''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée]

Chapitre 30 : Dancing In The Club

PDV Rubens

J'y ai pensé plus d'une fois avant de décider de le faire. Nous sommes sur la route et ça fait au moins 10 fois qu'elle me demande où l'on va. Je stress un peu à l'idée de l'emmener là-bas. Je sais qu'elle n'y est jamais allée avant. D'un côté, je suis content qu'elle fasse l'expérience avec moi, d'un autre, je stress. Et si elle n'aime pas Et si...

Avec Zamyr, il faut que je sois prudent à chaque nouvelle chose que j'ai envie de lui faire découvrir. Pourquoi ? Bah tout simplement parce que je sais que même si elle fait genre, ce n'est pas une fille coincée comme Kersley a pris l'habitude de la traiter. Et bien, elle ne connaît pas grand-chose de ce monde que je m'apprête à lui faire découvrir.

Elle peut essayer de nous faire croire ce qu'elle veut, je sais que c'est une véritable princesse. Je suis prêt à parier qu'elle n'a jamais désobéi à ses parents, ou encore moins fait un truc interdit... QUOI ? Ce n'est pas que j'ai envie qu'elle devienne une délinquante ou qu'elle se comporte mal, au contraire. Je l'aime telle qu'elle est. J'irai même jusqu'à dire que c'est ce petit côté qui m'a fait craquer. Mais je veux qu'elle découvre la vie d'adolescent, après tout, c'est bien ce qu'elle est, non ? Une adolescente. Elle se sent bien en compagnie de mes potes, c'est déjà une bonne chose.
Enfin arrivé, je me gare à quelques mètres du bâtiment.

Moi : c'est à deux minutes d'ici. On continue à pied.

Zamyr : Pourquoi tant de mystère ?

Moi : Aller, mon cœur, on y va.

Je lui prends la main et on continue d'avancer. Arrivée devant le bâtiment, elle me regarde en fronçant ses sourcils. Elle est vraiment trop mignonne quand elle fait ça.

Zamyr : attends... Tu ne crois tout de même pas que je vais rentrer là dedans.

Moi : Et bah, si. Tu vas rentrer avec moi.

Zamyr : Putain, Rubens, tu sais que je n'y suis jamais allé.

Moi : Justement, il faut remédier à ça.

Zamyr : Et tu ne pouvais pas m'emmener à Magic Coffee ou je ne sais pas moi. N'importe quel autre endroit.

Moi : Mon amour, ce n'est rien qu'un club. De quoi tu as peur ? [...] Pis, tu es avec moi. Les autres nous attendent à l'intérieur pour aller... S'il te plaît. Dis-je en quemandant.

Zamyr : ... D'accord. Mais il faut que tu me ramènes avant 23 h.

Moi : Attends : si mes souvenirs sont bons, Cendrillon avait jusqu'à minuit, non ?

Zamyr : Et si mes souvenirs sont bons, nous ne sommes pas de la même famille, elle et moi.

Moi : j'en doute. Mais c'est d'accord... Je t'aime. Dis-je après l'avoir embrassé.

Sa main dans la mienne Nous rentrons dans ce club fréquenté que par des ados. Nous montons au carré VIP, et ils sont tous là. Même Christine, génial. Nous les saluons, puis nous nous asseyons sur ces jolis canapés. Pendant que Michèle et Zamyr discutent entre elles, j'en profite pour en faire de même avec Kersley. Il m'assure qu'il va gérer et que sa copine ne va pas faire d'histoire ce soir. Ce serait vraiment une première. Cette fille ne sait pas tenir sa langue. Mais je vais essayer de faire plaisir à mon pote.

La serveuse nous apporte plusieurs cocktails, piña colada, chacun en attrape un, elle en donne un à Zamyr, mais...

Zamyr : Euh , non merçi...

Kersley : QUOI ? Me dit pas que...

Moi : apporte une bouteille d'eau à mademoiselle, s'il vous plaît.

Serveuse : d'accord.

Christine : Et puis quoi encore ? Dit-elle en la toisant.

Kersley : Allons danser, Chris.

Elle ferait mieux d'aller danser parce que je commence déjà à perdre patience. Sérieux, c'est quoi son problème exactement ? Lubie est son amie, d'accord, mais elle en fait un peu trop là. Son comportement commence à me gonfler.
Nous restons là à nous amuser. Michèle et Diego vont sur la piste de danse, j'en profite pour rapprocher ma petite amie plus près de moi pour l'embrasser encore et encore.

La piste commence à se vider, alors je demande à Zamyr de danser avec moi. Et oui, comme vous pouvez l'imaginer, elle me dit non, mais vous me connaissez, j'insiste jusqu'à ce qu'elle change d'avis. Une fois en bas, je fais un signe au DJ qui a vite compris le message. Je lui tends ma main qu'elle prend après s'être débarrassée de sa veste d'une façon on ne peut plus sexy.

Je ne l'ai jamais vu danser. Quand elle m'a dit qu'elle dansait avant, je pensais que c'était de la danse classique. J'étais loin de me douter qu'elle pouvait danser aussi bien putain. Sa façon de bouger, comme si elle a fait ça toute sa vie. Les gens autour n'ont pas arrêté de crier à la fin : c'est un sacré numéro que nous venons de faire là.

Moi : Tu as été parfaite, mon amour.

Elle est toute essoufflée, alors je l'embrasse sur la joue avant de l'inviter à retourner au carré VIP.

Michèle : Putain, je ne savais même pas que tu dansais.

Diego : Mais où t'as appris à danser comme ça ?

Moi : c'est mon frère qui m'a appris...

Michèle : Et bien, un sacré professeur. Tu as été fantastique, Zam...

Kersley : Pour une fois qu'ils ont raison. En fin de compte, tu n'es peut-être pas si coincée que ça l'intello.

Christine : Quoi ? Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi.

Michèle : En tout cas, il te faudra beaucoup de pratiques pour te mesurer à elle.

Christine : Hé toi, la traîtresse, on ne t'a rien demandé.

Moi : Ça va, les filles, vous pouvez arrêter maintenant. Dis-je en m'asseyant auprès de ma copine.

Elle pose sa tête sur mon épaule après avoir bu une gorgée d'eau. Elle a l'air fatiguée.

Moi : Ça va ?

Zamyr : Oui, ne t'en fais pas.

Michèle : Zam, t'as l'air fatigué.

Christine : Elle n'a qu'à rentrer chez elle, elle n'a rien à foutre ici de toute façon.

Moi : Tu commences vraiment à m'énerver, Chris...

Christine Quoi? C'est la vérité, non ?

Kersley : Putain Chris Tu vas fermer ta gueule pour une fois.

Même Kersley semble énervé cette fois. Qui ne le serait pas ? Il faut vraiment que quelqu'un l'apprenne à se mêler de ces affaires. Je l'aurais déjà fait, moi, si ce n'était pas pour ne pas blesser mon pote. Zamyr jette un œil à son portable, elle me fait signe de regarder l'heure. Oh putain, je suis dans la merde, il est plus de minuit.

Moi : On va y aller, nous.

Diego : nous aussi.

Kersley : Allez, je te ramène. Dit-il à l'égard de sa copine.

Christine : Je ne vais nulle part avec toi.

Kersley : Ne fais pas chier et suis moi.

Une fois dehors, nous disons au revoir aux autres. Je me dirige vers la voiture. Zamyr reste silencieuse tout le trajet avec sa tête sur mon épaule et nos doigts entrelacés. Je ne sais pas pourquoi, mais elle n'a pas l'air de paniquer. À peine arrivée devant sa maison que la porte s'ouvre sur son père et il a l'air furax, suivi de sa mère qui essaie de le calmer. Je descends de la voiture et l'accompagne jusqu'à devant la porte où attendent ces parents.

M Feyton : C'est maintenant que tu rentres ? As-tu une idée de comment je me suis inquiété pour toi, jeune fille ? [...]

Zamyr : Papa, je suis désolée...

Moi : M. Feyton, c'est entièrement ma faute, je n'ai pas fait attention à l'heure et...

M. Feyton : Zamyr rentre tout de suite et toi, jeune homme, je crois que tu devrais en faire de même...

Sabine : Rubens rentre chez toi, s'il te plaît.

Ils rentrent et ferment la porte. Je regagne ma voiture.

Moi : Merde.

Je tape un coup sur le volant avant de démarrer la voiture et de rentrer. Une fois dans ma chambre, j'envoie un texto à Zamyr pour lui demander si ça va et m'excuser, mais elle ne répond pas. Je l'appelle et toujours rien. Ça m'inquiète encore plus. Alors j'ai passé la nuit à lui harceler de messages jusqu'à ce que le sommeil m'emporte.

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