PDV LubieEt bah, dis-donc. Je crois que j'aurais pu faire mieux. Après ce magnifique spectacle, je suis rentrée chez moi satisfaite et avec le sourire.
Je laisse toujours mes vêtements dans la chambre quand je me douche. Alors que je détache mes cheveux prêt à m'habiller, la porte de ma chambre s'ouvre en trombe sur Rubens. Justement, je m'attendais à le voir.
Rubens : Depuis quand, Lubie ? ... Comment...
Moi : Est-ce vraiment important ? L'essentiel, c'est que maintenant tu sais qui elle est vraiment.
Il s'assoit sur mon lit, la tête dans les mains. Il est en colère, je le sais, et je sais aussi comment m'y prendre. Je le fais tomber sur le lit, je m'assois sur lui en califourchon avant de me jeter sur ses lèvres. Il résiste au début, mais finit par m'embrasser sauvagement. Exactement comme je le voulais. Il détache ma serviette et caresse ma hanche. Mes mains dans ses cheveux, pas de façon romantique, et c'est exactement ce dont on a besoin là maintenant. Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir et je le déshabille à son tour.
Moi : Tu vois, bébé ? ... C'est moi qu'il te faut. Dis-je entre deux baisers.
Rubens : Tais-toi, Lubie.
Il rentre en moi d'un coup sec et assez brutal.
Moi: Han... Hmm... Plus fort
Je lui demande un va-et-vient plus violent. Mon plaisir augmente jusqu'à ce qu'il vienne en moi et me pousse sur le côté.
Moi : c'était parfait...
Il se lève et ramasse son T-shirt.
Moi: Qu'est-ce que tu fais ?
Il finit de s'habiller et s'en va. Je le regarde faire en souriant parce que je sais qu'il reviendra.
Je t'avais prévenue, ma petite, tu aurais dû écouter...
PDV RUBENS
Un cancer... Un putain de cancer. Je la déteste de m'avoir fait ça. De nous avoir fait ça. Elle n'avait pas le droit de me laisser tomber amoureux d'elle alors qu'elle savait...
Je suis tellement en colère que je n'ai pas réalisé la connerie que je viens de faire avec Lubie. Elle m'a fait mal, très mal, et je n'ai trouvé que ça pour ne pas exploser. En rentrant, j'ai trouvé K assis dans ma chambre en train de m'attendre. Une fois dans la chambre, je me mets à tout casser alors que Kersley tente de me calmer. Je ne peux pas me calmer. Elle m'a menti et trahi. Comment est-ce que j'ai pu être aussi aveugle pour n'avoir rien remarqué ? J'ai été un parfait idiot.
Moi : Tu le savais toi ? Tu savais qu'elle était malade ?
Kersley : ... Oui. Je l'ai découvert... il y'a un mois de cela...
Moi : un mois ? Depuis un mois et toi, tu n'as pas jugé important de me le dire ? T'es censé être mon meilleur ami, mon frère Kersley. C'est ça que tu appelles de la loyauté, Mec ? Aller dégager, d'ici.
Kersley : Crie autant que tu veux...
Moi : Casse-toi. Dis-je en lui poussant.
Kersley : C'est ça, laisse sortir ta rage. Dit-il en me tenant contre lui. Mais moi, je ne vais nulle part.
Pourquoi suis-je allé au parc ce jour-là ? Pourquoi je l'ai adressé ? Pourquoi suis-je tombé amoureux de cette fille ? Et surtout, pourquoi ça doit faire si mal ?
Je l'aime tellement que ça me fait mal. Je ne lui pardonnerai jamais de m'avoir fait ça...
PDV Zamyr
Je me réveille avec une migraine atroce. Je regarde autour et je suis dans ma chambre et il y a mes parents. Donc ça, c'est vraiment passé ? Ce n'était pas un rêve.
Maman : Ma petite puce. Dit-elle en me caressant la tête... Michèle m'a appelé.
Papa : Non, ma princesse, ne pleure pas, s'il te plaît... Ce garçon ne te mérite pas de toutes façons. Dit-il en me caressant le dos.
Maman : Qu'est-ce qu'on peut faire, ma chérie ?
Papa : Putain, je vais le tuer ce gamin. Ce n'est pas possible ça.
Moi : ... J'ai juste envie de dormir. Restez avec moi, s'il vous plaît.
Quand j'étais gamine et que j'attrapais une mauvaise grippe ou que j'étais triste. Ma grand-mère me faisait toujours un bol de soupe et me préparait des cookies aux pépites de chocolat. Elle me manque.
En l'espace de quelques jours, je suis devenue apathique, alors pas besoin de vous dire que je ne suis pas retournée au lycée ni le lendemain, ni le surlendemain, ni aucun autre jour de la semaine d'ailleurs. Mes parents ont accepté sans broncher que je reste à la maison. Je suis restée enfermée chez moi à pleurer toutes les larmes de mon corps. À part ma famille, il n'y a que quelques rares personnes à le savoir, alors comment a-t-elle pu être au courant ? Je n'arrête pas de me poser cette question.
J'ai appelé Rubens toute la semaine et je lui ai envoyé une centaine de textos, mais il n'a répondu à aucun. Je me suis même rendue chez lui, mais sa mère m'a dit qu'il était parti à New York chez sa grand-mère Rose... Alors c'est vraiment terminé. C'est fini, il me laisse tomber juste comme ça. Comment peut-on aimer quelqu'un et décider de tout arrêter en une journée ? Et ces moments que l'on a partagés tous les deux, les a-t-il déjà oubliés ? Pense-t-il encore un peu à moi ? Est-ce que je lui manque autant qu'il me manque à moi ? Ou même un tout petit peu ? [...] Je me voile juste la face, puisque je connais déjà les réponses à ces questions.
Mes amis (es) sont passés me voir plusieurs fois, même Kersley est venu. Je ne vous dis pas à quel point je suis effondrée. J'ai même pleurée la première fois qu'il est venu. Il m'a pris dans ses bras pour me consoler. Je sais, je l'ai cherché. J'n'avais qu'à tout lui dire depuis le début. J'ai l'air pathétique, n'est-ce pas ?
J'ai les yeux rouges à force de pleurer. Mes parents font tout pour que je me sente mieux. Même Dora fait de son mieux.
Les jours passèrent lentement et moi, j'avais toujours aussi mal. Certains jours, je devenais même désagréable. Je ne mangeais plus rien. Je voyais rarement mes amis (es) à part Kersley qui venait plus souvent, même quand je suis très désagréable envers lui, tout comme Josh d'ailleurs.
Josh : Tu veux regarder un film ?
Moi : non.
Josh : Et tu comptes sortir de chez toi un jour ?
Moi : non.
Josh : Arrete de te morfondre, ça va faire un mois. Tu sais Zamyr, ça ne te ressemble pas du tout.
Moi : Et toi, arrête de te mêler de ma vie, je ne t'ai pas demandé de venir.
Josh : Putain, tu es encore plus chiante... Au moins mange un truc, tu n'as rien mangé de la journée.
Moi : Lâche-moi putain, tu n'es pas mon père.
Josh : Encore heureux, sinon je t'aurais déjà sorti de ce lit par la peau du cul... Ça devient urgent là, je vais appeler Marco.
Moi : laisse mon frère en dehors de ça... S'il te plaît,... Je te promets de manger ce que tu veux, mais s'il te plaît, ne lui dis rien.
Josh : Il va me tuer à son retour, mais... C'est d'accord.
Il descend me préparer un bol de fruit, puis nous regardons un film avant qu'il ne rentre chez lui et que moi, je regagne mon lit pour dormir...
PDV RUBENS
J'ai grandi dans cette ville, mais entre les regards au lycée et Lubie qui n'a pas cessé de me prendre la tête, rester là bas était devenu trop dur à vivre. Je la voyai partout. Je lui en veux tellement. Je suis partagé entre l'amour, la colère et la haine, parce oui, je l'aime et oui, je la déteste. Même si je l'aime de tout mon cœur, comme Papa me l'a fait comprendre, je ne peux pas rester avec elle. Non, je ne veux pas revivre ça, une fois avec grand-père, c'était déjà trop dur, alors avec elle... Je ne peux pas, je ne peux pas assister à sa mort. C'est pour cela que j'ai décidé de partir à New York.
Je fais tout pour ne plus entendre parler de Zamyr. Ma grand-mère est très heureuse que je sois là. La semaine qui a suivi mon arrivée, elle a commencé à se plaindre du fait que je sors trop souvent à son goût, et ça ne m'a pas freiné pour autant. Je ne me pose pas de question et je couche avec une fille différente à chaque fois. Pas besoin de connaître leurs noms. À quoi bon, je ne vais tout de même pas les épouser.
Au bout de trois semaines, Grand-mère ne se gêne pas pour me psychanalyser. En gros, elle essaie de me faire comprendre clairement que mon état est inquiétant, mais je m'en fous, du moment qu'elle sort de ma tête. Je suis sûr que ma mère lui a tout dit, et c'est justement pour cela qu'en tant que psychologue retraitée, elle ne me lâche pas. Heureusement, j'arrive toujours à échapper à ces discussions.
Il est onze heures et je m'ennuie à cause du départ de cette fille dont je ne connais pas le nom. Je me change pour sortir. Attendez ! Elle n'a pas fait ça.
Moi: Mamie... Pourquoi les portes sont fermées à clé ?
Mamie: Tu Vas quelque part ?
Moi: Mamie...
Mamie : Il faut qu'on parle, jeune homme.
Moi : On parlera demain, là, je dois sortir.
Mamie: Et il se croit drôle... Aller, suis-moi.
Je n'ai pas le choix, et puis qu'est-ce que j'y perds en l'écoutant ? Je veux dire, à part du temps et du fait de me faire sermonner...
Après avoir écouté grand-mère pendant plus de deux heures jouer les psy, je peux enfin sortir respirer un peu d'air. Dès que je suis seul, je pense à elle. J'ai eu envie de l'appeler tant de fois, mais à chaque fois que je repense à cette journée, j'ai ce goût métallique dans la bouche.
Ma grand-mère a insisté pour que nous ayons une séance de deux heures toute la semaine. Au début, je n'accordais pas d'importance à ces séances, je n'écoutais que la moitié de ce qu'elle me racontait. Jusqu'à ce jour où elle me pose cette question...
Grand-mère : Peux-tu me parler de sa maladie ?
Moi : Grand-mère, je te l'ai déjà dit, elle a un cancer... Une leucémie
Grand-mère : D'accord, mais qu'est-ce que tu peux me dire d'autres ?
Je ne sais pas quoi lui répondre. Je ne peux rien lui dire de plus, puisque moi-même, je n'en sais pas plus. Je vois où elle veut en venir, et j'ai conscience d'avoir commis deux grandes erreurs : la première a été de m'être laissé emporter par la colère ; je n'ai même pas laissé le temps à Zamyr de m'expliquer.
La deuxième et la pire de toutes a été de briser la promesse que je lui ai faite. J'avais promis de ne pas lui faire de mal, mais ce jour-là, j'ai commis l'irréparable avec cette cour en la quittant alors qu'elle me suppliait de ne pas le faire.
J'étais tellement en colère contre elle que je voulais qu'elle souffre autant que moi.
Saura-t-elle me pardonner ?
PDV Zamyr
Je ne sais pas l'heure qu'il est et je m'en fiche. J'ai une envie pressente qui me pousse à sortir du lit. Et en sortant de la salle de bain, je fais un malaise. Inquiète de la situation, ma mère tient à m'emmener à l'hôpital. Plus de peur que de mal, c'est juste de l'hypoglycémie.
Dr Nayir veut tout de même me garder en observation pendant une journée sans manquer de me sermonner sur mon état de santé et tout ça. Au fond, je sais qu'elle a raison, mais mine de rien, je reste allongée dans ce lit, même si je veux juste rentrer chez moi...
Juliette Tu crois que ton corps a besoin de subir ça en ce moment ? Je ne comprends pas pourquoi tu t'infliges ça. Es-tu si égoïste Zamyr ? Est-ce que tu as pensé à tes parents ? À tes amis (es) A moi?. Dit-elle alors que sa voix se brise... S'il le faut, j'irai moi-même te nourrir tous les jours chez toi si tu ne te reprends pas, jeune fille.
J'adore Juliette, c'est quelqu'un de génial. Elle était là quand j'avais besoin d'elle et m'a été d'une grande aide. La voir aussi triste me brise le cœur...
La décision ne tient peut-être qu'à moi, mais qu'est-ce que je suis censée faire exactement ? Qu'attendent-ils de moi ? J'en ai marre de pleurer. MARRE de sentir ce vide à l'intérieur...___________________________________
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''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée]
Teen FictionElle n'était qu'une jeune fille qui se contentait de se battre pour aller mieux... Enfin ça c'était avant qui'Il fasse éruption dans sa vie pour tout changer... Mais il va découvrir une terrible vérité sur elle - Et moi qui te croyais différente ...