Chapitre 38 : He knows

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PDV Kersley

Je regarde Christine à côté de moi avec ce sourire niais sur le visage, alors que cette conne de Lubie fait son cinéma devant toute la classe. Quand je l'ai vue, mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai vraiment pris sur moi pour ne pas l'égorger. Diego me lance un regard incompréhensible, alors que Rubens n'en croit pas ces yeux.

Mon prochain cours commence dans 10 minutes, mais je m'en fous, je vais l'attendre dans le couloir. Elle sort des toilettes après plusieurs minutes, il n'y a plus personne dans le couloir, je l'attrape et la plaque contre un cassier.

Moi : c'était une très mauvaise de revenir ici...

Lubie : La...ch...e... moi

Moi : Qu'est-ce que tu crois ? Que tu pouvais te foutre de mon pote et revenir foutre la pagaille a présent qu'il est très heureux ?

Je suis tellement énervé contre elle. Toute cette colère refoulée après avoir appris ce qu'elle a fait, refait surface d'un coup. Elle se débat, mais la pauvre n'a aucune chance.

Rubens : Lache la K. Elle n'en vaut pas la peine. Dit-il en posant sa main sur mon épaule... K.

Elle se met à tousser avant de partir en courant. Rubens m'aide à me calmer, puis nous repartons en cours.

Je suis sur le terrain et il y a les filles de l'autre côté jouant au volley-ball. Mais quelque chose retient mon attention, tout comme Rubens. Zamyr n'est pas là alors qu'elle est la meilleure joueuse de l'équipe, même si je ne l'avouerais jamais devant elle.

Depuis quelques jours, je commence à apprendre pourquoi il l'a trouvée si particulière. Elle a un caractère hors normes, cette fille, sans parler de cette force intérieure qui l'anime. Au début, ça me faisait chier qu'elle se comporte comme une intello, une gamine pourrie, une fille à papa, le tableau classique d'une emmerdeuse, quoi ? Et elle a commencé à répliquer à mes piques, du coup, je me suis dit que peut-être derrière tout ça se cachait quelque chose d'intéressant. J'ai mené mon enquête. Quoi? Je vous signale que mon pote qui est aussi mon frère s'est fait cocu par cette cervelle de poisson rouge de Lubie, et là, il est amoureux de cette fille. Je n'allais quand même pas la laisser passer comme ça. Déjà qu'elle est une inconnue qui a emménagé y a pas si longtemps. Mais ce que j'ai découvert a été horrible et m'a fait prendre conscience. J'en reviens même à regretter d'avoir été si con avec elle.

Moi : Tu étais au courant, pas vrai ?

Christine, QUOI ? Que mon amie allait revenir ? ... Oui et alors?

Kersley : J'espère pour elle qu'elle ne vient pas foutre sa merde. Et j'espère que tu ne rentreras pas dans ces combines.

Christine, Non, mais je rêve, elle a fait une erreur. Rien qu'une petite erreur et elle a demandé pardon, vous allez la condamner pour ça ?

Moi : Une petite erreur, tu dis ? Qu'est-ce que je dois comprendre, Chris ? Que tu serais capable de faire la même chose ?

Christine, Ne sois pas vexant, Kersley. Je ne t'ai jamais trompé. Je dis juste que tout le monde mérite une deuxième chance.

Moi : Tu dois comprendre que pour Rubens, c'est fini, il ne l'aime plus. Et elle n'a rien à faire ici. Tu ferais mieux de lui dire de se barrer avant que je m'énerve.

Christine : Je ferais mieux de rentrer chez moi.

Moi : oui, tu devrais faire ça. Dis-je en gagnant la salle de bain.

Christine : Connard. Dit-elle en claquant la porte.

Moi : la porte merde. Je cris à mon tour.

Elle m'a fait la gueule toute la semaine.
Les jours suivants, j'ai vu Zamyr réagir à chaque nouvelle insulte lancée par Lubie. Ça en devient presqu'amusant de la voir la remballer théâtralement.



PDV RUBENS

En rentrant de chez Zamyr, je suis directement allé sous la douche, repensant à notre conversation pendant que l'eau tiède me coule sur la peau. Après une quinzaine de minutes, je sors de la salle de bain rien qu'avec une serviette. Je sursaute en voyant Lubie assise sur mon lit.

Moi : Mais qu'est-ce que tu fiches ici ?

Lubie Mon Amour... Quelle question ? Je suis venue te voir. Tu m'as manqué. Dit-elle en s'approchant de moi.

Je n'ai peut-être pas été assez clair avec elle ou elle est trop idiote pour comprendre ? À peine une journée, elle me tape déjà sous les nerfs. Faut que je me calme, sinon je vais finir par perdre patience.

Moi : Comment t'es rentré ?

Lubie Tu te souviens quand je venais squatter ton lit tard le soir et que l'on ne voulait pas se faire prendre par ta mère ? [...]

Moi : La fenêtre

Lubie : Oui, elle était ouverte, Mon amour...

Moi : Arrête de m'appeler comme ça. Qu'est-ce que tu me veux, Lubie ?

Lubie Tu ne peux pas imaginer le mal que j'ai eu à convaincre ma mère de revenir ici pour toi. Je sais que j'ai fait une erreur et j'en suis sincèrement désolée. J'ai agi comme une idiote. Tu sais à quel point je t'aime...

Moi : Lubie...

Lubie : Je veux que l'on se remette ensemble.

Moi : Ça n'arrivera pas.

Lubie : Pourquoi ? Je sais que tu m'aimes autant que je t'aime, Mon amour. Dit-elle en posant ses mains sur son torse.

Moi : Tu te trompes. Dis-je en retirant ses mains d'un geste brusque.

Lubie : cette fille ne représente rien pour toi. Tu veux juste me punir, ça, je le sais.

Moi : Te punir ? Mais t'es folle ou quoi ? [...] Même si je n'ai aucun compte à te rendre, je veux que ça te rentre bien dans le crâne. Cette fille, comme tu dis, est ma petite amie, et j'en suis totalement amoureux. Maintenant, je veux que tu dégages de chez moi et que je ne te revois plus... Une dernière chose, si tu t'en prends à Zamyr, je m'occuperai personnellement de toi.

Lubie : Tu vas m'aimer à nouveau, ça, tu peux me croire. Dit-elle avant de m'envoyer un baiser pour ensuite sortir par la fenêtre.

L'aimer à nouveau, elle dit ? La blague... Je commence enfin à comprendre la raison pour laquelle Kersley la prend pour une cinglée. Elle a réussi à faire revenir s'installer sa mère ici par je ne sais quel moyen. Sa présence m'insupporte.

À chaque fois que je la croise à l'école, elle ne se gêne pas pour faire sortir son côté garce avec Zamyr, pour ainsi dire, tous les jours. Comme on dit, qui cherche finit par trouver. Heureusement, ma chérie n'a pas peur d'elle.




PDV Zamyr

C'est la fin des cours, cette journée a été éprouvante, avec cette chaleur et les provocations de Lubie. Avec les filles, nous sommes au centre commercial pour faire un peu de shopping. Rubens a insisté pour m'accompagner, Ellie a une voiture, alors j'ai dit non, évidemment il a boudé un moment puis a fini par accepter.
Nous sommes dans une boutique de sous-vêtements et les filles sont en train de me forcer à prendre un ensemble rouge assez osé, je dirai.

Mich : Ellie a raison. Cette couleur sera parfaite pour toi en plus.

Ellie : Vas-y, va l'essayer au moins.

Moi : juste pour vous faire plaisir. Mais hors de question que je le prends.

J'entre dans la cabine pour l'enfiler. C'est vrai qu'il n'est pas mal pour moi, même si j'ai pris 3 kg, je suis toujours aussi mince.

Mich : Wouah.

Ellie : Putain, on dirait un des anges de Victoria Secret... Rubens ne va pas pouvoir se retenir en te voyant, ça, c'est moi qui te le dis.

Moi : Garde ton calme. Ellie, je ne vais pas le prendre.

Ellie : Rrroh, t'es pas drôle.

Moi : je sais. Dis-je en remettant mes vêtements.

Ellie : Dis, les filles, c'est quoi l'histoire avec cette folle de Lubie ?

Mich : Au fait, nous étions amies... C'est ce que je croyais en tout cas.

Moi : Et c'est l'ex de Rubens.

Ellie : La vache

Michèle lui raconte tout en détails. Ellie est une bonne amie, ce n'est pas le genre de personne à juger les autres, mais elle est franche. C'est pour ça qu'elle traine avec nous, elle trouve la plupart des filles du lycée fausses et surtout hypocrites et elle n'a pas totalement tort.

Après le shopping, elles proposent qu'on aille boire un café. Je n'aime pas le café, j'en buvais rarement avant et encore moins maintenant. Mon chauffeur me récupère à 20 h.
Je rigole, mon charmant petit ami me dépose chez moi pour ensuite retrouver ces potes.

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''Mon Histoire, Avec Lui '' [Terminée] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant