Chapitre 24

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Fred rentra chez lui assez inquiet de savoir comment la conversation aller passer avec sa mère.

- C'est moi !
- Bonjour mon fils.
- Tu t'es calmé ?
- Pourquoi je devrais me calmer ?
- Je sais pas peut être par rapport à ton attitude de hier.
- Parce qu'elle C'est plaint de quelque chose ?
- Non C'est ta petite fille qui est choquée de ton attitude avec Alice.
- Ah.
- C'est tout ?
- Elle est pas faite pour toi cette fille.
- Mais si on est heureux tout les deux ? Que ça se passe bien avec Juliette qu'est ce qu'il te faut plus ?
- Qu'elle soit bien pour toi et ce n'est pas le cas.
- Tu ne la connais pas, Elle est loin d'être là personne que tu crois. C'est quelqu'un de bien.
- Si tu le dis.
- Je te demande même pas de l'acceptait, je te demande juste de faire un effort et de ne pas lui faire de remarque. Ce soir on sera tous là, alors si tu n'es pas capable de juste être cordiale je ne veux pas que tu sois là.
- D'accord.

Fred quitta l'appartement pour récupérer Alice avant d'aller continuer l'affaire. Ils avaient beaucoup de mal à avancer sur ce crime, Alice étant fatiguée et ayant des aigreurs d'estomac elle avait du mal à se concentrer. Elle fini par aller chez son médecin pour faire un point sur ses analyses de sang et sa fatigue. Elle écopa d'une semaine d'arrêt pour se reposer. Elle rentra chez Fred soulagée.

- Coucou ma belle ! T'es pas au tennis ?
- Non je me suis fait mal au lycée à la cheville.
- Montre moi ça !
- J'ai du mal à marcher
- Tu m'étonnes c'est bien enflé. T'as mis de la glace dessus ?
- Non.
- Je vais te chercher ça.

Alice se dirigea dans la cuisine pour récupérer un sachet de légume congelé et le donner à Juliette.

- Ce n'est pas la peine de vous donnez tant de mal pour faire votre place.
- Ah parce que vous êtes là vous.
- Depuis hier au cas où vous aurez oublié.
- Vous êtes là et vous n'avez rien fait pour aider votre petite fille ?
- Je ne savais pas.
- T'as pris un anti-douleur ?
- Non je me suis juste allongé là, ça faisait trop mal pour que je fasse autre chose.
- Je vais t'en attraper un, ça va te faire du bien.

Alice continua à s'occuper de Juliette sans s'occuper de la mère de Fred, elle fit comme ci elle n'était pas là. Elle fini par s'installer dans le canapé à côté de Juliette la prendre dans ses bras.

- A part ta cheville cette journée ?
- C'était cool, mais j'ai bien galère à rentrer.
- T'aurais du m'appeler ou appeler ton père.
- Je sais que vous êtes sur une affaire compliqué en ce moment.
- J'étais sur une affaire compliqué je suis en arrêt pendant une semaine.
- A cause de ?
- Oui. Ton père va râler de devoir faire avec un autre juge mais le plus important c'est que je me repose et que je récupère un peu.
- T'as raison.

Lorsque Fred rentra, Juliette et Alice c'étaient endormi dans le canapé. Il resta sans voix en voyant la cheville de Juliette.

- Qu'est ce qu'elle a Ma fille ? Demanda-t-il a sa mère.
- Je sais pas c'est ta Alice qui s'en est occupé.
- Maman....
- Elle c'est blessé au lycée. Je lui ai mis de la glace et je lui ai donné un anti-douleurs. Fit Alice les yeux encore fermé. Mais je pense qu'une radio ne serait pas de trop, elle est bien gonflée.
- Et toi mon amour ça va ?
- Oui. Repos, repos, repos qu'on m'a dit.
- Donc repos repos repos et pas trop de cartons.
- Promis.

Fred embrassa Alice avant de réveiller doucement Juliette. Il vérifia sa cheville une dernière fois avant de prendre la décision de l'emmener aux urgences. Il s'assura qu'Alice était d'accord de rester seule avec sa mère avant de partir.
Le silence régna dans la pièce jusqu'à ce que Joséphine intervint.

- Je vais faire à manger, vous voulez manger avec moi ?
- Si vous voulez de moi à votre table.
- J'ai promis à mon fils que j'allais essayer de vous donner une deuxième chance et quand je vous ai vu avec ma petite fille ça m'a donné envie de faire un effort.
- Alors j'accepte.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant