaise et s'assoit entre Zamyr et moi. Je repense encore à la nuit dernière et à ce matin. En regardant Zamyr, je sens qu'elle pense à la même chose.

Mayera : Alors, ça fait longtemps ? [...] Je veux dire que vous êtes ensemble tous les deux.

Moi : Ça fait un bon moment déjà. Dis-je en la fixant avec un regard noir.

Je sais où elle veut en aller. Je la connais assez bien pour ça.

Zamyr : Ouais, on peut dire ça. Ajoute-t-elle un peu gênée.

Mayera : Et ça s'est passé comment ? ... Parce que je me rappelle qu'il n'y a pas si longtemps que ça, tu avais une copine, alors vous deux, je veux dire, vous étiez d'abord potes ou...

Maria : Ne sois pas si indiscrète, ma fille, laisse les déjeuner en paix. La coupe-t-elle en déposant un grand bol de fruit sur la table.

Zamyr : Excusez-moi, je vais monter... Dit-elle en se levant.

Moi : Mon cœur et ton déjeuner ? Tu n'as presque rien mangé.

Zamyr : Ça va, je n'ai pas faim.

Moi : D'accord, je viens avec toi...

Zamyr : Non, non, termine ton déjeuner, je t'attends dans la chambre après... Merci Maria, c'était délicieux. À plus tard, Mayera

Je la connais trop bien pour savoir quand elle a un truc derrière la tête. Je me lève pour rejoindre ma copine dans la chambre. Elle m'a trop énervé.


PDV Zamyr

Je ne sais pas ce qui lui prend à cette fille, mais elle m'a coupé le peu d'appétit que j'avais. Je m'assois au bord de la fenêtre pour regarder la mer. Je sursaute en sentant le souffle de mon copain près de mon oreille ainsi que ses mains sur mes hanches.

Rubens : Désolé pour ce qui vient de se passer, mon ange.

Moi : Ça va...

Rubens : On va se balader ?

Moi : D'accord.

Rubens : Prends ton maillot de bain.

Je prépare un sac de plage et je le rejoins en bas. Nous nous promenons au bord de la mer, avant de monter sur le bateau de sa famille. Le monsieur qui conduit me fait penser à Théo. Il nous amène dans un magnifique endroit, où l'on arrive à voir en profondeur, l'eau est claire, donc ça va. J'enfile mon maillot et je descends dans l'eau avec Rubens. Bien accroché à son cou. Je sais ce que vous pensez, mais je m'en fous : je ne sais pas nager dans les profondeurs, et même si on a pieds, je reste accroché à lui, simple mesure de précaution.

On nage encore quelques minutes, puis on remonte dans le bateau, continuant la visite en mangeant des fruits et bien sûr en s'embrassant.

La nuit tombée, nous rentrons à la maison. Nous nous douchons, puis dînons. Cette journée a été formidable, si on oublie l'altercation avec Mayera. D'ailleurs, je suis contente que Rubens ne l'a pas invité à venir avec nous sur le bateau. Pendant que je me brosse les cheveux dans la salle de bain, je sens à nouveau cet horrible mal de tête et une nausée qui me pousse à plonger la tête dans la cuvette pour vomir. Je déteste ça. Je me brosse les dents. Penchée sur le lavabo, je me regarde dans le miroir et je vois du sang couler de mon nez. Et malheureusement, c'est à ce moment que Rubens choisit de se pointer dans la salle de bain. Je m'empresse de jeter la serviette à la poubelle.

Rubens : Qu'est-ce qui se passe, mon cœur ? Pourquoi tu mets tant de temps ?

Moi : J'arrive... On y va.

Je vois qu'il est inquiet et je ne sais plus comment le rassurer. Je retourne dans la chambre. Ma mère m'appelle et on passe plusieurs minutes à se parler. Normalement, je rentre dans deux jours, je veux en profiter. Du coup, nous nous couchons tôt, car demain, Rubens va m'emmener quelque part.

La nuit a été bien, j'ai dormi comme un bébé dans les bras de mon chéri. En me réveillant, il n'était plus à mes côtés. Je trouve une rose à sa place. Romantique, non ? Je souris et attrape mon portable pour regarder l'heure : il est déjà 8 h. J'ai plusieurs messages des filles, je réponds et dépose mon portable. Je file sous la douche m'habiller, puis le retrouver en bas pour notre sortie.

Il m'emmène dans différents endroits, l'un tout aussi splendide que l'autre. Depuis que je le connais, il me surprend tous les jours en me faisant découvrir tout plein de choses. Nous rentrons dans l'après-midi.

Après ma sieste, je descends dans le jardin retrouver Rubens avec quelqu'un au téléphone. Diego, et vu l'expression de son visage, pas d'un sujet enchanté. Je vais m'en aller, mais le nom de Kersley se fait entendre et mon cœur bat à la chamade. Et si Diego lui racontait ? Il ne me ferait pas ça, si ? Pourquoi faut-il toujours que je me retrouve dans le pétrin. Je lui aurais dit : « Je ne serais pas en train de flipper là. Je connais Rubens, si je ne lui dis pas, si ça ne vient pas de moi, il va mal le prendre. Il le prendra mal de toutes façons.

Rubens : Coucou mon cœur. Bonne sieste ?

Moi : Coucou mon chéri. Mais le lit était beaucoup trop vide sans toi.

Il m'embrasse et pose ses mains de chaque côté de mes joues.

Rubens : Ça va ?

Moi : Bien sûr.

Il arquait les sourcils, signe qu'il ne me croit pas du tout. Bon, aller, c'est maintenant ou jamais.

Rubens : Arrête, Zamyr, je vois bien que ça ne va pas. Alors dis-moi.

Moi : Tu ne te faches pas, hein ?

Rubens : je ne me fâcherai pas, je te le promets. S'impatiente t-il...

Moi : ... Au faite...j'ai... j'ai..

Rubens : T'as quoi ?

Moi : K. m'a embrassé la veille de Noël...

Rubens : Pardon ? Dit-il en se dégageant... Putain d'enfoiré.

Moi : Je te jure que c'était un bisou de rien du tout.

Rubens : Ah oui ? Et c'est pour ça que tu ne me l'as pas dit, je suppose.

Moi : tu as promis.

Rubens : Je m'en fous, Zamyr... Tu sais quoi, vaut mieux que je dégage d'ici.

Il part je ne sais où en me laissant seule. Non, mais qu'est-ce qui m'a pris ? J'ai tout gâché. Je ne peux pas m'empêcher de laisser couler quelques larmes quand je vois que ça va faire une heure qu'il est parti.

Je me recroqueville dans le lit avec un oreiller devant le ventre. La porte s'ouvre sur un Rubens au visage neutre. Je ne saurais dire ce qu'il ressent en ce moment. Je m'empresse de me lever pour aller me jeter dans ces bras.

Moi : J'ai cru que tu étais parti sans moi.

Rubens : Zamyr Je suis en colère contre toi. Très en colère même. Mais je ne ferai jamais ça... Mais tu m'as terriblement déçu.

Moi : Mon amour Je te promets que ça ne voulait rien dire.

Rubens : Pour toi peut-être.

Moi : pour lui non plus...

Il se jette sur mes lèvres et commence à m'embrasser sauvagement. Cherche-t-il à se calmer ?
Il me soulève et me plaque le dos contre la porte. Mes jambes de chaque côté de ses hanches. Ce baiser n'a rien de sensuel, oh que non. D'un coup, il se détache de moi et me regarde dans les yeux.

Rubens : Tu es à moi, rien qu'à moi, tu m'entends ? Ce batard n'avait pas à t'embrasser.

Moi : je suis à toi. Rien qu'à toi, Mon amour. Dis-je toute essoufflée.

Il ne laisse même pas le temps de reprendre mon souffle qu'il m'embrasse à nouveau...

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''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant