Chapitre 24 : First Kiss...

93 10 17
                                    


PDV Rubens

Je ne vois toujours pas Zamyr, serait-elle partie sans me dire au revoir ? Le spectacle ne lui a peut-être pas plu. Ma sœur me fait signe de me retourner et c'est là que je la vois toute souriante comme d'habitude.

Maman : Nous allons partir. On se voit à la maison, mon chéri.

Moi : d'accord, maman.

Zamyr : C'était cent fois mieux qu'aux répétitions. Franchement, j'ai adoré.

Moi : ... Aller, viens avec moi. Dis-je en lui prenant la main.

Zamyr : Où ça ?

Je ne prends même pas la peine de lui répondre...



PDV Zamyr

Je me laisse entraîner je ne sais où par Rubens, et il semble si pressé. Une fois arrivée, je me rends compte que nous ne sommes ni plus ni moins que sur le toit. C'est bien décoré et il y a beaucoup de lumières, c'est magnifique. Il met de la musique et me tend la main. Timidement, je mets ma main dans la sienne, puis nous commençons à danser sur un slow. Je pose ma tête sur son épaule comme j'ai pris l'habitude de faire, et c'est si agréable. Quand je lève ma tête, mes yeux tombent pile dans les siens et sans m'y attendre, je sens ces lèvres sur les miennes. Instinctivement, je ferme les yeux. Comme vous pouvez l'imaginer, c'est mon premier baiser. Vu que je ne sais pas comment m'y prendre, je le laisse faire. J'ouvre ma bouche timidement pour lui donner accès à ma langue, comme dans les films. Nos langues partent dans une danse sensuelle. C'est délicieux comme premier baiser. Je n'ai pas envie que ça se termine, pourtant c'est moi qui y mets fin.

Moi : Rubens... Je...

Rubens : Chute ! Dit-il en m'embrassant à nouveau.

Il est si doux. Alors, c'est ça qu'on ressent quand on embrasse quelqu'un ? Tout d'un coup, je me sens ridicule, lui, il a embrassé tellement de filles et moi... Non, mais qu'est-ce que je fais ? C'est Rubens. Mon meilleur ami. Nous ne pouvons pas faire ça. Je détourne le regard.

Rubens : Hé, qu'est-ce qui y a ? Minus, regarde-moi s'il te plaît. Dit-il en prenant mon menton avec son index me forçant à le regarder.

Moi : ... Je ne peux pas faire ça... Nous n'avions pas le droit...

Rubens : Ah oui ? Et qui a dit ça ?

Moi : Rubens, s'il te plaît. Tu es mon meilleur ami...

Rubens : Et toi, ma meilleure amie ?

Moi : Justement. Notre amitié compte beaucoup pour moi... Et... Je tiens beaucoup trop à toi...

Rubens : Zamyr, je sais ce que tu te dis. Mais je t'assure que moi aussi j'y ai pensé. Tu ne sais pas depuis combien de temps je me bats contre mes sentiments, pour ne pas te voir sous cet angle-là...

Moi : je n'ai pas envie de te perdre...

Rubens : Mais pourquoi penses-tu que tu pourrais me perdre ?

Moi : Imagine que ça ne marche pas. Imagine que tu découvres qu'en fait je ne suis pas cette fille que tu crois et que tu te mets à me détester...

Rubens : Chuuut ! Respire Zamyr... Tu ne me perdras pas.

Moi : promis ?

Rubens : Promis... Dis-je en la serrant dans mes bras.

Moi : ... Es-tu déçu?

Rubens : De quoi ? Du baiser ? Mais pas du tout Déjà, j'aime ta façon de m'embrasser. J'aime le goût de tes lèvres. Maintenant que tu le demandes, je crois que c'est exactement comme je l'imaginais. Cela dit, je pense juste qu'il va te falloir plus de pratiques.

Moi : Abruti. Dis-je en lui donnant une petite tape sur l'épaule.

Rubens : Ma Zazou, je sais que je ne suis pas ce qui pourrait t'arriver mieux, je ne suis pas le meilleur mec de la terre et...

Moi : Chut ! Oui, je veux bien sortir avec toi.

Rubens : Génial. Ah putain, je commençais à être à cours de mots là. Les discours, ce n'est pas mon truc. J'avais peur que tu dises Non.

Moi : Ah bon ? Pourquoi ferais-je cela ? Tu viens d'une famille riche, t'es plutôt un bon parti. Et ça compense le fait que tu es moche.

Rubens : Ah oui ? Dit-il en arquant son sourcil... Mademoiselle Feyton, Je ne pensais pas que vous étiez une fille intéressée.

Moi : Et bien, Monsieur Felty, dites-vous juste que je sais saisir les opportunités quand elles se présentent. Dis-je en éclatant de rires avec lui... J'ai peur, je n'ai pas envie qu'on se casse la gueule.

Rubens : Tu me fais ressentir des choses que je n'ai jamais ressenties avant et ça me terrifie. Mais j'ai envie d'essayer, je veux être avec toi.

Moi : On sera toujours ami, hein ? Je veux dire si ça ne fonctionne pas.

Rubens : Mais bien sûr que ça va fonctionner. Minus... Et oui, on sera toujours amis. Je serai toujours là. Ajoute-t-il en m'embrassant sur le front.

On reste assis là haut pendant une heure encore à nous embrasser en regardant les étoiles. Rubens propose qu'on aille en ville se promener. En ce moment précis, je peux le dire : je suis la fille la plus heureuse sur cette terre. Même si j'ai peur de ce qui peut arriver par la suite, mais pour l'instant, je veux juste profiter de ces bras.

Il me ramène vers 22 h. On s'embrasse devant la porte juste avant que je rentre avec un sourire scotché sur le visage. Je sursaute lorsque ma mère allume la lumière.

Moi : Maman. Tu m'as fait peur.

Maman : Désolée, ma puce.

Moi : Tu n'étais pas obligé de m'attendre, tu sais.

Maman : Je n'arrivais pas à dormir... Alors, ma chérie ? Je vous ai vu par la fenêtre.

Moi : Maman...

Maman : QUOI ? Je n'ai pas fait exprès.

Moi : Bien sûr,... Il m'a demandé de sortir avec lui, genre un couple, et j'ai dit oui.

Maman : Je le savais. Dit-elle en me prenant dans ses bras...

Moi : Maman, s'il te plaît, ne dis rien à Papa... Pas encore.

Maman : Ton père va jouer les durs avec lui un instant, mais... D'accord. Je suis contente pour toi. Ma princesse a son premier petit copain.

Moi : Ah, maman, je t'en prie.

Maman : Ah, ma petite puce. Aller, je te laisse te reposer.

Je passe devant la chambre de ma grand-mère et j'ouvre la porte pour y jeter un œil. Normalement, elle aurait dû être de retour il y a plusieurs jours maintenant. Mais apparemment, ces nièces et neveux ont voulu la garder plus longtemps. C'est vrai qu'ils ne se voient pas souvent. Même si on se parle tous les jours au téléphone, elle me manque beaucoup.
Après avoir brossé mes dents, j'enfile mon piyama et m'allonge dans mon lit. Je ne m'attendais pas du tout à ce que cette journée se termine aussi bien. Et j'en suis heureuse. Je commence à papillonner des yeux, signe que je ne vais pas tarder à m'endormir. Mon portable m'annonce que j'ai un message. Mon cœur se mit à cogner contre ma cage thoracique en voyant le nom de l'expéditeur.

« Merci de nous donner cette chance... » Tu me manques déjà ! Dors bien... Mon Amour''

Je ne peux pas m'empêcher de sourire bêtement à son surnom. Du coup, je suis passé de Minus à Mon Amour. Ça me plaît énormément. Je dépose le téléphone sur ma table de nuit et je m'endors avec le sourire.

___________________________________

''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant