Alice se réveilla en pleine forme, pour une fois elle ne resta pas traîner au lit elle fila sous la douche et se prépara pour aller au bureau. A peine elle eu le temps de finir d'enfiler sa jupe que son téléphone sonna lui annonçant une nouvelle affaire. Elle mit ses chaussures et cette fois-ci c'était le commandant qui l'appelait.
« - Bonjour madame la juge !
- Bonjour commandant, je vais finir par regretter de vous avoir donné mon numéro.
- Pardon je voulais pas en abuser, je me disais que comme le lieu du crime était assez loin on pourrait y aller ensemble.
- C'était pour rire commandant, c'est avec plaisir. Je vous attend en bas de chez moi dans 10minutes ?
- Parfait, à tout de suite. »
En raccrochant Alice avait un sourire encore plus rayonnant. Fred lui était heureux, il allait pouvoir passer un moment en tête à tête avec elle. Il fini de se préparer et se dépêcha pour arriver à l'heure en bas de chez la juge. Elle était déjà là à l'attendre. Elle entra dans la voiture et sans réfléchir elle lui déposa un baiser sur la joue du commandant. Elle eu un regard amusé en voyant le sourire qui se dessinait sur ses lèvres.
- J'ai presque failli attendre commandant !
- Bonjour non toujours pas ?
- On C'est dit bonjour y a 10 minutes au téléphone.
- On peut pas vous taquiner vous.
- Si Mais le matin pas trop. Pas trop difficile de lâcher votre fille ce matin ?
- Non elle était déjà réveillée.
- Elle a l'air adorable.
- Elle l'est J'ai beaucoup de chances de l'avoir.
- Vous avez l'air très fusionnel.
- C'est vrai mais ça n'a pas toujours été le cas.
- Ah bon ?
- Je n'ai pas souvent été là pour elle quand elle était petite, ça ne fait que 6mois qu'on vit ensemble. C'est pour elle que je suis venu sur Paris.
- Et sa mère ?
- On c'est quitté quand Juliette n'était encore qu'un bébé. On était jeune et pas vraiment fait l'un pour l'autre. Mais on est resté en très bon terme. Jusqu'à ce qu'une putain de maladie l'emporte y a 3mois. Je suis revenu juste pour soutenir Juliette dans les derniers moments de vie de sa mère. Puis je suis resté je me suis dit que c'était assez difficile pour elle de perdre son pilier que je n'allais pas en plus l'éloigner de sa vie et de ses amis.
- Je suis désolé je ne voulais pas....
- Non vous en faites pas, je n'ai aucun soucis pour en parler, c'est pour Juliette que c'est compliqué. Certaines nuits sont compliquées et les réveils qui vont avec aussi. C'est pour ça que j'ai du mal à partir quand je sais que je ne serai pas là à son réveil.
- Je comprend mieux. C'est normal que ça soit difficile c'est important une maman dans la vie d'une jeune fille.
- Et Vous ?
- Moi ?
- Vous avez des enfants ? Un mari ?
- Non ni l'un, ni l'autre je me noie dans le travail je n'ai pas le temps pour ça.
- Pourtant hier vous sortiez quand je vous ai vu.
- Oui entre deux enquêtes avec ma meilleure amie on prend le temps de se boire un verre mais rien de plus.
- Je sais pas si je vous l'ai dit hier mais vous étiez ravissante.
- Merci. Dit elle gênée.
- Oh non je suis désolé je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise.
- Non ne vous inquiétez pas.
- Vous m'arrêtez si je vais trop vite mais après cette enquête j'aimerai vous invitez à dîner.
- Ah oui vraiment ?
- Oui.
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée, on est collègue et ma dernière histoire avec un collègue est assez fraîche encore dans mon esprit.
- Je comprend.
- Mais je n'ai pas dit non, j'ai juste besoin d'y réfléchir.
- Prenez le temps qu'il vous faudra, on est arrivé.
Alice le regarda en souriant avant de sortir de la voiture, dans sa tête elle était traversé par mille pensées. Pourquoi avait elle répondu ça. Elle aurait du répondre oui, c'est quoi un dîner ? Ce n'est rien, ça n'engage à rien. Dans la tête de Fred aussi c'était le bordel, la réponse d'Alice le chamboulait. Elle ne lui avait pas dit non mais elle ne lui avait dit oui non plus. Cette femme le déstabilisait énormément. Elle avait l'air si sûr d'elle et en même temps rempli de doutes. Elle essayait de rien ne laisser paraître mais il sentait qu'avec lui elle lâchait un peu sa garde.
