Alice se glissa dans la salle de bain, en entendant l'eau qui coulait encore.
- Oh bah non Pourquoi tu coupes l'eau ? J'allais te rejoindre.
- Bah viens. Dit il.
Alice qui avait affiché une moue boudeuse, retrouva son sourire. Elle se déshabilla et se glissa contre Fred sous l'eau. Elle l'embrassa tendrement.
- Ça va Alice ?
- Oui ça va, un peu compliqué moralement cette journée comme toujours mais t'es là avec moi et ça me fait du bien.
Elle se blottit dans les bras de Fred, l'eau coulait sur leur corps.
- Je t'aime Alice ! Fini-t-il par dire la serrant contre lui.
Alice ne répondit pas, elle était émue par les mots de l'homme qui la tenait contre lui. Elle était parti loin dans ses pensées, s'imaginant sa vie future avec lui.
- Tu penses à quoi ?
- a la facture d'eau que va payer mon père si on reste encore sous l'eau.
Fred sourit et coupa l'eau. Elle sortie en mettant sa serviette autour d'elle. Fred lui déposa un baiser dans son cou. Elle enfila sa nuisette et regagna sa chambre. Fred ne tarda pas à la rejoindre. Elle était déjà allongé à lire un livre. Fred prit place à côté d'elle lorsqu'une photo sur la table de chevet l'interpella.
- C'est ta maman sur la photo ?
- Oui...
- Elle te ressemble beaucoup. Tu étais très mignonne petite.
- Merci. C'est vrai qu'elle était très belle.
Alice fondit en larmes dans les bras de Fred, elle c'était retenue toute la journée.
- Elle veille sur toi la haut et peu importe à quel point elle te manque je suis sur qu'elle n'aimerait pas te voir triste.
- Je sais bien mais y a des jours qui sont plus compliqué que d'autres.
- Je me doute.
Alice ne dit plus rien, elle resta blottit contre son compagnon jusqu'à trouvé le sommeil. Au petit matin, elle fut réveillée par des tendre baisers dans son cou. Elle afficha un jolie sourire.
- Bien dormi dans ma chambre d'ado ?
- Très bien dormi. Dis moi t'en as ramené beaucoup des garçons ici ?
- Non enfin des amis mais personne avec qui il était possible que ça aille plus loin.
- Je vois, je suis donc le premier ?
- Tout à fait et il est hors de questions que l'on fasse ça ici, maintenant. Pas avec mon père dans la maison.
- T'as peur qu'il nous surprenne ?
- Un peu...
- Je trouve ça assez excitant. Dit il en se mettant sur elle.
- Fred...
Il lui posa un doigt sur la bouche avant de lui déposer des baiser dans le cou. Il remonta sa nuisette jusqu'à lui enlever avec beaucoup de douceur et d'amour. Alice fini par se retrouver à califourchon sur lui.
- C'est vrai que ça a un côté très excitant . Dit elle avant de l'embrasser passionnément.
Tout s'enchaîna très vite, Fred avait reprit le dessus et ils ne firent plus qu'un, Alice avait sa tête dans le cou de Fred pour étouffer ses cries.
- Petit déjeuner commandant ! Dit elle une fois qu'elle eu repris son souffle.
- Vous ne pensez qu'à manger madame la juge ?
- C'est que ça creuse ce genre d'activité commandant.
Ils échangèrent un tendre baiser. Ils furent coupé par la sonnerie du téléphone de Fred.
- C'est ma fille.
- Décroche je vais descendre, tu me rejoins ?
- D'accord.... et Alice ?
- Oui ?
- Je crois je t'aime !
- Je crois je t'aime aussi !
Elle l'embrassa une dernière fois avant de descendre retrouver son père. La voyant entrer dans la cuisine il lui sourit.
- T'as perdu Frédéric en cours de route ?
- Non il est au téléphone avec sa fille il devrait pas tarder à descendre.
- Sa fille ?
- Oui mon petit papa sa fille. Elle a 15ans.
- Et ça ne te fais pas peur ?
- Non Elle est adorable.
- Ah tu l'as déjà rencontré ?
- Oui. Papa ne t'en fais pas. Je suis heureuse et je prend mon temps. Je me laisse porter.
- Je m'inquiète pour toi, tu sais comment je suis ?
- T'en connais beaucoup toi des hommes qui prennent leur jours de congé pour accompagner la fille qu'ils ont rencontré une semaine plus tôt au cimetière.
- Non C'est vrai. Mais ça ne m'empêche pas de m'inquiéter c'est plus fort que moi.
- Je sais bien mon papa.
- Désolé Juliette voulait être sur que je rentre ce soir et elle a fait un... Fin nuit compliqué.
- T'en fais pas. Mais ça va ? Tu veux qu'on rentre tout de suite ?
- Prend le temps de prendre un bon petit déjeuner je passerai la chercher des qu'on sera rentrés. Mais ce n'est pas une raison pour se presser.
- T'es sûr ?
- Oui on est pas à une heure prêt.
- Si tu le dis.
Le couple prit son petit déjeuner sous l'œil protecteur de Jacques qui voyait sa fille rayonner à rire avec son nouveau compagnon. Il avait l'impression de voir deux ados qui se découvrent. Alice fini par s'échapper pour s'habiller laissant Fred et Jacques tout les deux.
- Vous savez Fred, Alice c'est tout ce qu'il me reste alors je compte sur vous pour la rendre heureuse et surtout ne pas la blesser.
- Vous savez Jacques votre fille je ne l'explique pas mais je l'aime, depuis qu'elle est rentré dans ma vie ça m'a paru être une évidence. Alors je ferai tout pour la rendre heureuse.
- Vous m'avez l'air d'être quelqu'un de bien.
- J'en n'ai pas la prétention loin de là. Vous m'excusez je vais aller me préparer aussi, je n'ai pas envie de rentrer trop tard sur Paris par rapport à ma fille.
- Oh oui pardon je ne voulais pas vous retenir.
Fred monta se préparer très vite le couple redescendit prêt à partir. Alice prit le temps de dire au revoir à son père avant de reprendre la route. Une fois arrivé à Paris elle mit énormément de temps avant de pouvoir sortir de la voiture de Fred. Elle n'avait pas envie de le quitter et de se retrouver seule dans son appartement. Après plusieurs minutes et un dernier baiser elle fini par rentrer chez elle. Elle posa ses affaires et s'installa avec un plaid devant la télé. Elle n'avait envie de rien faire. Plus tard dans la soirée elle fut surprise d'entendre sonné à sa porte c'était Valérie avec une bouteille de vin pour passer une soirée avec sa copine.
De son côté Fred alla récupérer sa fille chez son ancienne belle mère.
- Bonjour Agathe, Juliette est prête ?
- Elle est dans sa chambre, Elle vous réclame.
- Bien je vais aller la voir.
- Fred ?
- Oui ?
- Continuez à faire de votre fille votre priorité ne me décevez pas.
- Elle est ma priorité Agathe mais vous savez aussi bien que moi qu'il y a des jours plus compliqué que d'autres et qu'on ne peut pas les prévoir.
- Vous dites en faire votre priorité mais elle a passé plusieurs jours ici quand même.
- Agathe j'ai repris le travail ce n'est pas simple mais on va y arriver. Y a pas de raison qu'on y arrive pas.
Fred sans ajouter un mot de dirigea vers la chambre de sa fille. Il toqua en précisant que c'était lui et une fois qu'il entendit la réponse de sa fille il entra. Elle était allongée dans son lit dos à la porte. Il s'installa à côté d'elle pour la serrer dans ses bras.
- Ça va aller ma puce... Je suis là maintenant.
- Je suis désolé papa. Je vois bien je suis un poids pour toi. Je t'empêche de refaire ta vie.
- Tu m'empêches rien du tout. T'es ma fille et t'as besoin de moi alors je suis là. Le reste demain sera assez tôt pour que je m'y mette.
- Tu crois qu'un jour j'aurais plus mal comme ça ? Qu'elle ne me manquera plus ?
- Elle te manquera toujours mais ça sera différent. C'est normal que tu mettes du temps, c'était ta maman et un enfant peu importe son âge à besoin de sa maman. Mais n'oublie jamais elle n'est peut être plus là avec nous mais elle sera toujours présente à tes côtés pour veiller sur toi.
- Je t'aime papa !
- Moi aussi je t'aime ma princesse !
Père et fille restèrent enlacé l'un contre l'autre silencieusement un moment. Agathe n'avait rien raté de la conversation qu'ils avaient eu. Elle n'appréciait guère Fred mais elle savait néanmoins qu'il était aujourd'hui un bon père pour sa petite fille et que cette dernière avait besoin de lui dans son équilibre pour avancer. Une heure était passé lorsque Fred et Juliette se décidèrent à rentrer chez eux. Ils passèrent la fin de journée à se raconter leur week-end.
- J'espère que je n'ai pas tout gâché avec Alice.
- Mais pourquoi tu aurais gâché quoi que se soit ?
- Parce que je t'ai appelé ce matin. Parce que t'es rentré plus tôt.
- Tu sais quand elle a su pourquoi t'appelais elle a insisté pour rentrer parce qu'elle savait que c'était important pour toi que je sois là. Elle comprend mais elle n'en tient pas rigueur.
- Tu dis pas ça pour pas que je m'inquiète ?
- Ma puce J'avais prévu de rentrer dans l'après midi pour être là dès que tu rentrerais. Ça a juste avancé notre retour de quelques heures. Et si j'avais écouté Alice on serait rentré encore plus tôt.
- Je suis contente de l'entendre papou. Je l'aime bien Alice elle a l'air gentil. Puis elle te rend heureux. Je m'en voudrais si ça se passait mal à cause de moi.
- Je refuse que tu te sentes responsable si quelque chose venait à mal se passer avec Alice. Tu serais la dernière responsable. Alors ne te mets pas des idées comme ça dans la tête.
- C'est plus fort que moi.
- Je sais bien mais quand même. T'es mon petit trésor. Alors si je décide de refaire ma vie avec quelqu'un c'est quelqu'un qui t'acceptera et qui acceptera que je sois très présent pour toi. Si la personne n'est pas capable de comprendre ça c'est qu'elle n'est pas faite pour entrer dans ma vie. Rassures toi, Alice l'accepte et le comprend totalement.
Juliette sourit, ils passèrent un moment encore à discuter avant que Fred passe en cuisine. Ils mangèrent tranquillement et profitèrent de leur soirée tout les deux.
