Chapitre 63

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Une fois dans la chambre Alice se changea avant de s'allonger dans les bras de Fred. Elle s'endormi presqu'aussitôt. Faut dire qu'elle n'avait pratiquement pas dormi depuis que Fred avait été enlevé malgré la fatigue bien présente. Fred la regarda dormir jusqu'à être sorti de ses pensées par Juliette qui entra dans la chambre. Elle se glissa dans le lit contre son papa.

- Mon grand bébé !
- J'ai eu tellement peur de te perdre. Entre mamie qui est malade, maman qui est plus là....
- Je suis désolé ma puce je voulais pas...
- C'est pas de ta faute et t'es là maintenant.
- Je t'aime mon trésor !
- Je peux rester ?
- Oui tu peux.
- Tu sais Alice même si elle parlait pas elle a été incroyable pendant ses heures où la peur de te perdre était très grande. Elle nous a pas lâché. C'est vraiment la personne la plus exceptionnelle que je connaisse et on a beaucoup de chance de l'avoir dans nos vies.
- Je suis bien d'accord avec toi. Et va falloir être patient avec elle les prochains jours, elle est très fatiguée physiquement et moralement.
- Je le vois bien.
- Et toi t'es pas fatiguée ?
- Si mais j'ai fait un cauchemar, t'étais plus là.
- Bah je suis là alors maintenant faut dormir. Je t'aime !

La nuit avança Fred ne trouvait pas le sommeil. Il fini par réussir à s'échapper de son lit pour aller boire de l'eau.

- Vous êtes déjà debout mon petit Fred ?
- Oui je n'arrivais pas à dormir. Dites moi Jacques vous accepteriez de rester ici quelques jours pour garder Mina et Juliette ?
- Oui pourquoi ?
- J'aimerai partir deux trois jours avec Alice je crois qu'elle a besoin de m'avoir pour elle toute seule et on a besoin de parler, de se retrouver.
- Ça ne nous dérange pas Fred. Vous pouvez partir quand vous voulez.
- Merci. Je pensais partir après demain j'ai vu un hôtel sur la côte très sympa, un peu isolé de tout. Depuis la naissance de Mina on n'a pas pris de temps pour nous. C'est l'occasion.
- Vous avez bien raison.

Juliette débarqua dans le salon en larmes elle se blottit dans les bras de son père.

- Mon trésor je suis là.
- J'ai cru que c'était qu'un rêve quand je me suis réveillé que tu n'étais plus là.
- Je suis bien là et je vais bien. Alors maintenant on va se calmer et reprendre nos vies d'accord mon bébé ? Je vais partir quelques jours avec Alice et je compte sur toi pour être une super grande sœur avec Mina. D'ailleurs je crois qu'elle se réveille.

Fred alla voir sa fille qu'il entendait ronchonner.

- Oh bah alors ma princesse faut pas râler comme ça. Ah bah voilà c'est mieux les grands sourires. Tu viens faire un câlin à papa. Dit il en la prenant dans ses bras. Dis moi toi est ce que tu serais d'accord de passer quelques jours avec papy sans maman ni papa ? Parce que papa il a envie de partir quelque jour avec maman pour parler du petit frère ou de la petite sœur. Toi je suis sur tu serais trop heureuse d'avoir un petit bébé avec toi a la maison. Moi je serai trop heureux, mais je suis pas sûr que ta maman en est très envie.
- Maman qui a tout entendu est un petit peu perdu en ce moment et elle a besoin d'un petit peu de temps pour se décider et elle trouve que ces quelques jours en amoureux c'est une merveilleuse idée.
- Mon amour ! Dit il en lui ouvrant ses bras.

Alice se blottit dans les bras de son homme en regardant sa fille qui souriait et discutait. Glissant des mamans, papa, ju et doudou au milieu de ses mots difficiles à déchiffrer. Après se tendre moment Alice et Fred allèrent dans le salon prendre leur petit déjeuner l'un contre l'autre dans tout en donnant son biberon à Mina. Ils profitèrent comme ci il n'y avait personne autour d'eux. Alice souriait comme elle ne l'avait pas fait depuis 10 jours. Elle se sentait plus légère.

- Ça fait du bien de la voir comme ça ma fille... S'exclama Jacques.
- C'est vrai que ça fait du bien, la voir éteinte ces derniers jours c'était un crève coeur.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant